Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27 janvier 2011

La fameuse invasion de la Sicile par les ours

Une histoire merveilleuse, du rythme, de l'aventure et de quoi réfléchir.
Alors pourquoi se priver de relire cette histoire rééditée de façon magnifique chez Stock ?

Les illustrations sont aussi de Dino Buzzati 

 

invasiondesours.jpg

 

La fameuse invasion de la Sicile par les ours ; Dino Buzzati ; Traduit de l’italien : Hélène Pasquier ; Editions Stock, décembre 2010, 12 €

 

« Le bon Roi Léonce règne sur le peuple des ours niché au sommet des montagnes de Sicile. Tout n’est alors que paix et douceur jusqu’à cet âpre après-midi d’hiver où Tonin, unique fils du Roi, est ligoté et emporté par des chasseurs loin, très loin dans la vallée. L’heure de la vengeance a sonné. Il faut attaquer le peuple des hommes et envahir leur territoire, faire tomber le Grand-Duc, ce tyran de pacotille, et contraindre à parler celui qui pourra livrer le secret de la disparition du jeune ourson.

Tonin aura fort heureusement la vie sauve, Léonce sera proclamé Roi des hommes et des ours, et ceux-là cohabiteront désormais en bonne intelligence. Mais cette délicate harmonie sera de courte durée : on s’encanaille chez les ours, on prend le pli d’une vie de débauche à l’image de l’homme. Léonce le comprendra trop tard, et à ses dépens : ces deux peuples ne sont décidément pas faits pour vivre ensemble. Il y aura des kilomètres enneigés à parcourir, des mystères à résoudre, des créatures monstrueuses à combattre et des traîtres à débusquer pour braver tous les obstacles de ce conte merveilleux.

À coup de baguette magique, de machineries diaboliques et de prédictions abracadabrantesques, l’énigme du chaos sera percée à jour. Et pas d’heureux dénouement pour saisir l’importance de quelques réflexions lancées sur le pouvoir, la richesse, la mort et l’importance du souvenir. Il faudra que celui par qui débute l’épopée s’éteigne et laisse place au renouveau.Du conte, qui mêle ici plusieurs autres genres littéraires comme le théâtre tragique et la poésie, Dino Buzzati reprend quelques essentiels : magie, esprits des aïeux, adjuvants et opposants à la victoire, dragon du lac et manoirs hantés… Et puis il y a l’esprit chevaleresque, le courage face aux multiples péripéties cher aux enfants qui sortiront de ce texte comme d’une noble aventure. »

 

 

Publié dans #romans junior, +critique des lecteurs | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook