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11 novembre 2012

Sélection pour le Prix Tam-Tam J'aime Lire : Salon de Montreuil !

Comme vous le savez peut-être la grande fête du Salon du livre et de la presse jeunesse
de Montreuil arrive le 28 novembre prochain.

 

 

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clic pour découvrir les sélectionnés pour la catégorie romans  ! Trop bien ! Bonne chance...


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L’étrange cas Origami Yoda
Tom Angleberger Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Natalie Zimmermann, éditions Seuil jeunesse, 2012 160 pages ; 9,90 €
« La grande question est : Origami Yoda existe-t- il pour de vrai ? »

 

L’HISTOIRE

Tout le monde connaît Yoda, ce personnage de Star Wars, le plus grand des maîtres Jedi. Au collège de McQuarrie, c’est une version miniature de Yoda qui sème la pagaille. Dennis, le plus gros enquiquineur du collège, a fabriqué une marionnette en papier à l’effigie du célèbre personnage, plus vraie que nature. La rumeur dit qu’il serait capable de prédire l’avenir et de donner de précieux conseils. Alors est-ce un vrai Yoda, habité par la Force des Jedi ou est-ce le plus gros canular de l’histoire du collège ? Pour percer à jour ce grand mystère, Tommy décide de mener une enquête en interviewant ses camarades d'école. Le roman de Tom Angleberger offre une belle galerie de portraits humoristiques. Il traite de la préadolescence, de la vie au collège, de l’amitié à toute épreuve et des premiers émois amoureux. Chacun cherche sa place dans ce groupe de copains, filles et garçons mélangés, fervents défenseurs du Yoda en papier ou sceptiques sur son authenticité et ses pouvoirs. Par l’intrusion d’un nouvel élément dans leur vie, les jeunes collégiens voient se modifier leurs relations et leur complicité.

L’étrange cas Origami Yoda est le premier titre d’une trilogie, dont le second tome est déjà paru aux Etats-Unis avec pour personnage principal Dark Vador.



NARRATION

L’étrange cas Origami Yoda est un livre original, regroupant les différents témoignages des collégiens de McQuarrie, sous la forme d’un carnet de bord.

Chaque chapitre correspond au témoignage d’un élève qui a fait l’expérience du pouvoir du petit origami de papier. Plusieurs élèves interviennent dans la rédaction de ce carnet, ce qui implique un changement de ton, et de vocabulaire au sein d’un même chapitre. Les chapitres sont courts, l’écriture est concise et directe, elle reflète les différents narrateurs qui se succèdent dans le roman.

ILLUSTRATION

Les petits dessins griffonnés par l’auteur viennent compléter le récit et font partie intégrante de l’histoire. Ils sont les commentaires supposés de l’un des personnages. Ces petites illustrations, qui ne manquent pas d’humour, dynamisent fortement le récit. Bonus final : un mode d’emploi illustré pas à pas pour fabriquer son propre Origami Yoda.

PARTI PRIS DE LEDITEUR

L’étrange cas Origami Yoda est une fiction hors collection aux éditions Seuil jeunesse. Dans la veine des romans américains tels que Le journal d’un dégonflé (sélection Prix Tam-Tam Je bouquine 2010), ce livre est un objet original qui se distingue dans la production française actuelle pour la jeunesse.

 

 

 

 

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La folle semaine de Clémentine

Sara Pennypacker Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Ariane Bataille Illustré par Marla Frazee éditions Rageot, collection Rageot romans, 2012 160 pages ; 6,45 €

« Mais qu’est-ce qui t’a pris Clémentine ? »



L’HISTOIRE

Clémentine est une petite fille survitaminée. Elle a une imagination débordante, une créativité hors du commun, et des idées toujours étonnantes. Son papa est gardien d’immeuble, il fait la chasse aux pigeons. Sa maman est une artiste peintre, toujours en quête d’inspiration. Elle a un petit frère, qu’elle appelle Artichaut, Petit Pois ou Topinambour : elle ne veut pas être seule à porter un nom de fruit et légume !

Cette semaine, Clémentine a la poisse. Malgré toute sa bonne volonté, elle s’emmêle les pinceaux dans des situations compliquées. Sa copine Margaret s’est mis du chewing-gum dans les cheveux : qu’à cela ne tienne, Clémentine va tenter de régler le problème à l’aide d’une parie de ciseaux affutée et de teinture au feutre. Le résultat est horrible et Clémentine se retrouve une nouvelle fois dans le bureau de la directrice...

NARRATION

Tout au long du récit, l’auteur Sara Pennypacker réussit à distiller humour et légèreté grâce à son personnage pour le moins incontrôlable, qui a sa propre vision du monde. Elle nous livre ici une histoire tendre et fraternelle, une belle leçon d’amitié et de solidarité. Adoptant un ton spontané et direct, le roman traite de l’insouciance de l’enfance et de l’incompréhension qui en résulte parfois chez les adultes.

ILLUSTRATION

Avec un trait très expressif et des illustrations en noir et blanc, le crayon de Marla Frazee capture l’énergie du récit et rend vivants les personnages par des expressions caricaturales : la bouille malicieuse de Clémentine, la colère de Margaret, la naïveté du petit frère et même le désespoir de ses parents. Tout y est !

PARTI PRIS DE LEDITEUR

La collection Rageot Romans propose des récits aux sujets actuels, destinés aux jeunes lecteurs. Elle regroupe une grande variété de genres et d’histoires pour aborder toutes les thématiques de la littérature de jeunesse.

Le deuxième tome de la série, Clémentine a tous les talents, est annoncé pour la rentrée 2012.

 

 

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Lulu et le Brontosaure

Judith Viorst, illustré par Lane Smith Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Natalie Zimmermann éditions Milan jeunesse, 2012 125 pages ; 10,90€

« Je vais, je vais, je vais avoir Un brontoto, un brontoto, un brontosaure rien que pour moi. Je vais, je vais, je vais avoir Un brontoto, un brontoto, un brontosaure rien que pour moi ! »



L’HISTOIRE

Lulu a un sacré caractère. Elle est boudeuse, colérique et capricieuse. Elle trépigne, tape des pieds, hurle à s’en décrocher la mâchoire si c’est nécessaire, mais elle obtient toujours ce qu’elle veut. Et cette année, pour son anniversaire, elle exige de ses parents un brontosaure, cet énorme animal qui vit dans la forêt. Bien entendu, ils refusent : comment une bête pareille entrerait-elle dans leur maison ? Qu’à cela ne tienne, Lulu partira seule, chercher son nouvel animal de compagnie. Lorsqu’elle le rencontre, le brontosaure cherche, lui, un petit humain rien qu’à lui. Qui de Lulu ou du Brontosaure aura le dernier mot ?

Cette fable tendre et loufoque parle des caprices et de la colère, de son apaisement, et ouvre la réflexion sur la possession. Elle fera sourire les enfants qui se reconnaîtront sûrement un peu dans le personnage de Lulu, la petite fille qui ne supporte pas qu’on lui dise « non ».

NARRATION

L’écriture de Judith Viorst est inventive, très rythmée. L’auteur s’adresse souvent directement aux lecteurs, pour justifier ou préciser ses propos. Elle propose trois chapitres différents pour clore cette histoire farfelue, et laisse au lecteur le choix de la fin.

ILLUSTRATION ET OBJET LIVRE

Les nombreuses illustrations en noir et blanc de Lane Smith donnent chair à cette petite Lulu au caractère impétueux et à son animal géant au très long cou – qui fait écho au format du livre, tout en hauteur. Elles ont une place importante dans le récit et s’intègrent au texte pour lui faire écho ou le supplanter sur une double page.

Avec sa mise en page dynamique et ses jeux de typographie pour illustrer les chansons de Lulu, ce livre est soigné dans les moindres détails.

PARTI PRIS DE LEDITEUR

Milan jeunesse adresse ce livre aux jeunes lecteurs dès huit ans. Hors collection, ce livre se démarque par sa forme originale : entre le roman graphique et l’album.

 

 

 

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Ma mère est un gorille (et alors ?)

Frida Nilsson Traduit du suédois par Ludivine Verbeke éditions Bayard, collection Estampille, 2011 234 pages ; 11,90€

« Les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être. »



L’HISTOIRE

Jonna est une jeune orpheline. Elle vit aux Mimosas, une triste pension tenue par Gerd, une vielle maniaque ronchonne et acariâtre. Comme tous les enfants de l’orphelinat, elle ne souhaite qu’une chose : être adoptée par un jolie maman, aimante et élégante, qui lui préparerait de somptueux petits déjeuners, lui tiendrait la main sur le chemin de l’école, et la couvrirait de baisers. Mais son rêve s’effondre vite : le jour où une énorme gorille mal fagotée, et à la voiture déglinguée se présente aux portes de l’orphelinat pour adopter un enfant, c’est Jonna qu’elle choisit ! Pourtant, la petite fille et sa maman vont apprendre à se découvrir et former une vraie famille, qui fait de sa différence une force.

NARRATION

Ma mère est un gorille (et alors ?) est le premier livre de Frida Nilsson traduit en français. Il s’agit d’un conte moderne qui parle d’amour, d’éducation et de droit à la différence, tout en gardant une bonne dose d’humour et de tendresse. Ce texte loufoque et tendre donne un bon coup de pied aux préjugés. Véritable éloge de la différence, ce récit anti conventionnel invite à la tolérance.

PARTI-PRIS DE LEDITEUR

La collection Estampille accueille tous les genres susceptibles de passionner les enfants, et propose des ouvrages au grand format et non illustrés, adaptés aux jeunes lecteurs.

 

 

 

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Mandela et Nelson

Hermann Schulz Traduit de l’allemand par Dominique Kugler éditions École des loisirs, collection Neuf, 2011 190 pages ; 10,90€

« Chemin faisant, je pensais que notre équipe de foot était bien pitoyable avec moi pour capitaine, un gardien de but plutôt doué mais paresseux comme un loir (...) »



L’HISTOIRE

Plus que trois jours avant le match contre les Allemands. C’est la première fois que l’équipe de foot junior de Bagamoyo, en Tanzanie, va rencontrer une équipe européenne, avec des maillots et tout le grand jeu. Vite, il faut se préparer ! Nelson, capitaine responsable et réfléchi, doit encore tracer un vrai terrain aux normes internationales, trouver des filets pour les cages de buts, rassembler les joueurs et trouver des remplaçants, mobiliser le public et les médias... et s’entraîner, s’il reste du temps !

Dans l’équipe, il y a aussi Mandela, sa sœur jumelle, qui se mêle toujours de tout et se bagarre à la moindre occasion. Une passion les réunit : le football. Une rencontre sportive vivante et drôle, où le résultat compte moins que toutes les difficultés à résoudre pour que le match ait lieu, sera la scène d’une multitude de rebondissements et de rencontres.

Mandela et Nelson raconte une belle leçon d’amitié où l’entraide est primordiale pour contrer les difficultés de la vie quotidienne.

NARRATION

À travers l’organisation de ce match de football, Hermann Schulz nous en dit long sur la société et les habitants de Bagamoyo, leur inventivité et leur réactivité: c’est le royaume de la débrouille! Les bonheurs et les peines sont également présentes dans le roman : on y lit la joie de vivre, l’ivresse de la liberté, la solidarité à toute épreuve, mais aussi les difficultés économiques. Hermann Schulz décrit le quotidien de ses jeunes héros et nourrit son texte de détails, créant ainsi une proximité entre le lecteur, les personnages et l'histoire qu'ils sont en train de vivre.

Le roman porte aussi sur la confrontation de deux mondes, celui des joueurs allemands et des joueurs tanzaniens, qui ont tout à gagner à se rencontrer, s’écouter et se respecter.

PARTI-PRIS DE LEDITEUR

La Collection Neuf propose des romans au format poche, sur des sujets très variés, des contes classiques aux histoires plus contemporaines.

 

 

 

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Le Yark

Bertrand Santini Illustré par Laurent Gapaillard éditions Grasset jeunesse, collection Lecteurs en herbe, 2011 76 pages ; 12,50€

« Parmi tous les types de Monstres qui grouillent sur la terre, l’Homme est l’espèce la plus répandue. Il en est une autre, cependant, plus rare et moins connue. C’est le Yark. »



L’HISTOIRE

C’est l’histoire d’un monstre qui dévore les enfants... mais seulement les gentils ! Son estomac fragile ne digère pas les vilains. Ce soir, il a très faim : le voilà parti aux quatre coins du monde pour trouver des enfants modèles à se mettre sous la dent. Une erreur d’inattention le conduit à avaler Jack, un méchant garnement, et cela le rend terriblement malade. Madeleine, la plus parfaite des petites filles, recueille alors le Yark pour le soigner et le remettre sur pieds. Aura-t-il envie de la croquer ?

NARRATION

Bertrand Santini propose aux jeunes lecteurs un récit impertinent, empreint de l’univers des contes. La relation entre le monstre et Madeleine permet une véritable réflexion sur les préjugés et leurs conséquences au quotidien. Le Yark voulait dévorer Madeleine toute crue, mais elle devient son amie : « Ah, l’effroyable dilemme ! Car le Yark aurait préféré mourir mille fois plutôt que de blesser Madeleine ». L’écriture de Bertrand Santini est fine, poétique, drôle, et ciselée de rimes : un conte à lire et à partager à voix haute.

ILLUSTRATION

Les illustrations en noir et blanc de Laurent Gapaillard, pleines de poésie et de tendresse, complètent à merveille ce roman original. Finement crayonnées à la manière des gravures anciennes, elles donnent vie à ce monstre poilu, ailé et griffu, et nous le rendent attachant dans sa monstruosité. Tant est si bien qu’une fois le livre refermé, on se couche en hâte en espérant recevoir une visite nocturne du Yark !

Le Yark est un livre à mettre entre toutes les mains, pour rire et frissonner. Les amateurs de confort apprécieront aussi sa douce couverture et son format tout-terrain !

PARTI-PRIS DE LEDITEUR

Lecteurs en herbe est une collection qui s’adresse aux lecteurs qui commencent à lire. Le rapport entre le texte et l’image y est privilégié pour faciliter la lecture.

 

 

 

 

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