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06 septembre 2013

Opération poésie !

C'est parti pour un tour des poètes plus que connus, deux folio et surtout des petits albums souples superbement illustrés ! Laissez la Muse de la poésie vous conduire ...


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Petites poésies pour jours de pluie et de soleil : De Edmond Jabès ; Illustré par Nicolas Thers : Un jour, on a reproché à Edmond Jabès de ne pas écrire pour les enfants. Un peu plus tard, il s'est mis à sa table et a composé les dix poèmes de ce recueil. Edmond Jabès aimait les enfants. Il se sentait très proche d'eux. Les rappels de l'enfance sont constants dans son œuvre. Né près du désert, il pensait que, lorsqu'on est perdu dans cet espace entre ciel et terre, les images de l'enfance, la mémoire de l'enfance ressurgissent. Pour pouvoir écrire, il devait faire le vide en lui et recréer, d'une certaine façon, le désert en lui...

 

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Paris-ci, Paris-là et autres poèmes : De Raymond Queneau ; Illustré par Dominique Corbasson : Les textes choisis pour cet ouvrage sont extraits des recueils Courir les rues, Battre la campagne et Les Ziaux. L'auteur dit : «Courir les rues n'est pas un recueil de poèmes, mais le récit d'allées et venues dans un Paris qui n'est ni le "Paris mystérieux" ni le "Paris inconnu des spécialistes". Il n'y est question que de petits faits quotidiens, des pigeons, du nom des rues, de touristes égarés...» Battre la campagne «fait suite à Courir les rues, explique-t-il. Les rues, si on les suit jusqu'au bout, mènent aux champs ou dans les bois. On y rencontre des paysans, des plantes, des animaux, mais la ville avance le long des routes nationales...» Dans Les Ziaux (eaux - yeux - ziaux), les mots et les sons jouent entre eux. Queneau s'amuse, il «écricomiparle».

 

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La pêche à la baleine : De Jacques Prévert ; Illustré par Henri Galeron : «À la pêche à la baleine, à la pêche à la baleine Disait le père d'une voix courroucée À son fils Prosper, sous l'armoire allongé, À la pêche à la baleine, à la pêche à la baleine Tu ne veux pas aller, Et pourquoi donc ?»

 

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Fables choisies : De Jean de La Fontaine ; Illustré par Daniel Maja  Avec ses Fables, La Fontaine s'inscrit dans une tradition multiple et universelle : la fable grecque en prose, suivie d'une brève moralité, avec Ésope ; la fable latine, brève, également en prose, avec Phèdre, ainsi que la fable orientale. Chez La Fontaine aussi les animaux discutent de morale, les hommes font les ânes... En apparence, il se place donc dans la lignée de ceux qui voient dans la fable un court récit destiné à enseigner la morale. Et le dédicataire du premier recueil n'est autre que le Grand Dauphin, le fils du roi alors âgé de sept ans ! Mais, sous des airs de récitations enfantines, se cache une peinture critique de la société du Roi-Soleil, qui grâce à son talent devient universelle. Et au-delà des histoires pour enfants sages, on découvre une réflexion profonde sur l'humaine condition.

 

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En sortant de l'école suivi de Le Cancre et de Page d'écriture : De Jacques Prévert ; Illustré par Jacqueline Duhême  «La poésie : faire exister ce qui n'existe pas. Poussez la porte des mots et vous entendrez sonner les cloches du réel, du possible, de l'impossible qui n'est pas français comme chacun sait.» Guy Goffette.

 

 

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Écrit sur la page : De Georges Jean ; Illustré par Nicole Baron, Bernard Giroud : «Ce recueil a été motivé par le plaisir de jouer avec les mots. Et, quand on joue avec les mots, on leur fait dire beaucoup plus de choses qu'ils n'en diraient dans l'usage de tous les jours, ce que savent faire les enfants qui comprennent souvent bien mieux que les grandes personnes que le "plaisir des mots" aide à mieux voir le monde, les gens, les saisons, et aussi à bien respirer ! Alors je ne peux pas affirmer que j'ai écrit ce recueil pour les enfants, mais c'est en pensant à eux, comme je le fais toujours, même en écrivant des poèmes plus "sérieux".» Georges Jean.

 

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Échos, disait-il : De Eugène Guillevic ; Illustré par Hélène Vincent  Au printemps 1985, Guillevic commence à écrire des tercets structurés autour de cette expression : «Disait-il». Il explique : «Cela se passait comme si j'entendais les choses et les êtres à la fois parler et se parler. Où que je sois, où que j'aille, je notais tout ce qui m'arrivait de ce que, très vite j'intitulai «Échos»... Je regroupai certains thèmes, animaux, insectes, fleurs, oiseaux, choses familières, éléments. Je montrai ces poèmes à Hélène Vincent qui, dans son travail de peintre, active formes et couleurs comme je le fais avec les mots. Ensemble, nous avons cru que c'étaient là des poèmes pour d'autres enfants que nous deux.»

 

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Chanson pour faire danser en rond les petits enfants… : De Victor Hugo ; Illustré par Philippe Dumas : Un choix de poèmes extraits de divers recueils échelonnés tout au long de la carrière du poète, des Ballades à L'Art d'être grand-père en passant par les Contemplations.

 

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Poèmes De Jean Cocteau  Illustré par Guillaume Chauchat Solaire, inventive, la poésie de Jean Cocteau, artiste aux dons multiples, est une ouverture aux autres et au monde. Pour découvrir ou redécouvrir la part d'un œuvre à la quelle Cocteau était sans doute le plus attaché.

 

 

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Poèmes : De Francis Ponge : Poèmes De Francis Ponge  Illustré par Jochen Gerner  Pourquoi les choses ? C'est leur présence têtue qu'interroge Francis Ponge. Pourquoi les mots ? Afin d'en déceler les qualités, les profondeurs, d'éclairer leur étrangeté et leur mystère. Un défi lancé au langage et à la poésie. «Un coquillage est une petite chose, mais je peux la démesurer en la replaçant où je la trouve, posée sur l'étendue du sable. Car alors je prendrai une poignée de sable et j'observerai le peu qui me reste dans la main après que par les interstices de mes doigts presque toute la poignée aura filé...». Les poèmes de Francis Ponge sont recommandés par le ministère de l'Éducation nationale en classe de 3e.

 

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