Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Page d'accueil

27 août 2009

Momo

couv momo.jpg

Michael Ende

Traduction Corinna Gepner

Bayard jeunesse, collection Estampille - 13,90 E.

 

Les éditions Bayard jeunesse nous permettent de (re)découvrir ce magnifique roman de Michael Ende paru pour la première fois en 1973.

Momo, petite fille sans âge et sans famille, s'est installée dans un amphithéâtre en ruines près d'une ville, après s'être échappée de l'orphelinat. Les citadins sympathisent avec elle et décident de l'aider, en lui aménageant la cavité de la scène ; chacun lui apporte à manger, tandis qu'elle apporte bonne humeur et réconfort. Tout le monde apprécie cette enfant, qui vit avec peu de choses comme Diogène dans son pithos. Beppo le balayeur et Gigi le conteur deviennent ses meilleurs amis. Dotée d'un humanisme hors pair, Momo sait écouter les autres et offrir de son temps. Elle est devenue une sorte de Pierre de patience : les gens vont se confier facilement à elle quand ils en ressentent le besoin.

Mais l'arrivée des messieurs gris va bouleverser la ville.

Ces hommes gris portant toujours chapeau et cigare existent grâce à la collecte qu'ils font du temps humain. Ils proposent aux habitants d'ouvrir un compte Epargne Temps. Il faut alors optimiser l'utilisation de son temps et ne plus le perdre à bavarder ou aider son voisin. Momo se retrouve seule ; il lui faudra l'aide de Maître Hora et de sa tortue Cassiopée pour tenter de rétablir la situation.  

Ce roman dénigre une société dans laquelle tout le monde court après le temps sans regarder autour de lui. Toutes les richesses de l'humanité sont réunies dans cette aventure fantastique et originale. Il en existe une adaptation cinématographique de Johannes Schaaf sorti en 1986.

 

Claire Bretin

Publié dans #romans junior, +critiques des libraires | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook

Les commentaires sont fermés.