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Les Gentlemen de la nuit
Gulf Stream offre aux jeunes lecteurs la version poche de son Courants Noirs !
Et on l'aime toujours autant. Superbe couverture !
Découvrez l’île de Wight et la bande Curtis : Ebenezer le père, Conan et Jarrod les fils et Elizabeth la fille. Autour d’eux gravitent toute une série de personnages bien campés, de l’aubergiste aux mains baladeuses, à l’instituteur du village (comptable des gentlemen de la nuit) en passant par le médecin de l’île nouvel arrivé Gabriel Howard, et enfin les requins (surnom donné aux douaniers par les contrebandiers). Des coups qui tournent à la catastrophe, des accidents, des caches, un mort, un traître, un évadé, le mystérieux Georges… autant de mystères et d’évènements de personnages autour desquels et avec qui Béatrice Nicodème tisse sa toile pour nous raconter une histoire passionnante.
La famille Curtis saura-t-elle se remettre des coups durs qui la frappent ? Que cachent Thomas et Gabriel Howard ? Qui a intérêt à trahir et à tuer ? Autant de questions auxquelles il vous faudra répondre en découvrant ce nouveau roman en plein dix-huitième siècle.
On retrouve avec bonheur Béatrice Nicodème qui avait signé un des premiers romans de la collection, l’excellent : Ami, entends-tu…
De nouveau un excellent roman et un très très bon moment de lecture captivante !
Jean-Luc
Les gentlemen de la nuit ; Béatrice Nicodème ; Editions Gulf Stream,
collection Courants noirs, août 2010, 13,5€ ; version poche 2 juin 2016, 6,5 €
06 juin 2016 | Lien permanent
Nouveauté roman : Larmes tome 1
La nouveauté des éditions Bayard Jeunesse ! Le nouveau Lauren Kate
Larmes tome 1 : Eurêka, 17 ans, l’ignore, mais elle est en danger de mort. Les Seedbearers, qui savent contrôler le vent et les courants marins, essaient de la tuer depuis sa naissance. Alors que la jeune fille traverse un pont en voiture avec sa mère, une vague immense surgit et précipite le véhicule dans la mer. Sa mère meurt, noyée, mais Eurêka est sauvée par Ander, un Seedbearers, qui a préféré désobéir à sa famille plutôt que de laisser mourir celle dont il est tombé amoureux en l’observant au fil des années... Histoire d’amour, aventure fantastique et mythologique, destins extraordinaires, et magie noire. Ce premier tome de la nouvelle trilogie de Lauren Kate a une atmosphère envoûtante et déroutante. Son héroïne, vulnérable et attachante, est déjà suivie par une communauté de fans très actifs sur Facebook (12 000 fans), qui attendent cette sortie avec impatience ! Bayard Jeunesse
30 mai 2014 | Lien permanent
Le roman historique débarque aux Imaginales d'Epinal
Les romans historiques font une entrée remarquée au festival des mondes imaginaires et on ne peut que s'en réjouir. L'occasion pour nous de remettre un petit coup de projecteur sur une collection que nous aimons beaucoup : Courants Noirs de chez Gulf Stream. En cliquant sur les visuels de couvertures vous pourrez retrouver les chroniques des romans que nous avons lu et aimé...
... et dans lire la suite (et oui on ne peut pas tout lire...) les autres titres de la collection. Belles découvertes.
26 mai 2011 | Lien permanent
Nouveauté poche : Fleur de dragon
Le retour en poche d'un Courant Noir : Jérome Noirez deuxième round : Fleur de Dragon
Japon, 1489.
Officier de justice, Ryôsaku se voit confier par le shôgun la mission de poursuivre de mystérieux criminels qui traversent une partie du pays en laissant derrière eux des cadavres de samouraïs. Pour accomplir sa tâche, Ryôsaku sera aidé de trois jeunes samouraïs d’une quinzaine d’années, Kaoru, jeune coq et peureux ; Keiji, adolescent tourmenté ayant déjà tenté de se faire seppuku ; Sôzô, joueur de biwa qui rêve de devenir compositeur. Dans un pays sombrant dans la guerre civile, en compagnie de trois adolescents maîtrisant l’art du sabre, mais hantés par un passé douloureux, Ryôsaku traque sans merci ces tueurs insaisissables.
Intrigue policière et roman d’apprentissage, Fleurs de dragon entraîne le lecteur dans un monde mouvant, peuplé de moines aveugles, d’un monstre légendaire et de fillettes se prenant pour des ninjas, un monde sombre où est enfoui un terrifiant secret…
20 mai 2015 | Lien permanent
Vous ne tuerez pas le printemps
Un Courants Noirs, le nouveau Béatrice Nicodème : un roman écrit de manière magistrale qui nous entraîne dans le monde des services secrets et des réseaux de la Résistance !
Coup de coeur indispensable en ce 8 mai 2014 !
Comme à son habitude Béatrice Nicodème nous entraine dans un roman totalement maîtrisé. D’abord parce qu’elle écrit remarquablement bien, qu’elle est particulièrement bien documenté (le roman historique pouvant vite se révéler un piège particulièrement efficace) et qu’elle sait nous entrainer dans une histoire qui devient la notre avec aussi beaucoup d’humour.
Dans ce Vous ne tuerez pas le printemps, vous ferez la connaissance d’Elaine, jeune franco anglais qui va s’engager dans les services secrets anglais et venir sur le terrain afin d’aider un réseau de résistance en tant qu’opératrice radio (pas le poste le moins dangereux quand on connaît la très courte espérance de vie des personnes qui ont occupé ce poste).
Au fil des pages on découvre l’entraînement spécifique, la réalité du terrain, les compromis, les questions que les uns et les autres se posent face au conflit. Les raisons de l’engagement, qui vues d’aussi loin aujourd’hui semblent évidentes, pour les bonnes ou les mauvaises raisons… nous montrent combien la situation fut compliquée à gérer et qu’on est bien loin du héros légendaire près à tout pour tout.
Un roman qui se lit comme un polar, pris dans un univers clos, celui du renseignement et du réseau qui fait qu’on ne voit presque rien du reste, ce qui donne un rythme et un ton si particulier qui rendent le roman impossible à lâcher.
Un excellent titre d’une grande humanité, avec des personnages traités en profondeur et précision, attachants et terrifiants. Un grand roman qui montre les forces et les faiblesses de cette époque, le dévouement de certains grâce à l’action desquels nous sommes encore libres aujourd’hui.
Un roman magnifique à dévorer sans attendre
Jean-Luc
Vous ne tuerez pas le printemps
Béatrice Nicodème
Editions Gulf Stream, collection Courants Noirs,
9 janvier 2014, 15 €
08 mai 2014 | Lien permanent
Les noces vermeilles
Coup de coeur !
Les noces vermeilles ; Béatrice Egémar ; Editions Gulf Stream,
collection Courants Noirs, 6 janvier 2011, 13,5 €
C’est Louise de Maillé qui prend la parole dès le début de ce nouveau roman de la collection Courants Noirs de Gulf Stream. Cette jeune fille noble raconte dans son journal cet été bouleversant de l’année 1572, été où elle a rejoint Paris pour le pense-t-elle retrouver sa sœur Gabrielle rentrée quelque temps plus tôt au service de Catherine de Médicis. Mais son arrivée à Paris coïncide également avec le mariage d’Henri de Navarre avec Marguerite de Valois. Tout Paris, toute la cour vibrent de haine et d’hostilité à ce projet, poussés à la violence et au rejet par le parti des Guises et les catholiques les plus ultras. Mais très vite le drame va frapper Louise et sa famille tout d’abord avant de tourner au massacre que vous connaissez : la Saint Barthélémy.
Louise réclamée par la reine mère pour remplacer sa sœur, va tout mettre en œuvre pour découvrir qui a tué sa sœur et va se retrouver plongée bien malgré elle dans l’un des moments les plus durs de notre histoire.
Vous l’aurez compris, cette fois-ci Béatrice Egémar a bel et bien abandonné l’Egypte pour nous plonger avec délice dans la France des guerres de religions. La plume est fluide, l’histoire racontée bouleversante, les personnages réels ou inventés cohérents et forts bien campés. La tension monte de pages en pages, dès les premières lignes on est pris au piège redoutable de ce récit. On tremble avec son héroïne, on découvre la cour, les complots, les mœurs de l’époque, la folie meurtrière, les mœurs violentes et une partie de la vie de l’époque. Tout est une réussite dans ce roman. C’est vraiment excellent.
Plongez dans ces Noces Vermeilles avec délice, une fois commencé,
vous ne pourrez plus vous arrêter.
Jean-Luc
10 janvier 2011 | Lien permanent | Commentaires (1)
Antoine GUILLOPPE le 3 février 2010
La librairie jeunesse vous invite à venir rencontrer
Antoine GUILLOPPÉ (auteur - illustrateur)
le mercredi 3 février de 14 h à 18h
pour une séance de dédicace à la librairie jeunesse
(rencontre organisée en partenariat avec l'Inspection académique du Doubs)
Antoine Guilloppé est né en 1971 à Chambéry et vit actuellement à Montrouge, dans la région parisienne.Il a perfectionné son coup de crayon à l’école Emile Cohl de Lyon. Il se dirige donc vers l'édition jeunesse et y trouve là un moyen d'exprimer ce qu'il ressent et ce, sans jugement.
Les grandes silhouettes découpées d'Antoine Guilloppé
Plusieurs des livres d'Antoine Guilloppé sont peuplés de grands animaux solitaires. Souvent sans texte, ces albums entièrement conçus à partir de découpages, projettent leurs silhouettes inquiétantes ou solitaires dans des décors sauvages et contrastés.
Ainsi, le phoque de Grand Blanc, le corbeau de Grand Corbeau, le surprenant loup de Loup Noir ou encore la chouette qui trône sur la couverture de l'album Prédateurs ! La technique restitue la majesté des formes, l'élégance des êtres. Instaure, selon les circonstances, une atmosphère solennelle ou menaçante.
Antoine Guilloppé compte dans sa bibliographie une vingtaine d'albums réalisés seul comme Les Dents de ma maman, Grand Blanc (Éditions Casterman, 2009), la série des contes zen autour du personnage d'Akkiko (Éditions Philippe Picquier), Prédateurs (Thierry Magnier, 2007) ou avec un auteur comme Béatrice Fontanel (Grand Corbeau, Éditions Sarbacane, 2007), Ghislaine Roman (Un Jour, deux jours... Éditions Milan Jeunesse, 2007).
Il a aussi illustré de nombreuses couvertures de romans pour les éditions Thierry Magnier, Philippe Picquier ou encore Rageot.
Christophe Fourvel
Extraits d'une interview d'Antoine Guilloppé sur son site que je vous invite à visiter :
http://antoine-guilloppe.com/index.htm
"Je n'ai jamais pu me contraindre à n'explorer qu'une seule technique. Chaque sujet mérite qu'on se penche sur son traitement."
Prédateurs et L'heure du bisou font la démonstration que vous traitez avec un égal bonheur la couleur et le noir et blanc. Que préférez- vous?
J'ai commencé ce métier en occultant totalement la possibilité de faire du noir et blanc. En regardant la production générale de l'édition jeunesse il m'est apparu évident que la couleur tenait une grande place et que c'était représentatif de l'idée que l'on se fait d'un livre pour enfant. Je n'ai, d'ailleurs, rien contre cette idée mais disons qu'il me fallait trouver une alternative à ce courant. Trouver une faille qui corresponde à mes envies. Je ne pouvais pas traiter « L'heure du bisou » en noir et blanc.Il me fallait un traitement doux et chaleureux que ne m'apportait pas l'encre de Chine. Quant à « Prédateurs » je voulais des images inquiétantes et belles à la fois, jouer sur cette séduction mâtinée de répulsion .J'adore cette idée !
L'encre noire reflète immédiatement sur le papier ce que j'ai dans la tête.C'est très étrange pour moi, peut-être ne vois-je la vie qu'en noir et blanc et je ne suis pas au courant ?
L'absence de texte dans Prédateurs : contrainte ou liberté?
Totale liberté, j'avais déjà exploré ce chemin dans « Loup noir » (éd. Casterman) et le plaisir que j'en avais retiré avait été complet. Les échos des lecteurs mais aussi des professionnels du livre m'ont confirmé la justesse de ma démarche. Ma seule contrainte est celle de trouver une narration fluide en y insérant volontairement quelques zones d'ombres pour forcer le lecteur à faire appel à ses sensations, à être concentrer. L'émotion doit venir d'elle-même, je recherche une réaction spontanée, les mots viennent après.
C'est un pari que je prends avec les enfants, je suis resté très joueur. Je ne suis pas le seul à faire ce pari, Sara l'a fait bien avant moi.
Toujours dans Prédateurs, le chat, le mulot et la chouette sont alternativement noirs et blancs . Comment construisez- vous cette alternance, sans qu'elle nuise à la compréhension du texte?
C'est amusant que vous me parliez de texte sur cet album, c'est avant tout un parti pris graphique, mon souci étant de rester très « lisible ».
J'avais fais le choix dans « Loup noir » de jouer avec les codes classiques de nos peurs enfouies, à savoir, le loup est noir quand il est menaçant et blanc quand il est rassurant. Et puis certaines réflexions ambigües de personnes m'ont amené à me débarrasser de ces codes pour « Prédateurs ». Tout d'abord pour éviter ce type de remarques qui vont à l'encontre de mes idées, et puis aussi pour appuyer l'idée, si l'album est lu dans ce sens, que chaque animal est un prédateur à son niveau. Le chat apparaît blanc ou noir, indifféremment de la notion de bien ou de mal, son but étant juste de se nourrir. Je le dis tout de suite, ce n'est pas une métaphore sur l'édition ou l'auteur serait la souris bien entendu.
Oui, il est encore possible de séduire sans mots avec seulement du noir et du blanc.
Pourquoi le choix de mélanger noir et blanc et couleur, trait et surfaces colorées dans « Les babouches d'Abou Kassem »?
C'est une technique que j'avais inauguré avec « Akiko la curieuse » (éd. Ph. Picquier) qui est idéale pour moi car je peux ainsi faire appel à mon envie de noir mais sans me fermer les portes de la couleur. L'image où Abou Kassem est jeté au cachot est représentative de la direction artistique que je veux prendre. Le noir participe à l'angoisse qu'inspire le lieu mais le personnage est en couleur pour que le lecteur ne le perde jamais de vue. Et puis je dois reconnaître que l'esthétique qui s'en dégage me plaît énormément.
Vous travaillez avec de multiples éditeurs. Est-ce une façon de préserver une liberté ou de favoriser une création diverse?
Tous les auteurs sont libres, c'est le refus de chaque éditeur à un projet qui me pousse vers un autre. J'ai finalement compris que ce n'était pas un auteur que les éditeurs accueillent mais un projet d'auteur. Et finalement cette politique convient assez avec ma façon de travailler. Elle me permet d'assouvir plusieurs envies à la fois, c'est parfait.
01 février 2010 | Lien permanent
Nouveauté Sarbacane : Emmett Till
Un album essentiel à découvrir cette semaine !
Emmett Till : Derniers jours d’une courte vie. Un livre édifiant, salutaire et nécessaire. Pour ne jamais oublier. De nos jours, un homme blanc, jeune journaliste, questionne un vieux musicien noir. En fait il s’intéresse assez peu au blues : il voudrait savoir quels ont été – 60 ans plus tôt – les liens du musicien (alors âgé de treize ans), avec Emmett Till. Et le bluesman, non sans émotion, accepte de parler, et de remonter le temps…
… Quand Emmett Till, jeune adolescent noir de quatorze ans venu de Chicago passer ses vacances chez Moïse son grand-oncle, descend le 24 août 1955 du train en gare de Money dans le Mississippi, il ne sait pas encore qu’il va vivre les cinq derniers jours de sa courte vie.
Il aura eu la malchance de pénétrer dans une épicerie réservée aux Blancs et de se comporter de « manière provocante » vis-à-vis de Carolyn, épouse de l’épicier, Roy Bryant.
Mis au courant de « l’affront », Roy, accompagné de son demi-frère Milan, part dans une chasse à l’homme qui finira tragiquement. Après avoir kidnappé Emmett, ils le tortureront avant de le jeter dans l’eau de la rivière. Ils seront plus tard acquittés et se vanteront de leur « exploit » dans la presse. Sarbacane
Illustrations © éditions Sarbacane. Tous droits réservés.
03 avril 2015 | Lien permanent
Vitrine et table Quinzaine Sorcières Architecture !
18 mai 2013 | Lien permanent
Le bouclier de Gergovie
Partez à la découverte de Gergovie, et faites la connaissance
de deux jumeaux pas comme les autres, terriblement attachants !
Vivez la bataille de Gergovie en direct derrière les fortifications gauloises...
Le bouclier de Gergovie ; Gérard Streiff ;
Editions GulfStream, collection Courants Noirs, 1é mai 2011, 12 €
Velléda, épouse de Lug, et mère de Taranis et d’Epona les jumeaux a disparu. Introuvable, il va falloir vivre avec cela désormais. Nous sommes dans la ville de Gergovie. On entre peu à peu dans ce roman à la découverte de la Gaule en pleine ébullition. Très vite les troupes « unifiées » par Vercingétorix arrivent dans la cité, suivies de près par les troupes de Jules César qui vont mettre en place le siège de la ville. C’est dans cette atmosphère survoltée qu’on découvre peu à peu, la vie, les préoccupations des populations gauloises, leur jeux, leur vie quotidienne. Les deux jumeaux jouent bien évidemment un rôle essentiel dans ce court roman (l’un des plus courts de la collection) et leurs aventures, leur curiosité, vont nous permettre de visiter le camp des romains, de louvoyer dans les défenses gauloises, et leur donner la possibilité de faire une découverte qu’ils ne croyaient plus possible !
Ce roman de Gérard Streiff se lit d’une traite et nous plonge dans une guerre des Gaules plus vraie que nature. L’atmosphère y est particulièrement bien rendue et on ne lâche pas le livre une fois commencé. Pour tous les amateurs de belles histoires sur fond historique : redoutablement efficace.
Jean-Luc
08 août 2011 | Lien permanent