la belle Hélène / Nouveauté août 2014

Un jour une reine de l'Hellespont fit un rêve étrange et inquiétant. Au matin pourtant ses craintes s'effacèrent. La reine était Hécube, reine de Troie, mère du futur Paris...
le destin d'une ville et d'un peuple était en marche ! 

 

Hécube rêve cette nuit là, elle a eu du mal à s’endormir, elle qui est à terme et attend la naissance de son enfant. Et quand elle a enfin trouvé le sommeil, c’est pour rêver qu’elle accouchait d’une torche et que celle-ci mettait le feu à toute la ville de Troie. Au matin alors qu’elle a tout raconté à son roi Priam, Hécube ne sait pas encore qu’elle vient sur l’avis des devins du palais de condamner son enfant.

Pourtant le destin, une ourse vont en décider autrement et le jeune enfant désormais appelé Paris par celui qui aurait du le tuer va grandir et devenir un jeune berger puissant et séduisant.

Mais un jour Zeus le tout puissant rendu fou de ne pouvoir séduire une nymphe décide de la marier à un mortel et c’est lors du mariage que le sort d’Hélène, de Paris et de la ville de Troie. Furieuse de ne pas avoir été invité, la déesse de la discorde apparaît en pleine fête et lance une pomme : A la plus belle !

Le destin s’accélère alors et Paris va être mis à contribution, malgré les mises en gardes de sa sœur Cassandre.

On retrouve cette histoire de la belle Hélène avec grand plaisir, juste avant l’épisode de la guerre de Troie, sous la plus d’Hélène Montardre qui sait comme personne nous entrainer dans cette mythologie grecque aux histoires pleines de surprises et de rebondissements. A dévorer sans hésiter ! Une excellente collection, on ne le dira jamais assez pour les juniors qui leur permettra de découvrir la mythologie et tout un pan de notre histoire et de notre culture. Indispensable.

 

Jean-Luc

 

La belle Hélène
Hélène Montarde
Illustrations : Benjamin Bachelier
Editions Nathan Jeunesse, Petites histoires de la Mythologie,
21 août  2014, 4,95 €

 

 

QLS et Fête du Livre jeunesse de Palente : Petites et Grandes Histoires des animaux disparus

Juste vous dire : chapeau bas ! Et clic....

 

 

 

 

Le choix de :  L'Autre Rive, Nancy : Petites et Grandes Histoires des animaux disparus de Hélène Rajcak et Damien Laverdunt –Actes sud Junior

 

Avec en prime à Besançon à Palente : exposition des illustrations originales de Hélène Rajcak et Damien Laverdunt, tirées de l'album. Du 23 au 28 mai 2011

A voir : Actes Sud Junior : Puces Circus

En octobre prochain chez Actes Sud Junior,
  Hélène Rajcak et Damien Laverdunt seront de retour ! 

 

Puces Circus 

 

 

 

Bienvenue au PLUS GRAND PETIT CIRQUE du monde ! Seize artistes exceptionnels pour dix numéros à couper le souffle, parmi lesquels : Béatrix la puce-canon, Céleste la funambule sur fil à couper le beurre, Lili la dompteuse d'araignées, Shakunti la puce fakir ensorceleuse de lacets ou encore les soeurs Siphonoff, trapézistes de poche qui défient les lois de la gravité.

Un album d'Hélène Rajcak et Damien Laverdunt

Marie-Hélène Delval répond à nos questions...

Marie-Hélène Delval est l'une des figures des éditions Bayard depuis de longues années. Aujourd'hui auteur reconnue de nombreux romans et notamment de la série à succès des Dragons de Nalsara, elle a accepté à quelques jours de son départ en retraite fin décembre de répondre à quelques unes de nos questions (en relisant je me rends compte que j'en ai oublié beaucoup en route). Qu'elle soit sincèrement remerciée pour sa grande disponibilité, sa gentillesse, ses réponses et son talent...

Mais que les fans se rassurent, vous allez le voir, elle n'est pas prête encore
à nous abandonner totalement. 

 

 

 Bonjour Marie-Hélène Delval, vous êtes un auteur connu, reconnu, comment vous présenteriez vous ?

Comme quelqu’un qui a découvert très tôt le pouvoir qu’ont les mots de provoquer l’émotion, et qui a eu envie, un jour, d’ajouter sa petite musique à celle de tant et tant d’auteurs…

 

 Vous êtes un auteur très prolifique… pourquoi écrire ? Depuis quand ?

Pas si prolifique que ça ! Trouver le temps d’écrire quand on a un autre métier, ce n’est pas facile ! Mais, au bout de plus de 30 ans d’écriture, les petits ruisseaux font les grandes rivières… Le  désir d’écrire m’est venue de l’émerveillement que me procurait certaines histoires que je lisais à haute voix à mes enfants quand ils étaient petits : comment pouvait-on, avec des mots si simples, créer autant d’émotion, de poésie… ? J’ai eu envie d’essayer à mon tour, et j’ai compris alors que c’était « mon mode d’expression », la part en moi qui pouvait participer même de façon minuscule, à la « création du monde ».

 

Vous avez beaucoup écrit pour les plus jeunes avec les collections j’aime lire… Vous avez été rédactrice en chef de Pomme d'Api, Les Belles Histoires et Popi de 1986 à 1992, vous êtes actuellement directrice littéraire à Bayard Editions.

Toujours Bayard ? Une histoire d’amour ?

Vous êtes un pilier de la maison, difficile d’imaginer Bayard sans quelque part une petite place pour Marie-Hélène Delval ?

La réponse à la première partie est dans la précédente : d’abord le désir d’écrire pour les très jeunes, pour essayer de « faire du beau » avec du simple !

Bayard, une histoire d’amour et de fidélité, certainement. Ça a commencé dans l’enfance, avec la lecture toujours recommencée d’un recueil de l’année 1911 ( sic ! ) d’un des premiers magazines de Bayard pour la jeunesse, qui s’appelait « l’écho du Noël ». Plus catho, tu meurs ! Mais il y avait des romans tellement bien écrits, tellement haletants ! Plus tard, j’ai acheté pour mon plus jeune frère le premier n° de Pomme d’Api (mars 1966). Puis mes enfants ont été abonnés. Puis j’ai trouvé un jour dans le cahier pour les parents une annonce : Bayard cherchait des « mères de famille » pour faire la promo des revues jeunesse dans les écoles. C’est ainsi que j’ai fait mes premiers pas « dans la maison » ! L’écriture est venue alors, puis l’entrée à la rédaction de Pomme d’Api… et le reste !

À la fin du mois, je pars à la retraite, mais j’ai déjà un gros programme de traduction qui m’attend. Et j’espère avoir un peu plus de temps pour « faire avancer » les Dragons de Nalsara  !

 

Avant les dragons de Nalsara vous aviez déjà fait une incursion dans le monde du fantastique avec les Chats : d’où vous vient cette envie ?

 

Les différentes facettes du fantastique m’ont toujours intéressée, sans doute parce que c’est le genre métaphysique par excellence. On s’offre un voyage hors du quotidien tout en traitant de « choses graves » : la dualité du bien et du mal (on voit dans le n° 10 Cham tenté par « le côté obscur de la force », si j’ose ainsi m’exprimer !), la relation entre la mort et la vie, le difficile travail de devenir soi… Mais, avant tout, on est dans le plaisir du conte. D’ailleurs, les lecteurs attentifs peuvent repérer dans certaines pages des références à peine déguisées à La Belle et la Bête de Cocteau, mon film fétiche !

  

Les dragons de Nalsara ? Pourquoi ? D’où est venue l’idée ? Depuis quand ? Savez vous où vous allez ?

L’idée d’écrire ce qui était d’abord dans ma tête un roman unique pour des lecteurs d’âge J’Aime Lire m’est venue en rencontrant des classes de CE1-CE2 qui avaient adoré le film ERAGON. Les enfants avaient envie de lire le livre, mais il n’était pas à leur portée. Après avoir traduit L’Aîné, j’étais à fond dans cet univers de Fantasy ; j’ai voulu tenter de rendre ce genre accessible aux plus jeunes. C’est ainsi que j’ai créé l’île aux Dragons et ses habitants, Cham, Nyne et leur père, le grand éleveur de dragons du royaume. Et c’est sur l’instigation d’Elisabeth Sébaoun, notre directrice éditoriale, que j’ai envisagé ensuite d’en faire une série.

Comme pour tous mes romans, je suis partie complètement à l’aventure ! Je n’ai jamais de plan, juste des grandes lignes. Une fois que les personnages se mettent à exister, j’ai toujours l’impression que ce sont eux qui décident des événements. Il y a une sorte de logique interne à l’histoire qui se met d’elle-même en place, c’est fascinant ! J’ai bien fait rire mon éditrice, Charlotte Mériaux, quand j’ai surgi un matin dans son bureau en clamant : « ça y est ! Je sais ce qui est arrivé à la mère des enfants ! »  

Bien sûr, je reviens parfois en arrière pour affiner ou corriger des détails, ajouter des informations devenues nécessaires pour la continuité du scénario. Heureusement que j’ai de l’avance ! J’achève actuellement le 14^ème, alors que le 10^ème est sorti récemment. Ça me donne une marge de sécurité.

 

Vous nous avez dit que les prochains tomes seraient plus longs. C’était l’une des questions de départ : pourquoi pas plus long ? Et à quand un roman pour les plus grands ?

Au départ, des épisodes de 50000 signes, pour des lecteurs à partir de 8 ans, c’était une longueur équilibrée : ni trop long, ni trop court. Et les enfants plus grands, ceux que l’on dit « en difficulté avec la lecture » ne sont pas effrayés par l’épaisseur des livres. Du coup, ils ne se rendent pas compte qu’en ayant lu déjà 10 volumes, ils en sont à 500000 signes, la longueur d’un gros roman !!! Mais mes premiers lecteurs ont grandi depuis le début de la série. Ils auront peut-être envie de « plus ». Et ça me donne un espace plus large où faire évoluer mes personnages.

 

Vous êtes également traductrice de très nombreux titres pour Bayard : Mary Pope Osborne (cabanes magiques) ; l’Épouvanteur ; et Eragon… Est-ce que cela a une influence sur vos écrits sur votre imaginaire ? Comment ?

Comment fonctionne un traducteur ?

 

L’imaginaire des autres ne peut que vous enrichir. Ça se mêle à tout ce qu’on « engrange » par ailleurs, dans ses lectures, au cinéma, en voyage, dans toutes les rencontres et expériences de la vie. C’est là-dedans qu’on puise – plus ou moins consciemment, d’ailleurs – pour écrire. En réalité, on n’invente rien. On ne fait que transposer dans ses histoires les éléments, les émotions de la « vraie vie ».

Quant à mon idée du « traducteur », c’est quelqu’un qui interprète – au sens quasi musical du terme - en français un texte écrit dans une autre langue, de sorte que les lecteurs aient accès non seulement au sens, mais aussi, autant que possible, à la « vibration » particulière de l’original.

 

Vous partez en retraite fin décembre 2010. Vous allez nous manquer. Vous n’allez pas arrêter d’écrire au moins ?

 

Ben non… ! Je compte même avoir plus de temps pour écrire. Si Cabane magique, l’Épouvanteur et Eragon 4 (on attend le texte…) réunis ne me prennent pas toute mon énergie !!!

 

Propos recueillis par Jean-Luc Clerc

Le retour d'Hélène Montardre avec le tome IV d'Océania

On ne l'attendait plus : il arrive enfin !

 

 

 

" Dans un futur proche, le réchauffement climatique et la montée des eaux bouleversent la face du monde. L’avenir de l’humanité dépend de rares scientifiques éparpillés à la surface de la planète et de quelques résistants réunis autour de Flavia, une jeune fille qui communique avec les oiseaux.

Une tétralogie où le fantastique se mêle étroitement
aux grandes questions environnementales de notre temps."

Tome IV : le murmure des étoiles

 

 

" Sillonnant le Pacifique Nord sur le brick goélette Samantha, Flavia, sa mère Eva et leurs proches sont faits prisonniers par Peter Mallox, qui cherche à s’emparer de la clé alpha renfermant le secret d’une énergie nouvelle. Flavia et Chris parviennent à s’échapper  sur un scooter des mers. Leur but : rejoindre la base scientifique de Landvik où ils espèrent retrouver les leurs…"

 

Tome I : La prophétie des oiseaux

 

 

" Face à l’océan qui menace de noyer l’Europe, Flavia quitte son village sur la goélette du capitaine Blunt pour se réfugier aux Etats-Unis. Tombée à l’eau près de la gigantesque digue qui protège New York, elle est sauvée par Chris et tombe amoureuse de lui. Découvrant que ses parents – des scientifiques à la tête de la mission Oceania – sont encore vivants, elle se jure de les retrouver…"

 

 Tome II : Horizon blanc

 

 

" Revenue en Europe sur les traces de son passé, Flavia découvre un continent pris dans les glaces. Accompagnée d’Anita, de Roberto et d’oies des neiges, elle gagne en traîneau la base secrète de Landvik où elle doit remettre à des scientifiques la clé alpha riche des savoirs de l’humanité. Mais cette clé ne peut être lue sans… sa sœur jumelle, Amalia ! Tandis que Chris l’attend à New York avec Amalia, Flavia se confronte à son passé familial. "

 

 

 Tome III : Sur les ailes du vent

 

 

" Malmené par les courants et guidé par les oies, le brick goélette Samantha conduit Flavia dans les eaux turquoise du Pacifique jusqu’à l’île préservée de Laluk. Là où l’attend la vérité sur son passé.
Pendant ce temps, sans nouvelles de Flavia, Chris, Tommy et Amalia craignent le pire... "

Source Rageot

 

 

Oceania
Tome 1 : La Prophétie des oiseaux
Tome 2 : Horizon blanc
Tome 3 : Sous les ailes du vent
Tome IV : Le murmure des étoiles
Hélène Montardre
Editions Rageot, 2007, 2008, 15 €
Et en Poche chez le même éditeur pour les trois premiers tomes, 2009, 2011 (pour le IV) 7,9 €

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Animalia

Pour les vacances rien de tel qu'une petite ballade dans la nature : avec ce livre pop-up d'un format inusité et formidable vous allez pouvoir préparer toutes vos excursions 

 

 

Coup de coeur pour une petite merveille !

Arnaud Roi / Hélène Rajcak

Clic ! 

20ème fête du livre de Palente : ” tu me fais tourner la terre”

Du 23 au 28 mai 2011 prochain sur le thème de l'environnement

  

 

 

Pour tout savoir cliquez sur lire la suite et sur ce lien  ! Il y aura notamment de nombreux auteurs et illustrateurs que nous aimons beaucoup et une exposition notamment des originaux d'un livre génial...

En ouverture de cette 20ème édition, nous accueillerons Denis Cheissoux, journaliste à France Inter, et producteur des émissions " L'as tu lu mon petit loup" et " CO2 mon amour". Il animera une table ronde sur le sujet de l'éducation à l'environnement et le livre jeunesse et ce, le lundi 23 mai à 16h30. Autour de la table : des acteurs de l'éducation à l'environnement, la directrice de la collection à petits pas chez Actes Sud Junior, une auteur jeunesse : Véronique Corgibet.
 
D'autres points forts durant cette manifestation :

• l'exposition des originaux du livre d'Hélène Rajcak " Petites et Grandes Histoires des Animaux Disparus" qui a obtenu le prix Terre en Vue
  
   
• le salon du livre ouvert les mercredi 25, vendredi 26 en fin d'après midi et le samedi 28 mai avec deux éditeurs à l'honneur : Actes Sud Junior et les éditions Cêtre.
  
   
• des auteurs et illustrateurs présents pour rencontrer les lecteurs et se prêter au jeu de la dédicace :
   
• • Zaü
  • Clothilde Perrin
  • Isabelle Simon
  • Philippe Barbeau
  • Catherine Stern
  • Davide Cali
  • Coralie Saudo
  • Hélène Rajcak
  • Maxime Peroz
  • Marjorie Pourchet
  • Béatrice Guillemard
  • Thierry Périssé
  • Sandrine Beau
  • Jean Louis Clade
  • Patrice Raydelet
    
    
    
    
• La grande exposition de plus de 50 projets réalisés tout au long de l'année par les plus petits (crèches), les scolaires et les adultes.
  
   
• Des ateliers : de la découverte de l'environnement à la pratique du slam
  
   
• et enfin des spectacles jeunes public: les contes nature de "la compagnie du Jour qui Vient", Mauvaise Graine de "la Compagnie à", Aagun par la compagnie Théarto, Pluie par la cie "un chateau en espagne", et une performance de l'illustrateur Zaü.
  
  
  

La fête du livre se clôturera par la vente annuelle des livres des bibliothèques municipales de Besançon.

Les mondes invisibles des animaux microscopiques

 Un album documentaire absolument génial à se procurer de toute urgence ! 

 

De quoi est constitué le plancton ? Que se passe-t-il sur les plages  et / ou dans les fonds marins si mystérieux ? Et dans notre lit et sur notre peau, jusque dans notre cuisine, il y en a partout, minuscules, parfois parasites, parfois bien utiles… Plus de dix entrées pour pénétrer les mondes invisibles des animaux microscopiques et oublier comme le dit fort à propos la préfacière, enseignante et chercheuse au Muséum nation d’Histoire naturelle : « oubliez le dégoût et émerveillez vous !

Et c’est exactement ce que l’on ressent à la lecture et à la découverte de ce superbe album grand format. Côté texte, la langue est riche et belle et le vocabulaire scientifique nombreux. Pas de panique, chaque mot mis en relief par l’utilisation du gras et de la couleur trouve son explication dans le plis de la page qui en s’ouvrant agrandit encore la page d’illustrations en partie cachée. Les illustrations quant à elles ont été agrandies et l’échelle en bas de page permet de se rendre compte que les bestioles mises en évidence sont bien évidemment invisibles pour la plupart à l’œil nu et prennent d’un coup un relief et une réalité tout à fait surprenante : magique ! De quoi découvrir à la maison ou faire une belle leçon de science avec un magnifique album (moins cher qu’un microscope et moins dangereux pour les bestioles en question). Damien Laverdunt, Hélène Rajcak fidèles à leur habitude nous offre ici un travail absolument étonnant, sortant des sentiers battus et d’une richesse et d’une qualité absolument exemplaire. Un superbe album documentaire qui plaira aux plus jeunes (entre répulsion et passion de la découverte de l’infiniment petit) et qui risque fort de piquer les adultes et les plus grands au vif de la curiosité et ils auront bien raison : des textes limpides et passionnants et des illustrations absolument géniales dans tous les sens du terme. Coup de cœur !

 

Jean-Luc

 

 

 

Illustrations © Actes Sud Junior. Tous droits réservés. Merci 

 

 

 

 

 

 

Les mondes invisibles des animaux microscopiques

Damien Laverdunt, Hélène Rajcak

Préfacier : Christine Rollard

Editions Actes Sud Junior, 24 août 2016, 19,5 €

Cet été on joue : Cherche et colorie des animaux sens dessus dessous / Découvre et colorie les jardins du monde

Deux albums formidables pour colorier mais pas que ! Intelligents, malins, ludiques et ouverts sur le monde et ses merveilles ! Foncez ! 

 

 

Pas question de bronzer idiot cet été. Et pour ceux qui attendent sagement la bonne heure pour aller au soleil, voici deux albums particulièrement réussis qui leur permettront de patienter avant de piquer une tête.

 Hélène Rajck nous propose un cherche et colorie particulièrement réussi : reconstituer des paires, repérer les intrus dans un déluge de plumes, d’oiseaux, de tigres, chats, girafes et autre reptiles. Des illustrations superbes pour passer un excellent moment d’activité ludique et amusante.

Laurent Simon propose quant à lui à nos jeunes amis un voyage tout à fait original en s’inspirant des grands jardins du monde, il nous offre d’abord deux doubles pages qui permettent de découvrir l’aspect d’un jardin persan, à la française, anglais, botanique…

La double page qui suit chaque jardin, elle, donne aux jeunes joueurs la possibilité de colorier et compléter les motifs des jardins précédents. Cet album est juste magnifique, il allie la découverte d’univers qu’on ne connaît pas forcément et l’aspect ludique avec des illustrations très pointues parfois à colorier pour réussir un superbe résultat final

 

Deux albums magiques et superbes à offrir sans hésiter.

 

Jean-Luc

 

 

Cherche et colorie des animaux sens dessus dessous
Hélène Rajcak

 

Découvre et colorie les jardins du monde
Laurent Simon
Editions Casterman jeunesse, 13 mai 2015, 7,95 €

Petites et grandes histoires des animaux disparus

Enorme coup de coeur de Claire et de Jean-Luc

 

Petites et grandes histoires des animaux disparus ; Hélène Rajcak, Damien Laverdunt ; Conseils scientifiques : Cécile Colin et Luc Vives du Muséum d’Histoire Naturelle ; 
Editions Acte Sud Junior, 25 août 2010, 19,5 €

 

Cet album est un petit bijou, une parution rare et délicieuse comme on en fait trop peu, l’un des chouchous de la rentrée de Claire la libraire. Depuis qu’il est arrivé dans la librairie, c’est simple, pour tout vous dire, il trône sur la première table à l’entrée. Impossible de le manquer.

Et elle a raison (non je ne dis pas « uniquement » cela parce que c’est notre chef bien aimée !). C’est agréable je trouve, quand on rentre dans une librairie et qu’on vous guide vers des livres, un livre que vous n’auriez peut-être pas repéré dans la masse des albums sortis depuis la fin de l’été. Alors ?

 

Pour chaque animal : une double page. A gauche façon bande dessinée, l’intervention d’un homme célèbre ou non (Darwin…) ou alors d’animaux (Koala…)… Les animaux  parlent, interpellent l’homme ou l’animal star de la page. Entre eux, ils commentent, s’adressent aux hommes…

En face, page de droite : vous trouverez le descriptif, façon planche naturaliste, un positionnement plus sérieux, plus scientifique avec toujours la bulle en haut à droit qui permet de se rendre compte de la taille de la bête par rapport à un humain d’aujourd’hui. (pour mieux visualiser tout cela, voir l’illustration ci-dessous).

 

Un texte, précis, nerveux, jamais pédant ni ennuyeux. Un rapide commentaire faisant état de la situation et trop souvent des circonstances de la disparition des animaux, au fil du temps. La star maison symbole de ces disparitions, qui fait la couverture, est bien évidemment Raphus Cucullatus mieux connu sous le nom de Dodo.

 

Un livre très bien construit avec  carte, glossaire et frise historique des disparitions, et un classement par zone géographique des différentes espèces disparues ou en grand danger aujourd’hui. Les zones Amérique, Afrique, Europe-Asie, Océanie. Un livre intelligent, pour faire réfléchir et penser qu’un disparition animale est définitive et sans possibilité de retour en arrière.

 

Les deux auteurs Hélène Rajcak, Damien Laverdunt  conseillés par Cécile Colin et Luc Vives du Muséum d’Histoire Naturelle font ici œuvre importante de vulgarisation scientifique, formidablement réussie. Je ne peux d’ailleurs que vous conseiller d’aller visiter ensuite le Muséum d’Histoire Naturelle à Paris où vous pourrez en montant dans les étages rencontrer une bien étranger partie et deux salles notamment celle consacrée au Dodo et l’autre à ces espèces disparues ou en voie de disparition. Un livre drôle et sérieux tout à la fois pour s'amuser et apprendre et réfléchir aussi sur notre rôle et notre responsabilité dans l'évolution des espèces de notre planète. 

 

Une réussite totale, à découvrir et savourer sans hésitation. A offrir ou s’offrir d’urgence !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Illustrations : merci et avec l'aimable autorisation des éditions Acte Sud Junior. (tous droits réservés !)

 

 

 

 

Jean-Luc