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01 septembre 2009

Apolline et le fantôme de l'école

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Chris Riddell
Traduit de l'anglais par Amélie Sarn
Editions Milan Jeunesse, avril 2009, 11€

 

« Apolline et Monsieur Munroe, son meilleur ami, font leur rentrée...et rien ne les effraie, pas même d'apprendre que l'école est hantée ! Sauront-ils démasquer le fantôme de l'école ? »

 

Où l'on retrouve avec bonheur le monde loufoque de Chris Riddell. Apolline va se faire une nouvelle amie (un peu « coincée » il faut bien le reconnaître) : Cécilie. Celle-ci va l'entraîner dans de nouvelles aventures, et l'amener à s'inscrire à l'école Alice B. Dupont pour aider chacun à découvrir son don spécial ! Laissez-vous tenter par une invitation à prendre le thé avec une théière à double bec de la collection de théières des parents d'Apolline. Et puis tremblez dans cette école mystérieuse où tout est étrange :  de Karkass le majordome à l'allure de géant qui les accueille avec ses allures de la créature de Frankenstein, au fantôme qui hante les lieux : la malédiction du cheval des Hammerstein. Et puis chacun des pensionnaires de cet étrange collège  sont et ont des compagnons particuliers : Brian le fils de l'homme invisible, ou la sultane de Pahang et Coucou son éléphant à poils longs. Des références au monde des adultes comme le majordome ou celle au tableau le Cri de Munch. Une atmosphère bien étrange, mais Apolline et son assistant poilu iront une fois de plus au bout de l'aventure.

 

De nouveau une invitation au rêve, au monde le l'étrange de l'imprévisible avec toujours ces illustrations en noir et blanc qui font partie prenante de l'histoire avec cette fois-ci une nouvelle couleur : après le rouge du premier tome, c'est au bleu d'être le maître des lieux. Chris Riddell est un décidément un magicien.

 

Apolline est une amie fantastique qui entraine au rêve et à l'évasion : une vraie plongée dans un monde à la fois loufoque, étrange et tout en douceur : l'humour et la dérision anglaises au service de la fantaisie. Quel plaisir ! Pourvu qu'il y en ait d'autres.

 

Jean-Luc Clerc

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