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21 juin 2010

Les liaisons dangereuses

 

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Nous sommes Cécile Volanges, la présidente de Tourvel, la marquise de Merteuil...


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Liaisons dangereuses ; Tome I et II ; Pierre Choderlos de Laclos ; Editions Milan, Collection « Vient (presque) de paraître , octobre 2009,  9,5€

 

 

La petite merveille du roman épistolaire de la fin du XVIIIème siècle a été de nouveau publiée dans la collection « Vient (presque) de paraître » de chez Milan. Chef d’œuvre de cruauté pour certains,  portrait sans fard des femmes et de leur destin dans la société du XVIIIème siècle, ce roman laisse tout sauf indifférent. Les éditions Milan ont choisi de le publier en deux tomes, dans cette collection intéressante par les textes choisis, mais également par son graphisme et par son petit plus « & encore » apportant un éclairage sur les conditions de sortie, les films qui s’en sont inspirés… A découvrir ou redécouvrir cet été… Retrouvez le destin cruel de ces femmes dans un monde contrôlé par les hommes.

 

 

Livre I : « Nous croyons devoir prévenir le public que, malgré le titre de cet ouvrage et ce qu'en dit le rédacteur dans sa préface, nous ne garantissons pas l'authenticité de ce recueil, et que nous avons même de fortes raisons dé penser que ce n'est qu'un roman.

Il nous semble de plus que l'auteur, qui paraît pourtant avoir cherché la vraisemblance, l'a détruite lui-même par l'époque où il a placé les événements. En effet, plusieurs personnages ont de si mauvaises mœurs qu'il est impossible de supposer qu'ils aient vécu dans notre siècle de philosophie, où les lumières ont rendu, comme chacun sait, tous les hommes si honnêtes et toutes les femmes si modestes et si réservées. »

 

Livre II : « Hier, M de Valmont s'est servi de cette clef pour venir dans ma chambre ; je m'y attendais si peu qu'il m'a fait bien peur, mais comme il m'a parlé tout de suite je l'ai reconnu et je n'ai pas crié.

Lui voulait un baiser. Il a bien fallu, car comment faire ? D'autant que j'avais essayé d'appeler, mais il a bien su me dire que, s'il venait quelqu'un, il saurait bien rejeter toute la faute sur moi. Ensuite il ne s'est pas retiré davantage. Il en a voulu un second, et il m'a toute troublée, et après, c'était encore pis qu'auparavant. »

 

Jean-Luc

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