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11 mars 2024

Une fille en or

A l'occasion des jeux olympiques de Paris  si on revenait aux origines, lorsque les femmes firent leur première apparition dans les épreuves et devinrent des étoiles ! Découvrez le destin de Betty Robinson qui va marque l'histoire des jeux ! ❤️❤️❤️❤️ Il ressort cette semaine : profitez en 

 

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A partir d’une histoire vraie, Philipp Nessman nous entraine dans le vie de Betty Robinson cette jeune américaine décelée par son prof alors qu’elle pique une pointe pour attraper son train qui lui démarre sous le nez. Nous sommes au tournant du XXème siècle et à l’apparition des jeux olympiques. Pourtant alors que la guerre va menacer les derniers jeux de 1936 si symboliques, d’autres enjeux fondamentaux sont aussi en action. Les femmes, leur place dans la société, leur éducation, la vision qu’on les garçons de leur âges (leurs futures compagnons de route) de ces jeunes femmes.

Betty est née dans une famille d’immigrés irlandais, une bonne éducation, la petite dernière de la fratrie (deux soeurs plus grandes et déjà mariées) est douée pour tout ce qu’elle touche. Pourtant un jour alors qu’elle va rater son train, elle court et sa vie va basculer. Elle fera partie de ces premières femmes qui feront de l’athlétisme et deviendra championne olympique.

L’histoire de cette vie romancée par Philipp Nessmann est bluffante et impossible à lâcher. Elle montre les ouvertures d’une société, ceux qui lui ont donné sa chance, sa volonté de fer contre vents et marées et contre les accidents de la vie, la puissance de l’éducation et du respect de ses deux parents formidables qui (même s’ils ont souvent peur pour leur fille qui ne suit pas une voie classique) seront toujours à ses côtés…

Le roman dresse le portrait d’une société en évolution, les premiers jeux ouverts enfin aux femmes, la crise de 1929, (les champions américains qui se sont sélectionnés pour les jeux de 1936 devront pour certain payer leur voyage). Partout au fil de l’avancée de l’histoire l’auteur sait recréer l’ambiance de l'immeuble où vit la famille Robinson, de la confrontation entre Betty et les garçons lors d’entrainements de plus en plus hostiles, des stades surchauffés, des rues rendues laides et désespérées par la crise, de la claque monstrueuse reçu par Hitler et ses sbires lorsqu’un noir américain rafle des médailles à la barbe de ses athlètes aryens. Tout y est. Dès la première page qui nous fait prendre un peu d’avance sur l’histoire on sait qu’on va aimer Betty, respirer avec elle, courir, aimer et vivre. Un portrait d’une jeune athlète flamboyante, belle et solaire qu’on accompagne avec bonheur de la première à la dernière page.

Ce roman qui illustre le combat des femmes pour l’égalité dans le sport et dans la vie quotidienne aussi, est magistral. Sans fioritures, il sait recréer tout un monde disparu, mettre le doigt là où cela fait mal, mais sans moralisation excessive. Tout est en place, tout fonctionne comme si Nessmann avait assisté à tout cela et nous permettait d’en devenir les spectateurs.

Un roman magnifique sur une jeune femme forte et formidable qui est devenue l’une des premières championne olympique de l’histoire.

A signaler la sublime couverture due à François Roca, elle parle d’elle même.

 

Jean-Luc

 

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Une fille en or

Philipp Nessmann

Illustration de couverture  : François Roca

Editions Flammarion jeunesse, 9 juin 2021, 13,9 €

06 mars 2024

Mangaka tome 1

le tome 2 arrive ... Une histoire comme celle la, ne se raconte pas :
il faut lire cette nouvelle série de
Thibault Vermot ❤️❤️❤️❤️❤️

 

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Avant tout Tchernobyl, la tentative de sauvetage, la douleur, le ridicule des tenus des sauveteurs… 

Pui  Asuka, son nom qui s’écrit différemment en japonais et qui change de sens à chaque fois. Asuka qui voit dans le quotidien autant d’amorces d’histoires merveilleuses et les dessine. Elle a su très tôt qu’elle dessinerait des manga. 

Tchernobyl donc puis la famille Veda en vacances à 800 kilomètres d’Osaka au nord de Fukushima, bien après… 

Asuka, ses parents cadres dans un hôpital et son grand frère Sozuke qui lorsqu’elle lui demande si le lycée c’est difficile lui répond : cela dépend des choix que tu fais. 

Une dernière balade dans la campagne, une grotte, un sac, une poupée, le temps qui file, l’angoisse des parents, la soufflante de sa vie ou presque et le retour vers la vie quotidienne, le train qui file et si vite après l’entrée au lycée. 

Asuka a aussi ou avait une meilleure amie Hina avec qui elle devait écrire un manga de trente ou quarante tomes mais qui visiblement a passé l’été à changer, grandir et devenir une autre qui s’éloigne peu à peu de son amie. 

Commence alors une vie étonnante, violente par bien des aspects dans son lycée… Ses parents travaillent beaucoup mais sont quand même très attentifs et son père qui a bien compris que cette rentrée était difficile pour sa fille l’a inscrite à un concours prestigieux de Shonen  Jump. Alors comme dit Sozuke, il faut choisir, foncer, accepter le concours ou toujours renoncer. 

Ce premier tome de Mangaka est étonnant, il nous entraîne dans les rêves et la vie de cette désormais jeune lycéenne, pleine de talents et d’avenir. Une vie solitaire souvent, pour celle qui va devoir apprendre les codes, à se défendre tout en restant elle même. Des rencontres aussi, inquiétantes, étonnantes. Thibault  Vermot  nous invite dans univers à la fois familier, terriblement dépaysant comme peut l’être le Japon pour nous occidentaux et terrifiant aussi en invitant une part de fantastique et d’effroi dans le récit. Un premier tome qui montre très vite en puissance et qui vous rend accro avant d’avoir pu vous en rendre compte. Foncez pour découvrir le premier récit de cette série en quatre tomes dont le tome 2 vient de sortir. 

 

Jean-Luc

 

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Mangaka, tome 1 

Thibault Vermot

Illustrations : Marie Desnoyer 

Editions Casterman jeunesse, 3 janvier 2024, 12,90 €

 

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01 mars 2024

L'année de grâce

A lire et relire pendant les vacances. Un roman puissant ! Lumineux malgré la noirceur, dont on sort exsangue et grandi surement ! Magnifique ! Coup de coeur des libraires et des lutins ! ❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️

 

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« Celles qui survivront ne sont plus jamais les mêmes » : c’est avec cet exergue sur la couverture que peut s’ouvrir ce roman. C’est une véritable claque que ce livre. On dit souvent qu’il est impossible de lâcher un roman, mais il y a différents niveaux de prise au piège et celui là est très certainement d’un niveau rarement atteint. Dès les premières lignes, on sent que quelque chose va bouger, que quel chose va nous déranger, nous emmener ailleurs. Dès les premiers chapitres, une petite voix vous tient éveillée et vous interdit d’aller ailleurs, de dormir avant d’avoir bu la coupe jusqu’à la lie. Car c’est bien de cela qu’il s’agit avec Tierney et ses soeurs d’âge, celui de l’âge de grâce (quel horrible expression pour une année qui est tout sauf cela) , le lecteur est embarqué dans un tourbillon d’émotion, de révolte. Très vite l’envie d’hurler, de se débattre avec l’héroïne de lui crier de fuir vous prends aux tripes. Fuir, oui mais pour aller où, avec qui, avec quelles conséquences ?

Car tout dans ce roman puissant et violent hurle contre la condition des femmes, mais aussi celle des hommes de cette société qui pensent que les femmes doivent subir cette monstruosité que doit être l’année de grâce. Mais regardez aussi ce qu’elle inflige à une bonne partie de ses hommes.. est-ce vraiment enviable ? Une société monstrueuse, figée sur ses certitudes, construite sur la violence, le refoulement, la haine, d’où émergent quelques êtres lumineux et différents en partie, comme par miracle.

Une société qui prend au piège de la pensée, celle qu’on doit avoir, celle qui dicte la bonne morale, celle de la bonne conduite. Mais quelle conduite ? Qui sont ces femmes et ces hommes frustrés qui n’hésitent pas à envoyer leurs enfants vers une mort quasi certaine ? Car ne vous y trompez pas, si certaines reviennent de l’année de grâce, leur état psychologique est tel que la mort peu parfois paraître préférable.

Ce roman coup de poing décrit une société dans laquelle certains hommes dominent et dictent la bonne parole, la bonne conduite. Une société dans laquelle, des femmes, des mères, complices, brisées par l’année de grâce en partie et la pression sociale, l’éducation avec des oeillères.. dictent à leurs filles ce qu’elles doivent être, des mères, des femmes soumises et obéissantes, des mères de fils de préférence, celles qui ne risquent pas d’être rejetées en dehors de la communauté. Un monde construit sur la contrainte, physique, morale, intellectuelle. Un monde construit sur la rumeur, les braconniers, ceux de l’extérieur, le danger imaginé pour terrifier et garder sous la terreur ceux du dedans. Monde dans lequel la sexualité notamment cachée, bridée, ouvre la porte à tous les excès et les dérives possibles. Un monde dans lequel les femmes, les filles bien évidemment sont sacrifiées de la manière la plus rude. Mais un monde dans lequel une partie des hommes eux mêmes ne sont pas épargnés. Un monde qui engendre la violence en continu, par la rancoeur, la vengeance, la jalousie… qui laisse les sentiments les plus mesquins prendre le dessus. Et pourtant il y a elle, sa force, son éducation en partie différente grâce à son père notamment (un premier grain de sable dans la machine), celui qui l’aime aussi (deuxième grain de sable), celui qu’elle rencontrera … ses soeurs, sa mère si dure… Elle, éduquée, pas comme la majorité des filles qui saura dans ce chaos trouver la force d’aller vers la lumière au risque de sa vie, de celle de tant d’autres pour trouver, créer, engendrer un monde meilleur. Elle qu’on suit le coeur battant, devenu (e) elle le temps d’une lecture.

 

Un roman bouleversant, de ceux qui résonnent longtemps encore après sa lecture, qui tient éveillé après l’avoir refermé (impossible de s’endormir juste après cela) , et qui malgré sa noirceur reste résolument optimiste, sur la force de l’éducation, sur l’intelligence, ce qu’il y a de meilleur dans l’être humain, féministe jusqu’au bout des pages. La surprise de cette dernière partie de l’année, qu’il faut avoir lu et mettre dans toutes les mains des lectrices mais aussi des lecteurs. Excellent !

 

Jean-Luc

 

L’année de grâce

Kim Liggett

Traduit de l’anglais (Etats-Unis) : Nathalie Peronny

Editions Casterman Jeunesse, 7 octobre 2020, 19,9 € 
existe aussi en collector et en pôle fiction chez Gallimard jeunesse 

 

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Les jumeaux Crochemort , tome 1 : la malédiction.

C'est officiel le tome 2 des Jumeaux Crochemort arrive en juin 2024 et c'est absolument génial. Nous avions adoré le premier tome  clic sur le visuel ❤️❤️❤️❤️❤️ Bonne lecture de vacances 

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26 février 2024

Missak et Mélinée

Missak et Mélinée Manoukian  entreront ensemble au Panthéon le 21 février 2024. 

 

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C’est Elise Fontenaille  qui prend la plume pour parler de Résistants faute d’avoir pu écrire l’histoire des résistants de sa famille. Tout commence lorsque le jeune Jibril qui a lui aussi une famille compliquée en terme de passé de la Seconde Guerre mondiale, qui erre dans le 20ème arrondissement de Paris, trouve refuge dans un restaurant arménien ou une vieille dame lui offre le gite et le couvert et la boîte de la mémoire peut s’ouvrir.

L’Arménie en plein génocide en 1915, d’où vont fuir Missak et son frère Karabet. Les deux garçons trouvent refuge au Syrie dans un orphelinat où ils sont éduqués et où ils vont apprendre le français et Missak notamment découvre la littérature et la poésie française. Merveilleuse langue, talent du jeune adolescent qui se réfugie dans les livres et la découverte d’une autre culture. Un jour ils ont assez d’argent pour rejoindre Marseille puis Paris, mais son frère cassé, épuisé par le génocide et la maladie s’éteint très vite. Missak qui désormais travaille comme ouvrier va s’investir dans la communauté arménienne, découvrir le parti communiste et son engagement. C’est aussi le temps de la rencontre avec celle qu’il attendait, la femme de sa vie, Mélinée. Mais le destin s’acharne sur ces hommes et ces femmes et sans hésiter ils plongent dans la Résistance, en lutte pour ce pays qu’ils aiment tant et qui leur a tant donné.

Le roman monte progressivement en puissance, de l’Anatolie de son enfance, aux quelques années de bonheur et de partage, voici de nouveau Missak dans la lutte à la tête d’un groupe de FTP-MOI, (main d’oeuvre immigrée qui devient le groupe de résistants communistes d’origine étrangère) actes ordinaires dans une nasse de plus en plus serrée, avec les sabotages, l’assassinant d’un officier SS qui fait des remous jusqu’à Berlin, les femmes et les hommes du groupe sont de plus en plus recherchés et de plus en plus menacés. 

Par petites touches, l’autrice nous embarque dans un court roman au style et au rythme nerveux, prenant qui ne se lâche plus une fois commencé. Sous le charme de ce jeune garçon devenu homme et des siens, stressés par son destin (alors qu’on en connaît le terme), on suit jusqu’au bout ces personnes extraordinaires qui se considéraient comme des gens normaux eux, à leur place de résistant et qui ont tant fait pour nous et notre libération. La traque, l’arrestation, l’affiche rouge et la propagande nazie, la libération et Mélinée restée seule, et Jibril sortant d’un rêve éveillé qui nous a guidé dans la découverte du couple dans cette fiction superbement écrite et menée. 

La fin terrible, l’Histoire s’en est emparée et va de nouveau la célébrer ainsi que leur engagement avec la Panthéonisation du couple le mercredi 21 février 2024. 

Elise Fontenaille  nous offre ici avec tout son talent et sa sensibilité, un roman passionnant qu’on dévore de bout en bout, le coeur battant, heureux de se retrouver face à ces hommes et femmes aux vraies valeurs et au courage absolu.

Excellent, à offrir et partager sans hésiter.

 

Jean-Luc 

 

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Missak et Mélinée 

Elise Fontenaille 

Editions du Rouergue jeunesse, dès 12 ans, 31 janvier 2024, 12,50 €

NEB

NEB est le jeu à la mode, ceux qui ont la chance d'y participer et de passer les différents niveaux sont des héros pour toute une communauté, qui ne voit pas forcément l'envers du décor que nous apporte ce roman génial.
❤️❤️❤️❤️❤️

 

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« Minuit et demi. Mon père dort. Et moi je plonge dans le NEB »

 

Jusqu’il y a peu tout allait bien entre Alex et son père archéologue, surnommé « les yeux d’or », après le décès de la mère d’Alex lorsqu’elle avait un an, son père avait organisé sa vie professionnelle et sa vie privée autour de son enfant et les deux s’en portait bien ainsi. Mais aujourd’hui Alex à 16 ans et demi et plus rien ne fonctionne, l’adolescence est passée par là et les deux se sont éloignées ne se comprenant plus, ne se supportant plus. Alex découvre par hasard le nouveau jeu à la mode NEB, et plonge littéralement au point d’y passer des nuits blanches. Furieux et paniqué son père qui découvre le pot aux roses, l’envoi directement à un stage de déconnexion numérique. C’est le désespoir pour Alex comme pour tous les autres joueurs mais sans qu’elle l’apprenne (privée de portable) un problème s’est produit dans la nuit et le jeu a été hacké : écran noir désormais. 

Partagé en cinq grandes parties, repérées graphiquement et visuellement avec brio : avatars (l’entrée dans le jeu et le début de la dépendance) ; pirates (le stage et la découverte d’un fait surprenant) ; monstres, les Perles et la Bergère qui amènent au terme de l’histoire, de la réflexion sur le web, ses avantages et ses dangers. 

L’écriture est nerveuse et comme dans la Pyramide des besoins humains, dont le personnage principal surgit au détour d’une page, on est pris dès les premières lignes par les personnages, leur histoire et l’évolution qui va en découler. Caroline Solé  nous offre ici un superbe roman, puissant passionnant. On aime son héroïne principales et les personnages secondaires richement construits. On aime cette histoire de jeu mondialement connue contrôlé par les géants du web, surnommés les « big five » (les fameux GAFAM)  et le dérapage suite au hacking du jeu. On aime aussi beaucoup la réflexion sur la dépendance, la manipulation, le non respect des données personnelles que dénoncent de manière intelligente, non frontale le roman à partir du moment où tout dérape.  Les illustrations de Gaya Wisniewski  apportent au roman rythme et nervosité supplémentaire avec leur côté graphique sombre qui rend formidablement compte de l’ambiance et des sentiments des héros.  Recherche de soit, traumatisme d’enfance, difficultés de l’adolescence, pièges et dangers de la dépendance aux écrans, amour familial, tout ceci s’enchevêtre progressivement pour donner un roman fort et étonnant qu’on a beaucoup de mal à lâcher. 

A offrir aux ados pour renouer qui sait le lien. 

 

Jean-Luc 

 

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NEB
Caroline Solé
Illustrations : Gaya Wisniewski
Editions l’école des loisirs, 10 janvier 2024, 15 €

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15 février 2024

The Curse

Pour bien démarrer les vacances on vous parle très vite de the Curse qui vient de reparaître
en version poche chez PKJ 

 

 

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L'apprentie cartomancienne

A venir pour les vacances, un nouveau roman de la collection Echos des éditions Gulfstream.  
On vous en reparle bientôt 

 

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Fille du destin, tome 1, les émeutes de la nuit sans lunes

A venir pour les vacances, le premier tome de Fille du destin de Kiki Hatzopoulou  à découvrir,
on vous en reparle bientôt 

 

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De Lune et de Sang

Les vacances ont déjà commencé pout certains, courage et patience pour les autres, elles arrivent, l'occasion de se mettre à jour et de prévoir de faire grimper les piles. On vous parle très vite des deux tomes d'Erin Beaty De Lune et de Sang dont le livre II vient de paraître chez Lumen. ❤️❤️❤️❤️❤️

 

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Dragon assassin , tome 1 Carmen et le dragon

Profitez du début des vacances qui déboulent dans notre zone en fin de semaine pour vous mettre à jour. Les héros de Dragon assassin sont enfin de retour pour un tome 2 très attendu le 4 avril prochain.  A lire ou relire le premier tome de l'aventure. ❤️❤️❤️❤️❤️

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Clic ! 

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Porcelâme

En ce début de vacances, nous vous proposons de vous replonger dans la série de Célia Flaux avant de vous parler très vite du dernier tome, paru début janvier. ❤️❤️❤️❤️❤️❤️
d'un clic sur chaque visuel retrouvez les chroniques des deux premiers. 

 

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08 janvier 2024

Comme une famille : la saga des Diangello

Très gros coup de ❤️❤️❤️❤️❤️ pour une saga et surtout une famille pas comme les autres ou presque, vivante, capricieuse, raisonnable, folle et toujours ensemble 

 

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Le Roi des Sylphes

Parfois le pire des destins ne peut rien contre la volonté implacable de celui ou de celle qui lutte. Bref, bluffant, brûlant ❤️❤️❤️❤️❤️

 

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Sang d’Aulne, tome 1 : le renard polaire

Une saga viking à couper le souffle qui nous entraîne loin, dans le froid, avec une héroïne presque malgré elle qui saura vous séduire. 

 

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Dès l’introduction vous serez emportés dans la magie des histoires d’enfances, ancrées quelque part au fond de la mémoire des protagonistes de cette nouvelle saga Viking. 

Tout commence dans un petit fjord quelque part au nord de l’Europe où vivent une famille répartie sur trois maisons. Ce jour là un langship viking aborde et leur annonce l’invasion des Danes sur le Royaume du Vestfold et le pays des Norses. Ils recrutent des volontaires mais la famille résiste et refuse. Dans cette famille regroupée autour du grand-père Oddleif s’affronte la troisième génération des cousins dont les filles Svannhild et sa jeune soeur Ashild comprennent bien que bientôt elles seront en difficultés face à leurs cousins. L’aînée décide alors de partir à l’aventure avec les Vikings ce qui va avoir une première conséquence étrange : la fureur du grand-père, qui force toute la tribu à partir à sa suite se réfugier plus loin dans une vieille cabane près d’un lac car il est devenu trop dangereux désormais de rester ici. 

Ashild perturbée par le départ de sa soeur, garde encore quelques illusions qu’une conversation surprise auprès de ses cousins va faire voler en éclat. Folle de chagrin, elle s’enfuit sur le lac dont la glace craque et sombre dans les eaux noires et glaciales. L’aventure aurait pu s’arrêter ici pour elle si elle n’avait pas été avalée par un énorme poisson une reine-morue, une Skrei qui va être ensuite étrangement pêchée par des Vikings loin en mer, et ainsi permettre à Ashild et à un étrange petit renard polaire d’être sauvés du ventre de la bête. Ashild elle se retrouve avec des écailles blanches et brillantes identiques à celle du poisson, sur une partie de ses membres supérieurs. 

La jeune fille est totalement terrifiée : la plongée dans le lac et l’énorme bête (version Jonas ) la capture par des Danes ces étrangers dangereux tout cela la ramène constamment aux légendes racontées par son grand-père et cela ne fait rien pour la rassurer, bien au contraire. 

A partir de là, toute une série d’évènements en cascades entre malédiction, légendes, créatures extraordinaires, rivalité et fureur des hommes et de la reine devenue folle de douleur suite à un banquet qui tourne à la catastrophe vont s’enchainer.  Ashild, son nouvel ami le jeune Dane Oystein, Volnar un guerrier aguerri et Solverev le petit renard qui va s’avérer être bien plus qu’un animal sont au coeur des aventures. 

L’autrice nous embarque dans une histoire folle mêlant, histoire des hommes du nord et leur rivalité, légende et mythologie nordique, chamanisme et les héros voguent désormais vers ce qui semble être leur destin, celui de découvrir ce qui a bien pu rompre l’équilibre entre le monde des hommes et celui des créatures de légende. On avance d’abord prudemment dans ce roman, prenant nos marques et peu à peu guidé par l’histoire, on accélère au fur et à mesure que  Léa Versant  tisse une toile de plus en plus complexe et fantastique. C’est un régal, une saga dans laquelle on aime prendre pied pour se laisser emporter ensuite dans des histoires aux multiples rebondissements.  Rythmé, complexe et passionnant ! A dévorer ce premier tome vaut le détour. 

 

Jean-Luc 

 

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Sang d’Aulne, tome 1 : le renard polaire  

Léa Versant

Illustration de couverture : Olivier Besson 

Editions Gallimard jeunesse, 21 septembre 2023, 15,90 €

Cassandre avant les flammes

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Cassandre, celle qu'on n'entend pas, celle qui se débat dans ses songes, et Richard Normandon qui seul sait créer cette atmosphère, presque étouffante, qui nous emporte vers un destin déjà tout tracé... 

 

 

Cassandre rêve d’une nappe de brume qui l’envahit mais au réveil, pas de ce dont elle a rêvé. Et cet hiver qui n’en finit pas comme cette guerre, dont tout le monde semble s’être lassé, les hommes dont les forces s’amenuisent et les dieux que l’ennui a gagné. Dix ans de guerre interminable et Hélène toujours oubliée de tous ou presque au dernier étage du palais. Seule Cassandre avec la complicité d’Aristarque  allait encore la voire et passait du temps avec elle. Mais ce matin là alors que Cassandre émerge de son rêve, une rumeur étrange la force à sortir de ses appartements : Hélène a disparu. Il ne faut surtout pas que la rumeur se propage, mais où a-t-elle donc pu aller ? Richard Normandon tisse une toile redoutable autour de Cassandre, de la fin attendue de Troie, avec des parents en plein désarroi Priam qui cherche une solution qui n’existe pas, sa femme qui le soutien, l’arrière grand-mère Eurydice et sa soeur Hippodamie qui apportent mémoire et légèreté à l’histoire, Apollon capricieux et vindicatif lorsqu’on lui résiste et la malédiction qui s’abat sur Cassandre dont plus personne désormais n’écoutera la voix. Des parfums émergent des pages, la ruse des Grecs approche et donnent envie au lecteur d’hurler avec Cassandre que c’est un piège et bien d’autres secrets encore sur les personnages, les lieux et une fin qui permet au lecteur de retrouver son souffle. 

Un court roman passionnant, qui nous plonge et joue avec la mythologie grecque et donne la parole à cette princesse troyenne et à d’autres femmes de son entourage dont les destins et les décisions sont prises par des hommes ou des dieux. Passionnant et difficile à lâcher une fois entré dans la suite des rêves de Cassandre et de la fin si proche de sa ville natale de légende. A dévorer. 

 

Jean-Luc 

 

 

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Cassandre avant les flammes 

Richard Normandon 

Illustration de couverture : Pierre Allain 

Editions Gallimard jeunesse, à partir de 12 ans, 28 septembre 2023, 12,90 €

03 janvier 2024

321 choses incroyables à connaître sur l’histoire

Un gros livre documentaire étonnant et rempli de surprises à découvrir sans tarder ❤️❤️❤️❤️

 

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 Amandine et ses lutins vous souhaitent une bonne année 2024, santé, bonheur et le plaisir de partager avec vous de belles découvertes et des livres merveilleux 

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20 décembre 2023

Noël 2023 : Haxahaven

Une série puissante, étonnante, à l'atmosphère sombre et envoutante ! On aime beaucoup .
offrez les deux tomes parus. ❤️❤️❤️❤️❤️

 

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Joyeux Noël avec Amandine la libraire et ses lutins ... 

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Noël 2023 : Pallas, tomes 1 et 2

Marine Carteron en enchanteresse dangereuse pour nous conter autrement la mythologie grecque et lever les secrets d'Homer au travers des femmes. Absolument génial. ❤️❤️❤️❤️❤️

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Noël 2023 : La maison sous la maison

Un roman étonnant, éblouissant de vie et de bonheur en pages ! Illustré merveilleusement par Marion Arbona avec la plus chaude et vivante d'Emilie Chazerand. ❤️❤️❤️❤️❤️

 

 

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