Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Page d'accueil

06 septembre 2010

Babyfaces

Babyfaces ; Marie Desplechin ; Editions l’écolde des loisirs, collection Neuf, 26 août 2010, 8,5 €

 

BABYD.jpg

 

 

 

Le nouveau roman de Marie Desplechin de la collection Neuf de l’école des loisirs est un pur régal. L’histoire de Nejma et de « Freddy » aurait pu tourner au carnage, version visite d’un quartier et de sa misère. Pourtant, non, Marie Desplechin, se sort de tous les écueils du genre. Précise dans ses descriptions de la cité, de ses habitants, de l’école et de la violence quotidienne, des difficultés de la vie de tous les jours, l’auteur réussit à nous entrainer avec elle dans cette histoire et nous émouvoir au bon sens du terme, sans voyeurisme, sans misérabilisme.

Nejma est : grande, grosse, bête et méchante pour la quasi totalité de ses voisins, de ses enseignants et de ses camarades de classe. Sauf pour Raja (qu’elle appelle Freddy) et sa famille, qui habitent l’étage du dessus. Et le jour où un drame a lieu dans l’école, c’est bien évidemment elle qui va être accusée. Les personnages de ce roman sont attachants, les lieux vivants aussi : le supermarché, lieu de refuge chaleureux avec ses vigiles et Isidore notamment ; l’école et sa directrice, dernier rempart et représentant de l’autorité, version vieille France ; l’école de catch ouverte par les frères Fiores qui va tourner en une école de danse orientale bien particulière ; les habitants du quartier, le quartier lui même croqués avec justesse, tout fonctionne dans ce roman à la fin surprenante.

 

Un roman, dans lequel la plume de Marie Desplechin fait merveille et qui nous entraine avec bonheur et beaucoup d’humour à la suite de Nejma et de son histoire. Une réussite, un livre agréable à faire découvrir aux plus jeunes lecteurs.

 

 

Jean-Luc

 

BABYD.jpgBABYD.jpgBABYD.jpg

 

Publié dans #romans junior, +critique des lecteurs | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook

Les commentaires sont fermés.