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13 septembre 2010

Sans la Télé

Sans la Télé ; Guillaume Guéraud ; Editions du Rouergue ; Collection : DoAdo,
8 septembre 2010, 9,5 €

 

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Un nouveau Guillaume Guéraud ! Tiens : on y va, que nous a-t-il concocté cette fois ci ? La quatrième de couverture donne le ton : « Guillaume Guéraud raconte dans cette autobiographie les images qui l’ont fait basculer de l’enfance à l’adolescence. Et qui ont nourri tous ses romans précédents. »

« Sans la télé » : Guillaume grandit dans un monde qui lui,  découvre, absorbe, se fait bouffer par la bête en question. Goldorak, Dallas, tout y passe, mais lui pas moyen d’avoir cette petite lucarne considérée à la maison comme un instrument de l’américanisation par un oncle gauchiste, une machine qui rend con !

Pour avoir la paix, et pour d’autres raison, sa mère décide alors de l’emmener au cinéma. Et là, à huit ans, il découvre des films, des images, des émotions, qu’il n’aurait peut-être pas du voir, ou alors pas si tôt, juste pas capable d’absorber leur violence, leur message.

Et il va grandir, en narguant ses potes avec  les films, les histoires qu’ils racontent, une manière d’être avec eux et de s’intégrer, enfin est-ce vraiment ce qu’il cherche ?

Les chapitres se suivent et la tension et la violence monte, au fil des films rencontrés. On connaît la passion de Guillaume Guéraud  pour le cinéma, pour les films, notamment depuis la brigade de l’œil (un roman fort, prenant et passionnant). Rien d’étonnant donc ici de retrouver les références, les bonnes, de la part d’un féru et d’un connaisseur. Rien d’étonnant non plus de voir le septième art mis en avant, valorisé par rapport à la télévision (grand écran, images, sons…). On comprend (peut-être) un peu mieux (mais en avait-on envie ?) les livres précédents, la violence, l’émotion à vif… Un roman, dont la violence, sourd de page en page, par les films, mais aussi par les sentiments exprimés par l’auteur, par ce qu’il nous donne à découvrir de lui de son adolescence de la société dans laquelle il a grandi et de sa vision du monde si noire, si pessimiste, définitivement négative !

 

Pas certain que ce livre réconcilie les deux camps, anti et pro Guéraud ! A remarquer la très belle couverture. 

Un court roman destiné aux ados les plus grands. Difficile à cerner, dérangeant par bien des aspects, une provocation de plus ou une bouée  lancée à la mer ? A vous de décider !

 

Joseph

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