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27 septembre 2010

Century Tome I : l'Anneau de Feu

 

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"Tous les cent ans, l'humanité est mise à l'épreuve. Tous les cent ans, quatre adolescents doivent relever le défi. Les nouveaux élus viennent d'être choisis. Et tout commence à Rome,
la ville du Feu."

 


Century Tome 1 ; L'Anneau de feu ; Pierdomenico Baccalario ; Traduit de l’italien Jacques Barbéri ; Illustré par : Iacopo Bruno ; Editions Bayard Jeunesse, 23 septembre 2010, 12,9 €

 

 

Un mystérieux prologue et c’est parti : Rome, la ville éternelle, ses ruelles, ses monuments, ses hôtels, ses restaurants… s’ouvre devant vous !

Soyez les bienvenus dans l’écrin douillet et impeccable de l’hôtel des parents d’Elletra : la Domus Quintillia.
Il faut vous avouer, que le papa de la jeune fille en question est un tantinet distrait et qu’il a beaucoup de mal à gérer les nouvelles réservations par internet ce qui provoque des doublons et en cette veille de jour de l’an, des catastrophes du genre : trois familles à loger dans la même chambre !

Cette distraction, caprice du destin ou moment prédestiné va permettre à Elletra la fille de la maison, Harvey l’américain , Sheng le chinois et Mistral la française de se rencontrer et de découvrir rapidement qu’ils ont un point commun étonnant et se retrouver mêlés à une aventure fabuleuse.
L’histoire est difficile à résumer et à raconter, tant les évènements se croisent, progressent en parallèle avant de se fondre en une seule histoire et de repartir dans d’autres directions toutes plus mystérieuses et fantastiques les unes des autres. Dommage donc de prendre le risque de trop vous en révéler.

Evènements surnaturels (lampes qui explosent, violon au pouvoir envoutant…), personnages mystérieux (qui sont Béatrice et Joe Vini ? Pourquoi le glacial Jacob Mahler est-il à Rome ? Qui est Heremit Devil… qui sont ces personnes dont la conversation téléphonique émaille le récit ?), groupes inquiétants, personnages hauts en couleur... tout est fait pour nous appâter, nous séduire et nous entrainer au terme de l’aventure à la découverte de l’Anneau de feu. Légendes romaines enfuies dans la mémoire du temps, mythologie, histoire antique, empereur maudit (Néron), divinités inquiétantes (Mitra), mythe de Prométhée… Ce livre est un tourbillon, riche de savoirs, de références (on aime le clin d’œil à Ulysse Moore) et d’histoire diablement bien construite. Et puis surtout ce roman est une ballade sublime dans la ville de Rome, celle d’aujourd’hui, d’hier et de demain, avec ses multiples facettes. La plongée sous la neige au début du Roman est fabuleuse, on y est, on sent le froid, la ville vibrer…

 

Un Pierdomenico Baccalario cela se savoure. Nous le connaissons en France depuis que les éditions Bayard ont eut l’excellente idée de traduire et de publier la série Ulysse Moore. Pourtant même quand on est fan d’un auteur, comme c’est le cas ici, quand on voit arriver une nouvelle série, avec des ressemblances de publications par rapport aux précédents, on est, une fois la première excitation passée, toujours un peu réticent, en se disant, ça va être la même chose. Et bien non ! C’est une très bonne surprise. On retrouve bien évidemment la patte de l’auteur, mais l’histoire nous embarque dès les premières pages et on ne le lâche plus avant d’arriver au terme de ce premier tome particulièrement réussi et prometteur pour la suite.

 

Un nouveau roman brillant et enthousiasmant : on attend la suite ! 

 

 


Jean-Luc

 

PS : pour les fans, Ulysse Moore revient en novembre. Patience ! Nous vous en reparlerons !

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