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25 octobre 2010

Thomas Drimm Tome I

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Nous avions aimé le premier tome, le tome II arrive début novembre,
sera-t-il à la hauteur de nos attentes ? 

 

 

Dans lire la suite, découvrez la chronique du premier tome, l'ancienne couverture et
l'annonce du tome II...

 


Didier Van Cauwelaert ; Thomas Drimm Tome I. ; La fin du monde tombe un jeudi. ; Albin Michel, Octobre 2009, réédition novembre 2010, 17 €

 

  

Le roman de Didier Van Cauwelaert débute sur une plage avec un gamin mal dans sa peau en surpoids dont les parents entre un père en train de sombrer dans l’alcoolisme et une mère psychologue qui a honte de lui ne sont pas les moindres de ses problèmes. Le héros de cette histoire s’appelle Thomas Drimm, il a treize ans et joue avec son cerf-volant. Mais voilà ce genre de jeu peut être dangereux et le vieil homme grincheux qui se trouve au même endroit va en faire les frais et le prendre en pleine tête : mort !.

Commencent alors des aventures palpitantes et une plongée dans un monde cauchemardesque. Car Thomas vit dans une ludocratie : un monde dans lequel le jeu est roi, mais pas de n’importe quelle manière. Imaginez la Française des jeux au pouvoir, régissant votre vie.   Tout y est contrôlé, le temps de jeu, les adultes, leurs pensées, leurs faits et gestes grâce à des puces qui sont implantées dans leur cerveau au moment de leur majorité. Thomas est trop jeune, mais il sait déjà que son avenir est mal parti : trop gros, hérédité parentale négative…

De plus dans ce totalitarisme cauchemardesque au-delà de 1984 d’Orwell, s’ajoute le bouclier antimatière qui doit protéger cette partie du monde des agressions nucléaires du reste de la planète suite à une obscure guerre. Obscure ? Oui car dans ce monde, nul besoin d’apprendre le passé, ces vieilles histoires sans intérêts, interdites également les religions, tout doit être sous contrôle. Seul le jeu compte et son sport national : le man-tall sorte de roulette dont les boules sont des humains.

La vie de Thomas bascule donc lorsque son ours en peluche se met à parler : le vieux savant grincheux Léonard Pictone vient de s’y réincarner et lui raconte une histoire abracadabrantesque. Il doit sauver le monde !

Complots, monde tentaculaire, âmes vagabondes, double-jeu des puissants Olivier Nox et Lily Noctis ; destins chamboulés ; visions ; tout se précipite dans ce roman au rythme effréné. Critique d’une société inquiétante, ce livre l’est aussi de la notre de ses dérives (le jeu, le culte du corps, la contrôle policier…). Le ton est caustique, plein d’ironie et le choix de faire parler ce gamin qui raconte, son histoire donne à celle-ci relief et  recul. Avec un humour féroce, Didier Van Cauwelart nous entraine dans une première aventure au ton décallé, « déjanté » parfois. En effet, la fin du monde tombe une jeudi , est le premier tome d’une série qui devrait en compter cinq et qui vous le verrez ne peut s’arrêter ici.

Ce roman est à cheval entre deux mondes, publié dans une collection adulte, il peut certes y figurer sans problèmes, mais peut également s’adresser à de plus jeunes lecteurs amateurs d’émotions fortes et d’histoires singulières. Cette plongée entre deux mondes est parfois inquiétante, surtout de la part d’un auteur aussi connu : c’est clairement une réussite ici.

A découvrir donc sans tarder : Thomas Drimm, la fin du monde tombe un jeudi avant la suite : la guerre des arbres commence le 13.


 La couverture de la première édition du tome I 

 

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Les informations ci-dessous viennent des éditions Albin Michel Jeunesse

 


Thomas Drimm

La Guerre des arbres commence le 13

Didier VAN CAUWELAERT

 

 

A travers un héros auquel tous les enfants ont envie de s’identifier, Didier Van Cauwelaert, Prix Goncourt 94 pour son roman Un aller simple, propose une réflexion lumineuse sur les dérives de notre société & apporte tout son talent d’écriture. Dans la lignée des grandes sagas imaginaires, telles que Harry Potter, Didier Van Cauwelaert offre de nouvelles thématiques & parvient parfaitement à renouveler le ton. La série des aventures de Thomas Drimm, lancée en octobre 2009 avec La fin du monde tombe un jeudi, a séduit la presse et le public.

 

A partir de 12 ans

 

En voulant sauver le monde, Thomas Drimm a condamné l’espèce humaine… A 13 ans moins le quart, il est devenu l’ennemi N° 1 du pays. Mais il est aussi le seul qui a le pouvoir d’enrayer le désastre ! Thomas Drimm, espérant libérer les Etats-Uniques de la tyrannie, a saboté le Bouclier d’antimatière qui les isolait du restant de la planète. La grippe 

V fait des ravages. Devenu toxique, le monde végétal semble avoir programmé pour survivre l’extinction de l’espèce humaine. Que veulent les arbres ? De quelle manière entrer en communication avec eux ? Et, surtout, comment les réconcilier avec les hommes ?

Héros manipulé par les forces du Bien comme par les puissances du Mal, Thomas est tiraillé plus que jamais entre les femmes de sa vie : Brenda Logan, sa complice catastrophique, Lily Noctis, sa fausse alliée, et Jennifer, sa copine de collège amoureuse…

Passant des pires dangers aux bonheurs les plus inattendus, Thomas Drimm dispose de quatre jours pour sauver des millions de vies.

 

 

Un roman passionnant et drôle qui se lit d’une traite !

Une parabole forte sur les problèmes de notre planète

Une lecture qui permet de sensibiliser les plus jeunes à l’écologie

 

 

Source pour le tome II : Albin Michel Jeunesse. 

 

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Jean-Luc

 

 

Publié dans #SF et Fantastique, +critique des lecteurs | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook

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