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10 janvier 2012

Little Brother

Et si tout basculait ? 

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un roman en demi-teinte... 


Ce roman des éditions Pocket  Little Brother nous entraine dans une Amérique à la fois du présent et de science-fiction. Martin, 17 ans, féru de nouvelles technologies, de jeux vidéos, est plutôt un adolescent tranquille. Avec ses amis, ils vont cependant faire une expérience étrange et particulièrement éprouvante. Alors qu’un attentat particulièrement meurtrier fait plusieurs milliers de victimes et que la ville se trouve en état de choc, contrôlé très rapidement par un service anti-terroriste, les trois amis vont se retrouver pris au piège, arrêtés et vivre une expérience particulièrement bouleversante.

Séparés, ils seront libérés ensuite, sous la menace de ne rien raconter, dans une atmosphère, tendue, où tout le monde se met à se méfier, où les informations sont contrôlées et qu’on contre pouvoir, par le bief de réseaux internet pirates  tente de dénoncer les violences, la dérive policière… jusqu’au final !

Ce roman laisse un sentiment étrange. L’auteur lui-même cite  Orwell,  pourtant n’est pas Georges Orwell qui veut. Et le trouble vient peut-être de là, car bien loin d’être déplaisant, on ne lâche pas facilement le livre, ce  Little Brother  est  inégal. On aime la montée en puissance de la description de cette société qui déraille, avec ceux qui sous le prétexte de la sécurité, voient d’un bon œil, ces policiers partout, ces contrôles qui se multiplient, diminuant peu à peu de façon insidieuse, les libertés fondamentales. La violence des moyens employés et l’utilisation des moyens modernes de communication (téléphones portables, réseau internet…) nous font frémir sur ce que pourraient et/ou font certainement en partie certains Etats ou groupes à l’intérieur des Etats.  Pourtant le bas blesse parfois quand l’auteur se lance dans des digressions et descriptions des moyens techniques, des différentes prouesses, dont peuvent faire preuve certains petits génies du net, moment où on est à la limite de décrocher et qui trouble, perturbe le récit.  

Un sentiment inégal donc,  car on se dit que Cory Doctorow est probablement passé à côté d’un très bon roman. Reste une aventure prenante, agréable à lire et à découvrir et qui devrait plaire aux ados notamment accros de ces technologies.

 

Joseph

 

 

 

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Little Brother ; Cory Doctorow ; Guillaume Fournier ; 
Traduit de l’anglais (Canada), Pocket Jeunesse, 18,8 €

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