Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Page d'accueil

18 février 2013

Le Grillon, Récit d'un enfant pirate

"Rire et pleurer, c'est comme deux serpents entourés autour du même bâton"

 

legrillon_couv.jpg

 

Un récit coup de poing ! A découvrir 


Le récit docu-fiction de Tristan Koegel se lit comme on plonge en apnée. De la flambée de violence au moment du carnaval où Mostéfa a implosé parce que son copain Abdel s'était déguisé en pirate, à la fin troublante, vous allez prendre en pleine face la réalité du Grillon.

Enfant de pêcheurs coréens, attaqués par des pirates, miraculeusement épargné alors que le reste de l’équipage (parents compris) sont éliminés, il va devenir un enfant pirate, un de ces enfants entrainés dans la guerre, dans les guerres des adultes qui n’en finissent pas et qui font toujours plus de dégâts.

Au large de la corne de l’Afrique, celui qu’on appelle le Grillon, survit, apprend, tente de trouver un peu d’affection, s’émerveille d’un livre cadeau, se laisse aller à rêver, tremble...

 C’est la crise du carnaval qui a provoqué le récit, comme un torrent trop longtemps retenu. Les mots surgissent, se heurtent, repartent et toujours en disent plus sur la détresse de cet enfant né et placé là où il ne fallait pas, sans espoir.

Un récit poignant, sans pathos qui donne à réfléchir et à apprendre sur cette réalité des pirates au large de l’Afrique et sur ces enfants à qui on a pris un jour leur vie d’enfant.

Un premier roman étonnant, à la langue tranchante, proche de l’oral qui vous embarque sans coup férir.

 

Un premier roman à découvrir !

 

 

Jean-Luc

 

 

 

 

 

 

Le grillon - Récit d'un enfant pirate ; Tristan Koegel ; 
Illustration de couverture : Régis Lejonc ; Editions Didier Jeunesse, 30 janvier 2013, 12 €

 

legrillon_couv.jpg

Publié dans #Ados, +critique des lecteurs | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook

Les commentaires sont fermés.