15 juillet 2013
L'été où j'ai appris à voler
Un roman d'été pour grandir et entrer dans l'adolescence en croyant encore que tout est permis même la réalisation des rêves les plus fous...
Birdie à treize ans. Ce n’est pas tout à fait son vrai prénom, mais vous découvrirez pourquoi en lisant le roman. Jeune fille sans histoire, elle est entre deux monde, celui de l’enfance et celui de l’adolescence. C’est elle qui dès les premières lignes nous interpelle et va nous raconter son histoire. Cette d’une jeune fille qui vit seule avec sa mère depuis la mort de son père et qui devait passer un été à aider cette dernière à travailler dans l’épicerie fromagerie que sa mère tient. Mais c’était sans compter sur les surprises du destin.
Dans sa vie bien rangée, il y avait sa mère, la meilleure amie de sa mère, Nick Drumond le jeune surfer employé de sa mère, beau comme un dieu. Et puis peu à peu la machine s’enraye, sans trop savoir comment ni pourquoi. Elle retrouve un carnet de son père, où il avait consigné, ses envies, ses rêves et ses espoirs pour sa fille chérie notamment. Et puis un soir il y a Emmet Crane surgit de nulle part qui va devenir son ami. Vous savez le genre d’ami pour lequel on est capable de se sacrifier, de tout remettre en question et de prendre des risques. Entre amour (espéré, ah les beaux yeux verts du surfer) et amitié profonde entre deux jeunes gens qui entrent dans l’adolescence, elle va grandir et trouver sa voie, même si elle n’est pas de tout repos.
On aime ce roman et ses héros, on aime ces voix singulières qui nous content des histoires d’amitié, d’amour et d’enfants qui se cherchent pour grandir. Un roman léger en apparence, brûlant comme le soleil d’été, pour grandir et s’ouvrir au monde.
Jean-Luc
L'été où j'ai appris à voler
Dana Reinhardt
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) : Corinne Julve
Editions de la Martinière Jeunesse, 17 mai 2013, 12,9 €
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