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16 avril 2014

1914-2014 : Le Feu / Henri Barbusse / classiques abrégés, L'école des loisirs

Un témoignage exceptionnel, poignant, au coeur de l'action, de l'horreur, qui revient dans la collection classiques abrégés de l'école des loisirs. A lire donc dans cette collection ou dans sa version originale ... 

 

 

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Le Feu : Le Feu, sous-titré Journal d’une escouade, paraît d’abord en feuilleton, dans L’œuvre, à l’automne 1916. Le succès est tel qu’il paraît en volume dès la fin du mois de novembre et obtient le prix Goncourt la même année. Aujourd’hui encore, le nom de Barbusse reste attaché à ce récit, à la fois témoignage et hommage « à la mémoire des camarades tombés à côté de moi à Crouy et sur la cote 119 ».

L’expérience des tranchées, vécue volontairement en tant que simple soldat, va transformer Barbusse en porte-parole des poilus, ses frères d’armes, ceux à qui la parole est confisquée – et en porte-voix de la réalité de la guerre à destination des civils, ceux de « l’arrière », à qui la guerre est étrangère, ceux qui continuent à vivre, qui sont heureux « quand même ». Son témoignage va relier « l’arrière » et « l’avant », rendre accessible aux uns la réalité des tranchées tout en libérant la parole des autres.  L’école des loisirs

 

Un siècle après, que reste-t-il dans la mémoire collective du Premier Conflit mondial ? Quelle mémoire transmettre aux jeunes générations ? Quelques titres jeunesse en parlent. Cette semaine ...

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Le feu - Journal d'une escouade : Henri Barbusse

"- Ils te diront, grogna un homme à genoux, penché, les deux mains dans la terre, en secouant les épaules comme un dogue : Mon ami, t'as été un héros admirable !'' J'veux pas qu'on m'dise ça ! Des héros, des espèces de gens extraordinaires, des idoles ? Allons donc ! On a été des bourreaux. On a fait honnêtement le métier de bourreaux. On le r'fera encore, à tour de bras, parce qu'il est grand et important de faire ce métier-là pour punir la guerre et l'étouffer.

Le geste de tuerie est toujours ignoble - quelquefois nécessaire, mais toujours ignoble. Oui, de durs et infatigables bourreaux, voilà ce qu'on a été. Mais qu'on ne me parle pas de la vertu militaire parce que j'ai tué des Allemands". Prix Goncourt en 1916, Le feu est le témoignage poignant de l'horreur des tranchées par un survivant. Il reste un chef-d'oeuvre de la littérature de guerre.

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