Vladimir et Clémence

Ce roman illustré est un petit bijou de tendresse, de bonheur et de romantisme. Une sorte de moment rare, hors du temps où l’on se dit que la vie peut-être belle et l’amour à portée de cœur pour peu que l’on ouvre les yeux et qu’on sache le saisir.

 

 

 

Laissez vous guider .... clic ! 

Vladimir est un jeune photographe myope spécialisé dans les portraits de personnes âgées puis de toutes sortes de vieilleries. Minutieux, le jeune homme écrit dans un petit carnet ce que la journée lui apporte ou ce qu’il prévoit pour les jours suivants.

Un jour Vladimir décida de photographier un vieux banc en pierre du square Périmony. Il organisa sa séance comme une véritable excursion et le dimanche matin, il était fin prêt à passer à l’acte. Après maintes hésitations  sur l’angle, la position pour ne rater la photographie prise avec un appareil argentique, et alors qu’il s’apprêtait d’un clic à immortaliser le banc, se produisit un drôle d’événement.

Une superbe jeune femme tout de rouge vêtue était assise sur le banc. Vladimir appuyé sur le bouton juste avant qu’elle ne disparaisse laissant sur la pellicule, un voile rouge preuve qu’il n’avait pas rêvé.

Les jours suivants, Vladimir encore tout ému trouve régulièrement d’étranges petits cailloux blancs… la belle Clémence (puisqu’il s’appelle Clémence) finit par lui apparaître de nouveau et par conquérir définitivement le cœur du jeune homme.

Les deux amoureux flirtèrent aussi provoquant, surprise et moqueries face à ce jeune homme sui semblait parler tout seul et être enfermé dans sa bulle. Un jour Clémence l’emmena dans la vielle maison de l’impasse Michaud qui terrifiait tout le quartier. Et, là, comme par magie, toute la famille de Clémence lui apparut. Ils voulaient qu’il les prennent en photo et peu à peu ils s’apprivoisèrent et apprirent à mieux se connaître.

Pourtant un jour Vladimir commença à douter : serait-il à la hauteur de cette femme et de cette famille extraordinaire ? Et elle, de son côté, se demandait si son secret n’était pas trop lourd à porter et si il ne méritait pas une femme et une vie normale et décida alors qu’elle devait s’effacer… et disparut ! Et voilà comment on fait deux malheureux.

Vladimir en reprenant sa vie d’avant comprit un jour qu’il avait un don lui aussi et fit tout pour retrouver et conquérir définitivement sa belle Clémence.

Ce roman illustré est un petit bijou de tendresse, de bonheur et de romantisme. Une sorte de moment rare, hors du temps où l’on se dit que la vie peut-être belle et l’amour à portée de cœur pour peu que l’on ouvre les yeux et qu’on sache le saisir.

Les illustrations de Sandrine Bonini toutes en légèreté apportent à l’histoire son petit supplément d’âme.

On aime, le format, les illustrations et l’histoire qui nous offrent un vrai moment de lecture plaisir.

 

Jean-Luc 

 

 

 

 

 

 

 

Vladimir et Clémence
Cécile Hennerolles
Illustrations : Sandrine Bonini
Editions Grasset Jeunesse, 27 avril 2015, 14 €