20 juillet 2015
Un été Petite Poche : : Le père tire-bras / Mollo mollo le matin et pas trop vite l'après-midi
Gaia Guasti et Jean-François Chabas aux commandes des deux Petite Poche de la semaine : vous allez adorer ! Formidables dans deux styles et deux genres bien différents ! On aime tellement !
Les vacances sont arrivées et Prune découvre horrifiée un petit mot de son cher papa lui annonçant que vu les circonstances et blabla et blabla… qu’elle passera ses quinze premiers jours de vacances chez papy Gaston !
Prune est effarée, passer quinze jour dans ce vieux tas de pierre qu’est le village de Mollo-en-Borgne où son cher papy a eu la bonne idée de partir finir ses vieux jours, c’est le pompon. Moyenne d’âge en dessus de soixante pour ne pas dire soixante-dix ans, pas un jeune de son âge en vu et puis papy est sourd, et les voisins ne sont pas piqués des hannetons !
Mamame Lulotte est presque aveugle ; Félicien Castagne est muet, chauve et triste ; sa femme totalement timbrée la prend pour une certaine Josette ; et Hippolyte est énorme et bouge a deux à l’heure. Aussi Prune prend ses précautions et donne son adresse au bel Augustin dont elle est amoureux.
Une lettre tant attendue plus tard et une déconvenue façon claque magistrale, notre petite Prune verra tous ses « vieux » lui réserver une belle surprise et transformer son séjour en bonheur de vivre.
Une histoire courte, drôle et tendre sur l’amour éconduit (parfois Cupidon vise mal) et sur le partage entre les générations. A fondre de bonheur et de tendresse.
Jean-Luc
Mollo mollo le matin et pas trop vite l'après-midi
Gaia Guasti
Editions Thierry Magnier, collection Petite Poche, 20 mai 2015, 3,9 €
Olivier avait quatre ans quand sa grand-mère lui a raconté pour la première fois, l’histoire du Père Tire-Bras, ce monstre vivant au fond de la rivière la Beuve et enlevant les enfants qui ont eu le malheur de désobéir et de s’aventurer seuls au bord de l’eau, pour les dévorer. Mais pour Olivier tout de même, cela ressemble un peu trop à ces histoires de monstre à dormir debout pour éviter un danger aux enfants.
Les années ont passé et Olivier a grandi avec la peur de ce monstre, A huit ans, quand l’âge de raison est passé et qu’on est grand, Olivier a réussi a vaincre ses peurs et à commencer à narguer ce soit disant monstre invisible : menaces, moqueries, et puis un jour il va aller jusqu’à faire pipi dans la Beuve et là…
Sachez jeunes gens que parfois les grands-mères racontent des histoires vraies et que notre pauvre Olivier s’est vu entrainer sous l’eau par des bras qui n’en finissaient pas et s’est retrouver face à un drôle de monstre diminué et défiguré par la pollution : le Père Tire-Bras. Pour se sortir de ce mauvais pas, le jeune garçon a fait une promesse : lutter pour que la Beuve ne soit plus polluée et lui le monstre en échange a promis de ne plus boulotter de gamins imprudents.
Mais peut-on faire confiance à un gamin de huit ans qui veut sauver sa peau et à un monstre poisseux de plus de vingt mille ans qui lui ne pense qu’à son estomac ? Vous le saurez en dévorant ce délicieux roman idéal pour frissonner juste ce qu’il faut et s’aventurer dans des contrées inconnues. Formidable
Jean-Luc
Le père tire-bras
Jean-François Chabas
Editions Thierry Magnier, collection Petite Poche, 20 mai 2015, 3,9 €
Publié dans #romans junior, +critique des lecteurs | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook
Les commentaires sont fermés.