27 juillet 2015
Un été Petite Poche : L’homme qui ne possédait rien / L’homme à l’oreille coupée / L’homme qui levait les pierres
Dans la collection Petite Poche et avant de vous parler des nouveautés, voici trois titres qui raviront les jeunes lecteurs les plus exigeants et leur feront tout simplement bien plaisir. Trois titres forts, comme seul Jean-Claude Mourlevat sait nous en écrire. On aime !
L’homme qui ne possédait rien : Jean-Claude Mourlevat nous conte l’histoire d’un homme seul, vivant simplement dans une oasis. Un jour, un chameau passa à proximité, pressé de se rendre à la cité de Topka. D’abord peu intéressé, l’homme finit par l’accompagner et lorsque le chameau s’arrêta sur une dune, près de la ville, il lui fit la promesse de toujours l’attendre là et de le ramener à l’oasis quand il le voudrait.
D’abord pauvre, l’homme fit une belle rencontre et devient l’homme le plus riche de la cité. Mais l’argent fait-il le bonheur ? Le chameau fidèle et maintes fois repoussé, l’attendra-t-il encore le moment venu ?
Jean-Claude Mourlevat nous conte une belle histoire, magique, riche de sens sur le bonheur, l’argent et la place qu’il tient dans nos vies.
L’homme à l’oreille coupée : En Norvège, un vieil homme qui avait perdu une oreille faisait la curiosité de ses compatriotes. Chaque soir à l’auberge, alors qu’il s’enivrait, on lui posait toujours la même question : comment as-tu perdu ton oreille ?
Et chaque soir, pendant de longues années, il raconta une histoire, différente, folle, drôle, étonnante. Jusque sur son lit de mort, impossible de savoir la vérité. Ce petit livre célèbre le pourvoir de l’imagination et ravira les petits malins amateurs d’histoire à dormir debout. Malicieux et formidable !
L’homme qui levait les pierres : chaque dimanche Ruper Oaza qui levait les pierres, faisait admirer sa force prodigieuse. Et tous les enfants, encouragés par leurs parents, croyaient qu’il était l’homme le plus fort du monde. Peio, douze ans, osa un jour lui demander de lui apprendre à soulever la pierre. Ruper accepta et commença alors un très long et surtout difficile apprentissage. Et puis un jour tout s’arrêta, le géant demanda à Peio de revenir dans cinq ans sans avoir grossi. Et quand il revint…
On retrouve ici toute la magie et l’imagination de Jean-Claude Mourlevat . Il sait comme personne, alors qu’on s’y attend le moins faire basculer l’histoire et nous emporter avec. A lire !
Jean-Luc
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