La guerre des boutons

Deux bandes rivales de gamins Les Longevernes et les Velrans, deux villages qui s’affrontent. Bruno Heitz réussi à donner corps au roman de Louis Pergaud en en reprenant les principaux épisodes. Son trait si particulier convient particulièrement bien à ces personnages et à la truculence de leur langage et il faut dire qu’ils ont le vocabulaire vert les petits gueux ; La main leste aussi et que les coups partent vite ! Mais quand on y regarde de plus près, les parents sont-ils beaucoup plus évolués que leurs rejetons. On suit avec bonheur, le sourire aux lèvres leurs aventures et on savoure leur langage, leurs emportements et celui de leur parents et de leur instituteurs (ça chauffe à l’école de la fin du XIXème siècle). L’auteur rappelle justement à la fin que nombre de ces gamins ne grandiront pas fauchés qu’ils seront par la Grande Guerre tout comme leur auteur mort à 33 ans le 8 avril 1915.

Le premier titre de la nouvelle collection des éditions du Genévrier, Carte Blanche, au format d’un roman graphique il donne à découvrir ce classique du début du XXème siècle et tout un monde disparu aujourd’hui. A savourer sans modération aucune.

 

Jean-Luc 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Illustrations © éditions du Genévrier. Tous droits réservés. Merci ! 

 

 

La guerre des boutons
D’après Louis Pergaud
Bruno Heitz
Editions le Genévrier, collection Carte blanche, 23 octobre 2015, 12 €