10 février 2020
Quatre désirs
Le désir... les envies... et parfois ce qui semble irréalisable est si proche !
Une petite fille qui doit faire quatre voeux. Les trois premiers vous le verrez semblent abordable, bien qu’un brin métallo la petite et pas forcément très partageuse. Et puis surtout, et elle le dit dès le début de l’histoire, cela va être compliqué, elle voudrait un ami. Quelqu’un sur qui l’on peut compter, quelqu’un qui vous aime, prenne soin de vous et cède à presque tous vos caprices (m’ouais…).
Cet album est étrange doux amer à la fois. Petite chose perdue et trop solitaire, elle émet des voeux et peut-être se trompe-t-elle : le dernier n’est pas forcément le plus difficile à obtenir. On aime l’histoire qui fait réfléchir doucement à l’autre, se poser la question au final de savoir s’il est difficile d’avoir ou non des amis et si c’est le cas pourquoi ? Un album aux couleurs vives et aux formes au trait léger aérien qui semble flotter comme la pensée de la petite fille et puis il faut bien l’avouer on aime beaucoup ce superbe gorille rouge : un vrai ami ?
Un petit album étrange et doux à découvrir et faire découvrir aux plus jeunes pour prendre du plaisir et puis si on a envie pour réfléchir aux envies et aux amis.
Jean-Luc
Quatre désirs
Yael Frankel
Editions du Rouergue jeunesse, 5 février 2020, 14 €
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