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21 février 2022

Esther Andersen

Les élèves du Master 2 littérature jeunesse de l’UFR lettres de Besançon et du DNMADE graphisme du lycée Pasteur vous proposent une sélection coup de ❤️❤️❤️

 

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Sélectionné plusieurs fois pour le prix Astrid Lindgren et récompensé par de nombreux prix pour ses romans jeunesse, Timothée de Fombelle n’a pas moins d’habileté lorsqu’il s’agit d’écrire bref. Il nous livre avec Esther Andersen un voyage entre les pages d’un grand album, dont le format allongé évoque le train des vacances qui file vers l’infini. Esther Andersen, c’est la mystérieuse petite Anglaise que le jeune héros en villégiature rencontre par hasard sur la plage, et dont il tombe instantanément amoureux.

Trois niveaux de narration se déploient : un récit empreint de poésie et de latence, au côté de dialogues à la façon des bandes dessinées, rejoint les vastes illustrations d’Irène Bonacina. S’en exhale un parfum de vacances, impression sans cesse renouvelée par des aplats d’aquarelle blonde comme les blés et bleue comme le ciel qui se fond dans la mer. Textes et images travaillent la suggestion ; épurés, ils exaltent l’immensité de l’espace et l’évanescence des sentiments qu’on ne sait pas bien décrire. Beaucoup de blancs sur le papier laissent l’esprit vagabonder, à la faveur des rêveries du lecteur. En parallèle des souvenirs de vacances intemporels, Esther Andersen parle des premières idylles de l’enfance, inexprimables et candides, celles qui, pourtant intenses, ne durent que le temps d’un été. C’est une histoire à l’image du trait et des mots des auteurs, un peu fébrile, à peine esquissée, vibrante d’émotion. À travers un nom qui résonne encore et encore, tel un leitmotiv, ce livre trouvera un écho dans les souvenirs de tout lecteur, qu’il soit enfant ou l’ait été.

 

Lorraine Dupalut

 

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Esther Andersen, Timothée de Fombelle, illustrations :  Irène Bonacina, Gallimard Jeunesse, à partir de 7 ans,
3 juin 2021, 24,9 €

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