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Noël Sandales : L'Argent
Marie Desplechin et Emmanuelle Houdart sous le sapin
le bonheur de retrouver deux grandes dames avec un magnifique album pour les grands. Joyeux Noël d’un clic cupide avec les Sandales !
Nos deux artistes nous embarquent dans une aventure pas comme les autres. Comme nous tous de façon indirecte nous allons être invités au mariage de Virginie.
Et c’est là l’occasion de faire la connaissance de sa famille ! Et quelle famille, de l’oncle richissime qui ouvre le bal requin de la finance, grand patron cupide sans foi ni loi qui ne s’embarrasse pas de sentiment dès qu’il s’agit de faire des affaires ou de parler des pauvres ; à son double l’une de ses sœurs tout aussi dangereuse que lui bien qu’utilisant d’autres moyens ; son autre sœur la mère de la future mariée idéaliste et qui rêve d’un mariage dont elle garderait le contrôle en passant par le père du marié (trafiquant de drogue notoire) et le marié (banquier, trader repenti !). Bon de prime abord, une belle bande de cinglés, qui ne se privent pas pour donner leur avis. La première fois que vous lisez le premier témoignage vous vous dites, et bien l’auteure nous fait quoi ? Et puis l’histoire enchaine les autres protagonistes, donnent leur avis, prennent le contre-pied du premier, complètent son témoignage …
Des histoires de vies, brutes de décoffrage qui cachent des fêlures, des blessures là où l’argent est roi, là où il n’a ni couleur, ni odeur, mais où il ne peut remplacer un cœur qui bat. Comment s’est passé le mariage ? Sont-ils tous venus ? Demandée à Fortunée la petite fille qui témoigne la dernière. Elle vous fera un compte rendu corrosif de la situation et de ce qu’elle en a pensé.
On aime le texte de Marie Desplechin qui dérange et bouscule. On aime bien évidemment les illustrations grand format, pleine page d’ Emmanuel Houdart qui nous livre ici des illustrations étranges, proches du réel et foisonnantes de détails qui nous emportent ailleurs, avec une utilisation des couleurs étonnante et toujours réussie.
Les fans de ces deux grandes dames seront plus qu’heureux de les retrouver. Les petits nouveaux trouveront là un nouveau champs d’exploration : formidable !
Un bel album pour réfléchir et partir ailleurs. A offrir à vos ados ! et à vous !
Jean-Luc
L'argent
Marie Desplechin, Emmanuelle Houdart
Editions Thierry Magnier, 2 octobre 2013, 21, 9 €
09 décembre 2013 | Lien permanent
Marie Desplechin : l'argent
On aime le texte de Marie Desplechin qui dérange et bouscule. On aime bien évidemment les illustrations grand format, pleine page d’ Emmanuel Houdart qui nous livre ici des illustrations étranges, proches du réel et foisonnantes de détails qui nous emportent ailleurs, avec une utilisation des couleurs étonnante et toujours réussie. D'un clic sur le visuel !
20 octobre 2014 | Lien permanent
Noël 2023 : La grande histoire de l’argent : des coquillages aux cryptomonnaies / La grande histoire de l’écriture : de
Deux albums documentaires totalement bluffants ! Du contenu aux illustrations tout fonctionne ❤️❤️❤️❤️❤️
Joyeux Noël avec Amandine la libraire et ses lutins ... clic
Deux documentaires très grands formats sur deux données essentielles de nos civilisations : l’argent et l’écriture. De prime abord ce travail dense en noir et blanc peut surprendre. Mais il faut absolument se laisser emporter, picorer d’abord puis reprendre, revenir sur les informations et se laisser porter par ces illustrations magnifiques, pleines de symboles, de références et ces textes courts et efficaces entre BD et documentaire. Dans le premier que nous vous présentons ici on parle argent et la couverture donne le ton. Des paléomonnaies d’Amérique du Nord au cryptomonnaies d’aujourd’hui voues verrez de toute les couleurs, des tentes de chien, la monnaie de pierre des îles Yap (génial) … La première partie donc nous parle cadeau, échange, achat.
Dans la deuxième partie vous saurez tout sur l’essor de l’argent : avec des inventions de pièce dans des lieux et moments différentes de la planète. Que savez vous de l’argent des Celtes (sublime représentation du dieu celte de la nature Cernunnos) . La page sur les faux-monnayeurs et le « soupir rouge » va vous enchanter comme tout le reste. La partie trois, elle, nous parle de l’argent après l’argent et c’est absolument génial. Les annexes sont aussi passionnantes que le reste de l’ambumchronolige, postface de l’auteur, sources, paroles d’expert, musés et collection, abréviations … et les bonus sont formidables.
Un album d’une richesse incroyable qui bien évidemment ne se lira pas d’une traite mais risque fort de passionner tout ceux qui s’intéressent de près ou de loin à l’histoire de l’argent au fil du temps et vers le futur. Les illustrations sont absolument formidables et créent un univers très particulier et inimitable.
Pour le second vous allez vous intéresser à l’histoire de l’écriture, du cunéiforme aux emojis. Le précédent était tout de noir, gris et vert vêtu, celui-ci sera teinté de rouge. Là encore trois chapitres, parler, dessiner écrire ; les premières écritures du monde et créateurs d’écritures avant d’accéder aux annexes.
Ecrire et coder ! Les système d’écriture : logigrammes, idéogrammes, phonogrammes …
Dans la première partie, découvrez l’écriture cunéiforme, l’Égypte, les systèmes d’écriture d’Asie, d’Amérique centrale et toute une série de langues oubliées aujourd’hui. Les alphabets, les différents types d’écriture, les alphabets défilent et nous émerveillent avec comme pour le précédent un clin d’oeil à la littérature d’anticipation et à la science fiction.
Absolument bluffant, ces deux superbes documentaires, richement illustrés méritent toute votre attention et feront de superbes cadeaux pour les plus grands notamment.
Jean-Luc
La grande histoire de l’argent : des coquillages aux cryptomonnaies
Vitali Konstantinov
Traduit de l’allemand : Bénédicte Eustache et Hélène Boisson
Editions de la Joie de Lire, 20 octobre 2023, 25,90 €
La grande histoire de l’écriture : de l’écriture cunéiforme aux émojis
Vitali Konstantinov
Traduit de l’allemand : Hélène Boisson
Editions de la Joie de Lire, 19 août 2023, 25,90 €
08 décembre 2023 | Lien permanent
Lectures d'été : 43, rue du Vieux-Cimetière Tome 3 Jusqu'a ce que la morsure nous sépare
Un vieux millionnaire aimé de tous, donateur et protecteur de la ville meurt. Son héritage doit revenir à ses deux enfants, deux adultes aujourd’hui aigris qui se détestent et veulent en finir au plus vite pour récupérer l’argent.
Encore mieux ... clic pétillant ! Et pour les curieux et les fans
lisez la suite dont voici les visuels.
31 juillet 2014 | Lien permanent
Nouveautés semaine du 21 mars 2018 : Albin Michel Jeunesse
Daddy bandit : Le père de Frank, accusé d’avoir conduit une voiture lors du braquage d’une banque, croupit en prison. Frank élabore un plan audacieux afin de le faire sortir, le temps d’une nuit, pour que tous deux rapportent l’argent volé à son propriétaire.
Mais le grand patron du crime, le pervers Mr Big les laissera-t-il aller au bout de cette bonne action ... Albin Michel jeunesse
23 mars 2018 | Lien permanent
Le retour de Marie Desplechin
Marie est de retour avec un nouveau roman qui va vous surprendre !
Sothik : Sothik est né en 1967 dans un Cambodge en pleine tourmente. Il a trois ans quand la guerre civile fait rage, huit ans quand les Khmers rouges prennent le pouvoir. Du jour au lendemain, tout change. L’argent est aboli, les livres sont détruits, la religion interdite, la propriété privée n’existe plus. Sothik et sa famille doivent quitter leur maison en laissant tout derrière eux et prouver sans cesse leur obéissance au nouveau régime. Mais cela ne suffit pas ! Les Khmers rouges décident brutalement d’enlever les enfants à leurs parents afin de mieux les éduquer. Sothik rejoint un groupe d’enfants de son âge. La famille n’existe plus, la terreur et la famine s’installent… Source : l’école des loisirs
16 septembre 2016 | Lien permanent
43, rue du Vieux-Cimetière Tome 3 Jusqu'a ce que la morsure nous sépare
Un tome trois absolument bluffant, drôle et brillant !
A dévorer d'un clic le temps d'un été avec les Sandales !
Un troisième tome absolument fantastique. Un vieux millionnaire aimé de tous, donateur et protecteur de la ville meurt. Son héritage doit revenir à ses deux enfants, deux adultes aujourd’hui aigris qui se détestent et veulent en finir au plus vite pour récupérer l’argent.
Ce tome trois est absolument irracontable. Sachez cependant que les échanges épistolaires se multiplient. Que nos héros se querellent, se cherchent, vivent des aventures formidables. Un troisième tome absolument pétillant de malice, d’intelligence et de vivacité. Nos jeunes amis ont beaucoup de chance. Faites leur partager ces aventures hors du commun. Formidable
Jean-Luc
43, rue du Vieux-Cimetière Tome 3 Jusqu'a ce que la morsure nous sépare
Kate Klise
Traduit de l’anglais : Mickey Gaboriaud
Illustrations : M. Sarah Klise
Editions Albin Michel Jeunesse, collection Witty, 2 mai 2013, 8,5 €
12 août 2013 | Lien permanent
L'école est finie
Et si l'école était réellement terminée ? Mais si c'était pour de mauvaises raisons...
Et si notre société déraillait ? clic pour lire la suite...
Albert et Lila deux enfants du futur dont les parents sont trop pauvres pour les envoyer dans de vraies écoles. Alors, ils louent leurs enfants à des enseignes qui sont sensées leurs apprendre un minimum. Entre publicité permanente et bourrage de crâne les enfants tentent de grandir. Les deux amis se voient moins souvent qu’avant parce qu’ils ne travaillent pas au même endroit. Et puis un jour Lila annonce à son ami qu’elle va partir pour une autre école clandestine, plus humaine, dans laquelle on apprend plus et mieux, différente (comme autrefois, avant la crise économique !).
Un court roman fort et efficace qui dénonce les dérives d’une société qui n’a pas su réagir face à la tyrannie de l’argent et des multinationales reines du monde. Un excellent moment de lecture, terrifiant également sur ce que pourrait devenir notre monde. A faire lire et savourer sans modération !
Joseph
L'école est finie ; Yves Grevet ; Editions Syros, Mini Syros, 5 janvier 2012, 3 €
30 janvier 2012 | Lien permanent
La colère de Banshee
Jean-François Chabas, David Sala
Casterman, janvier 2010, 14,95€
Banshee est une petite fille ou l'une des plus puissantes des fées en Irlande, celle qui est la reine des magies, des malédictions... invincible ! Banshee donc : fille ou fée ? Difficile de se faire une idée, tant le texte oscille entre les deux mondes, nous poussant à la confusion, à l'hésitation. La fée tout d'abord, en colère qui court vole à travers les prés dans des décors somptueux avec ses robes merveilleuses et sa chevelure de rêve. Et on se prend à rêver en tournant les pages d'être dans un tableau de Gustav Klimt tant les couleurs dorées, chatoyantes donnent une impression de mouvement, d'instabilité : un régal. Un travail impressionnant sur le graphisme, la couleur, l'or et l'argent pour Banshee qui tranchent avec les bleus, rouges plus profond pour le décor.
Pour nos petites princesses, nos fées si exigeantes dont les colères provoquent parfois des cataclysmes avant de revenir à la raison pour un câlin magique. Pour les illustrations et les couleurs notamment, laissez-vous envoûter par Banshee.
Louise
18 janvier 2010 | Lien permanent | Commentaires (1)
Moi, Gisèle
Gisèle Halimi petite fille. Gisèle en plein questionnement et en pleine révolte. Frais, fort et vrai ❤️❤️❤️❤️❤️
Cet album BD est une vraie réussite. D’abord vous dire que c’est un splendide hommage à Gisèle Halimi morte à 93 ans à Paris il y a déjà quatre ans. Cette petite Gisèle de couleurs et de papier lui aurait certainement beaucoup plu. Plusieurs chapitres à cette BD endiablée : lorsqu’elle se présente et très vite on comprend que cela ne va pas être facile parce qu’elle résistante face aux injustices et à la bêtise de certaines habitudes et certitudes sociales et à elle, on ne la fait pas ! Non mais !
On verra ensuite que pour défendre sa position à la maison, elle est prête à faire la grève ; qu’elle déteste le lait (L’oranger de la cour en a fait les frais) ; que son héroïne est une cheffe berbère, guerrière et indépendante qui sert de modèle et de référence (et ça fait du bien) ; elle va régler son compte au bisous (cette manie de faire de bisous et de laisser les enfants se faire tripoter par tout le monde) et de dieu avant de connaitre l’argent de se révolter face à la question de l’argent (mais pourquoi sa mère doit-elle rendre des comptes à son père pour faire tourner le foyer) et puis pour terminer sa relation au savoir et à la liberté. Elle a très vite compris en effet que pour être libre il fallait maîtriser le savoir et qu’il ne devait pas être réservé aux garçons. A la fin un bel hommage par Annick Cojean et des précisions sur la suite de sa vie.
Un album pétillant, vivant, la révolte pulse des pages, mais surtout l’intelligence et la logique du propos. La construction de l’album et les illustrations sont aussi pour beaucoup dans le plaisir qu’on rencontre à dévorer cette BD.
Intelligent, vif, brillant : pour faire connaître aux filles mais aussi surtout peut être aux garçons cette petite fille formidable qui deviendra une grande dame du barreau . On adore
Jean-Luc
Moi, Gisèle
Sandrine Bonini avec Annick Cojean
Editions Grasset jeunesse, dès 8 ans, 6 novembre 2024, 17,50 €
19 novembre 2024 | Lien permanent