Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Page d'accueil

19 novembre 2024

Moi, Gisèle

Gisèle Halimi petite fille. Gisèle en plein questionnement et en pleine révolte. Frais, fort et vrai ❤️❤️❤️❤️❤️

 

61M6-OnmCTL._SL1500_.jpg

 

Cet album BD est une vraie réussite. D’abord vous dire que c’est un splendide hommage à Gisèle Halimi morte à 93 ans à Paris il y a déjà quatre ans. Cette petite Gisèle de couleurs et de papier lui aurait certainement beaucoup plu. Plusieurs chapitres à cette BD endiablée : lorsqu’elle se présente et très vite on comprend que cela ne va pas être facile parce qu’elle résistante face aux injustices et à la bêtise de certaines habitudes et certitudes sociales et à elle, on ne la fait pas ! Non mais ! 

On verra ensuite que pour défendre sa position à la maison, elle est prête à faire la grève ; qu’elle déteste le lait (L’oranger de la cour en a fait les frais) ; que son héroïne est une cheffe berbère, guerrière et indépendante qui sert de modèle et de référence (et ça fait du bien) ; elle va régler son compte au bisous (cette manie de faire de bisous et de laisser les enfants se faire tripoter par tout le monde) et de dieu avant de connaitre l’argent de se révolter face à la question de l’argent (mais pourquoi sa mère doit-elle rendre des comptes à son père pour faire tourner le foyer) et puis pour terminer sa relation au savoir et à la liberté. Elle a très vite compris en effet que pour être libre il fallait maîtriser le savoir et qu’il ne devait pas être réservé aux garçons. A la fin un bel hommage par Annick Cojean et des précisions sur la suite de sa vie. 

Un album pétillant, vivant, la révolte pulse des pages, mais surtout l’intelligence et la logique du propos. La construction de l’album et les illustrations sont aussi pour beaucoup dans le plaisir qu’on rencontre à dévorer cette BD.
Intelligent, vif, brillant : pour faire connaître aux filles mais aussi surtout peut être aux garçons cette petite fille formidable qui deviendra une grande dame du barreau .  On adore 

 

Jean-Luc 

 

 

61M6-OnmCTL._SL1500_.jpg

 

 

 

 

Moi, Gisèle  

Sandrine Bonini avec Annick Cojean

Editions Grasset jeunesse, dès 8 ans, 6 novembre 2024, 17,50 €


ECRIRE UN COMMENTAIRE

NB : Les commentaires de ce blog sont modérés.