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Lecture ou relecture de confinement : Le Dragon au Cœur de chocolat
Avant de vous parler du nouveau roman qui vient de sortir, un petit rappel pour un roman coup de coeur qui devrait vous emballer ! Idéal pour se faire plaisir pour la rentrée !
Avec ce roman faites la connaissance d’Aventurine, une jeune dragonne qui s’ennuie dans sa caverne et qui considère que sa famille la couve trop alors qu’elle pourrait faire tant de choses amusantes.
C’est ainsi qu’alors qu’ils font la sieste qu’elle décide de sortir seule et qu’elle va rencontrer un humain, attirée par une odeur géniale qui doit être ce qu’il est en train de cuire.
L’humain terrorisé et peu décidé à terminer en « apéricube », va lui jouer un mauvais tour. C’est en fait un des rages mage alimentaire et le chocolat qui a attiré Aventurine va lui jouer un mauvais tour : elle va se transformer en humaine en buvant ce breuvage délicieux mais ensorcelé : du chocolat !
La nouvelle jeune humaine est perdue : que faire ? Rejoindre sa famille au risque de se faire dévorer avant qu’ils ne comprennent ? Retrouver le mage et le forcer à inverser le sort, mais où est-il ?
Elle va décider de poursuivre sa route, rencontrer deux humains qui au départ semblent bien aimables et qui vous feront penser à ces couples des contes qui trouvent un enfant et s’en occupent au mieux, et pourtant …
Ils vont rejoindre la ville et la jeune fille va se confronter à ce qui est désormais sa seule obsession : devenir apprentie dans une des célèbres maison de chocolat. Mais peut-on y parvenir quand on est une jeune fille brute de décoffrage sans aucune éducation et connaissance de ce qu’est le monde des humains ? Une maison particulière pourtant va lui ouvrir ses portes.
Ce roman raconte ses aventures dans ce nouveau monde et aussi les retrouvailles avec sa famille. Le jeune lecteur est rapidement pris au piège dans ce roman rempli de très bonnes surprises avec une héroïne pétillante aux multiples facettes et au caractère (de dragon) bien trempé.
Stephanie Burgis nous propose ainsi un roman dynamique, joyeux et rempli de chocolat : à déguster d’ailleurs avec une bonne tablette ou un chocolat chaud ! Formidable.
Jean-Luc
Le Dragon au Cœur de chocolat
Stephanie Burgis
Traduit de l’anglais : Julie Lopez
Illustré par Freya Hartas
Editions Gallimard jeunesse, 30 août 2018, 16 €
27 avril 2020 | Lien permanent
La mafia du chocolat
Faites la connaissance d'Anya Balanchine et laissez vous emporter dans une histoire
pleine de surprises et de rebondissements
A découvrir avant la suite annoncée pour le mois de mars 2013
(d'un clic sur lire la suite ou sur le visuel découvrez la future couverture)
Elle s’appelle Anya Balanchine, elle vit à New York mais pas dans celui que nous connaissons. Loin dans le futur, où la corruption a pris le dessus, où central parc n’existe plus, où les animaux domestiques sont interdits, et où le chocolat est lui aussi illégal. Je vois bien la tête de certains lecteurs : oui interdit !
Ce premier tome est celui de son histoire, celle de sa famille (issue d’une des famille qui contrôle le trafic du chocolat) de sa grand-mère mourante, de sa sœur, de son grand frère dont elle est responsable. A seize ans, alors que sa grand-mère se meurt, elle est en effet la « femme » forte de la famille.
Pourtant alors qu’elle aurait voulu avoir une adolescence la plus normale possible (bon d’accord, à minima si l’on considère que ses parents sont morts, que son frère aîné est handicapé et que bientôt elle sera la seule responsable de la famille). Le pire dans cette histoire c’est qu’elle va tomber amoureuse de Win, le nouveau du lycée, le fis du vice procureur de la ville…
On reprochera à cette histoire d’avoir peut-être un peu de mal à décoller et d’être un peu bavarde notamment dans son premier tiers. Pourtant, il y a quelque chose, dans l’écriture et dans l’histoire qui nous accroche. Et peu à peu l’histoire devient plus dense, plus nerveuse, les évènements se précipitent et cette famille mafieuse prend peu à peu le dessus pour envahir la vie et l’espace d’Anya.
Histoires d’adolescents, d’amour, de famille, de monde étrange… ce premier tome de Gabrielle Zevin vaut largement le détour, car les défauts énoncés plus hauts, passés et vite oubliés, il y a de vrais très bons moments, des passages et parties prenantes qui nous laissent espérer (maintenant que l’intrigue est en place) un tome II prometteur (patience, Anya revient au mois de mars). A découvrir pour le dépaysement qu’il offre, pour l’histoire et pour ce sentiment délicieux de se faire prendre au piège par l’auteur.
Jean-Luc
La mafia du chocolat ; Gabrielle Zevin ; Traduit de l’anglais (Etats-Unis) : Cécile Chartres ; Editions Albin Michel Jeunesse, collection Wiz, 3 octobre 2012, 16 €
22 janvier 2013 | Lien permanent
La course au chocolat
14 novembre 2020 | Lien permanent
L’amicale du chocolat
Vous reprendrez bien un petit carré de chocolat ? ❤️❤️❤️❤️
Saint-Amour-les-Clapotis : Fanette l’épicière du village prend le large et laisse à Germain son frère le soin de gérer la boutique. Les habitants et habitués venus lui dire au revoir sont septiques : d’abord Germain on ne le connaît pas et le pauvre va faire les frais de cette méfiance et de son incapacité à gérer correctement en tout cas comme sa soeur la boutique et les commandes. Paniqué celui-ci prend la fuite, mais c’est sans compter sur les habitants déterminés à ne pas voir leur quotidien perturbé et qui le rattrapent en route. Les voilà prêts à l’aider et à passer commande, mais le résultat étonnant montre bien que la gestion d’une boutique n’est pas si facile que cela. Qu’importe ! On va organiser une grande fête du chocolat pour écouler les stocks. Un album joyeux et malicieux qui parle de timidité, de relation aux autres, de fête et d’amitié. Les illustrations et les décors avec tous ces animaux qui peuplent les pages, sont délicieux de douceur et pétillants de vie. On aime beaucoup. A offrir aux petits gourmands.
Jean-Luc
L’amicale du chocolat
Marie Novion
Editions Sarbacane, 1 juin 2022, 15,5 €
Illustrations © éditions Sarbacane, tous droits réservés. merci
18 juillet 2022 | Lien permanent
Le rayon fille
Elle est en primaire, elle est une jeune fille bien de son temps et bien dans sa tête, même si bon nombre de questions se bousculent dans sa caboche de gamine qui sait ce qu’elle veut. Les fringues de gamines qui ne ressemblent pas mais alors pas du tout à ce qu’on peut imaginer porté par une petite fille de cet âge là. L’actualité et ces gens qui devraient être des modèles d’adultes et qui ne le sont pas … et puis il y a l’amour. Car il faut bien vous le dire tout de suite, l’héroïne de ce roman qui nous raconte son histoire est amoureuse d’un certain Théo Tayeb qui est en CM2 et c’est même pour cela qu’elle s’est inscrite à des cours de karaté.
Entre vie quotidienne, parents plus ou moins présents et attentifs, et questions qu’elle se pose, elle nous entraine un peu dans sa vie qu’elle prend par le bon côté et espère bien en maîtriser le rythme. Un roman agréable à lire, drôle, et optimiste. A découvrir sans hésiter.
Jean-Luc
Le rayon fille ; Denis Lachaud ; Illustrations : Anthony Pastor ;
Editions Actes Sud Junior, collection premier roman, 5 mars 2014, 6,9 €
28 avril 2014 | Lien permanent
La fille du calligraphe
Un album, sur l'enfance, l'apprentissage, la magie des mots et les merveilles de l'amour !
Pour plonger dans un univers merveilleux !
Quand on est une petite fille malicieuse, pleine de vie et d’imagination, qu’il est difficile de se concentrer sur la calligraphie, même lorsque l’on veut faire plaisir à son papa adoré.
Un jour d’absence de son papa, une vieille marchande frappe à la porte et propose pour presque rien un pinceau qu’elle prétend magique. La petite fille n’est pas naïve, mais le pinceau est superbe et elle l’achète quand même. Pourtant le pinceau était vraiment magique et Menglu va faire la connaissance d’un dragon merveilleux qui lui explique qu’il ne faut pas avoir peur des mots et que son monde est menacé parce que de moins en moins de personnes maîtrisent la calligraphie…
Un conte merveilleux où la petite fille découvrira la confiance en soit en même temps que ses capacités. Une histoire entre deux mondes, entre réalité et monde fantastique.
Un album aux illustrations magiques qui nous embarque encore plus loin dans un univers asiatique superbement rendu et magique.
A découvrir de toute urgence ! Magnifique
Jean-Luc
La fille du calligraphe ; Caterina Zondonella ;
Editions Marmaille et Compagnie, 1 mai 2013, 12 €
24 juin 2013 | Lien permanent
La Fille du Samouraï
Le nouveau Fred Bernard et François Roca nous embarque dans un fabuleux voyage !
clic coup de coeur !
Dire du bien d’un album de Fred Bernard et François Roca n’est pas forcément d’une originalité folle. C’est vrai ! Mais pourquoi en dire du mal surtout quand on prend un immense plaisir de lecture et pour les yeux à la lecture de leur nouvel album paru chez Albin Michel Jeunesse.
Tout commence dans une salle de spectacle, les numéros défilent et arrive sur scène un jeune homme en costume de soie accompagné d’une mystérieuse jeune femme dont le visage est voilé.
Ce jeune homme dit s’appeler Tome II et va conter une histoire fabuleuse et merveilleuse au public conquis dès les premiers pas, dès les premiers mots.
Une histoire d’amour, mais aussi une histoire de lutte pour la survie contre les Guerriers-Démons.
Au fur et à mesure du déroulement de l’histoire, la tension, la chaleur montent dans la salle. Les spectateurs sont suspendus aux lèvres du jeune homme, ils sont transportés dans un autre monde et nous aussi parce que nous en plus de l’histoire nous avons ces illustrations somptueuses, pleine page, aux couleurs chaudes profondes qui ajoutent à la magie et à l’envoutement de l’histoire.
Alors laissez vous, vous aussi, embarquer pour un fabuleux voyage.
Jean-Luc
La Fille du Samouraï ; Fred Bernard, François Roca ;
Editions Albin Michel Jeunesse, 29 août 2012, 19 €
10 septembre 2012 | Lien permanent
Fille des chimères
Un roman flamboyant, étrange et romantique
clic pour un coup de coeur !
Ce tome I d’une trilogie, vaut particulièrement le détour et mérite de retenir quelques heures votre attention. Karou jeune femme aux étranges cheveux bleus vit à Prague, étudiante en art, elle fréquente assidument une académie avec sa meilleure, sa seule amie Zuzana. Elle pourrait passer pour une étudiante légèrement excentrique, image facile du milieu étudiant artistique.
Pourtant la jeune femme cache un étrange secret, régulièrement, elle disparaît quelques heures, quelques jours, elle est capable de parler avec une facilité déconcertante, porte d’étranges bijoux et surtout fréquente un endroit tout aussi fabuleux où elle retrouve des créatures fantastiques qui l’ont élevée, cachée, et qui l’aiment. Dirigée par Sulfure, une créature impressionnante, la petite communauté, attachante et inquiétante bat au rythme du cœur de la jeune femme. Pourtant ils cachent eux aussi au-delà de leur nature de créatures fantastiques, un lourd secret, car toutes les portes ne s’ouvrent pas pour Karou, même pour Karou.
Parfois, elle est envoyée en mission et lorsque la porte se trouve elle débarque dans les souks, court sur la place Djemaa el-Fna , à Paris…
Pourtant un jour la machine bien huilée se grippe, d’étranges marquent noires apparaissent sur les portes, et Karou doit partir en urgence récupérer ce qu’elle déteste faire le plus au monde pour obéir à Sulfure.
Ce roman construit en plusieurs parties, nous entraine à la fois dans les rues de Prague à la suite de l’étudiante en art avec ses amis, ses condisciples, ses amours et bientôt à la découverte d’un monde fantastique avec des créatures fantastiques. La lutte entre les chimères et les anges va monter crescendo et peu à peu nous entrainer avec elle, le roman s’emballe, monte en puissance. Les personnages dévoilés peu à peu nous étonnent toujours plus et nous emmènent dans des mondes des univers fabuleux. La rencontre avec Razgut est fabuleuse et nous propulse directement dans Le cauchemar, tableau de Johann Heinrich Füssli avec cette créature terrifiante. Les mondes des chimères et des anges, leur lutte ancestrale…
Laini Taylor signe ici avec son premier tome, un roman baroque et flamboyant. Un véritable moment de grâce enthousiasmant et envoutant à découvrir sans hésiter. On attend la suite c’est peu de le dire avec impatience.
Joseph
Fille des chimères
Laini Taylor
Traduit de l’anglais : Anne Krief
Editions Gallimard Jeunesse, 8 mars 2012, 18 €
07 mai 2012 | Lien permanent
”Journée des filles”
Eh oui, le 8 mars tombant un lundi, c'était pas pratique, alors c'est le mercredi 10 mars
que l'on vous accueillera de 15h30 à 18h30 au petit Kursaal dans le cadre du centième anniversaire de la Journée internationale des femmes (et des filles !)
Grâce à l'organisation de la Ville de Besançon, la Compagnie Valkyrira et la librairie jeunesse des Sandales d'Empédocle, vous pourrez profiter d'un coin lecture avec des livres provenant des bibliothèques de Besançon, d'une table de vente pour prolonger la journée des femmes, d'un bon goûter, et et et ?
la compagnie Valkyrira (théâtre, marionnettes) présentera son spectacle
"Zazie a-t-elle un zizi ?"
(d'après le texte de Thierry Lenain)
Mercredi 10 mars à 16h45 au petit Kursaal
(place Granvelle à Besançon)
Un vrai bonheur !!! (Parole de libraire !)
08 mars 2010 | Lien permanent
La fille en bleu
Un album lumineux et attachant à découvrir sans tarder !
Une belle création coup de coeur ! Clic pour en voir davantage ...
Elsa Oriol nous propose une très jolie histoire dans ce grand format d’album des éditions Kaléidoscope. Manon rêve de l’aime idéale. Dès le jour de la rentrée, elle l’a aperçu dans la cour la fille en bleu, celle qui semble correspondre à son idéal d’amie. Pour le devenir, et oser l’aborder, elle va tout tenter jusqu’à céder de sa personnalité ne tenant pas compte de ses envies pour plaire à celle qui au fil des pages semble totalement indifférente à ses approches et ses sacrifices.
Alors un jour, le rêve se brise, et elle craque, se rebelle et refuse d’aller plus loin dans cette relation stérile qui la met en danger et ne lui apporte rien. Isolée, revenue à elle même, elle sera prête à s’ouvrir à d’autres et à celle qu’elle n’avait pas vue et qui peut-être deviendra cette amie attendue.
On aime cette histoire qui éveille et éveillera des échos dans la tête des lecteurs, sur ces gens soit disant populaire et sympathique, mais qui le sont bien peu en réalité. Elle pose aussi la question du choix, du respect de l’autre, de sa personnalité.
Pour illustrer son propos, Elsa Oriol a travaillé avec de la peinture à huile sur papier avec notamment la technique du couteau qu’elle utilise beaucoup lorsqu’elle peint. Cette façon de travailler apporte vie et mouvement à ses illustrations et leur donne aussi de la profondeur avec les effets matières que l’on retrouve de page en page (le sentiment qu’une mèche de cheveux peut s’envoler à tout moment, la marelle qui surgit des traces de craie sur le sol de la cour ou les ombres dansantes des arbres filtrant les rayons du soleil.)
Un album magnifique et lumineux qui invite le jeune lecteur à respecter les autres mais aussi à conserver son identité. Un superbe album coup de cœur.
Jean-Luc
Illustrations © Elsa Oriol, éditions Kaléidoscope. Merci. Tous droits réservés.
La fille en bleu
Elsa Oriol
Editions Kaléidoscope, 19 août 2015, 13 €
29 septembre 2015 | Lien permanent