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04 janvier 2010

Ne jamais tomber amoureuse Tome I

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Melissa Marr
Traduit de l'anglais (américain) par Blandine Longre
Albin Michel, Collection Wiz, 6 janvier 2010, 14€

 

Amateurs de fées, du Petit Peuple ouvrez vos yeux ! Ce premier tome de Melissa Marr, commence comme un flash brutal qui nous transporte dès le prologue dans un monde étrange, merveilleux et cruel, celui des fées et  de la malheureuse qui doit être l'élue du Roi de l'été au risque de se transformer en fille de l'hiver.

Véritable coup de fouet, ce court chapitre vous prend au piège et vous emmène à la découverte d'Aislinn l'humaine, de sa grand-mère, de ses amies, de Seth : ils vivent dans la ville d'Huntsdale. Une ville américaine dans laquelle se trouvent également des fées et leurs homologues masculins, les fés. Des fées-loups, et tout un bestiaire fantastique et merveilleux qui frôlent, agacent les humains qui ne peuvent les voir sauf celles qui comme l'héroïne ont le don de Vue, celui bien lourd à porter d'être capable de voir les fées et leurs agissements et d'entendre ce qu'elles disent.

Et Aislinn a eu le malheur, elle qui depuis toute petite fait tout pour leur être le moins visible possible, d'être remarquée par le Roi de l'été le sublime Keenan. Malgré tous ses efforts, elle va se retrouver prise au piège dans la guerre qui oppose depuis si longtemps, Fées de l'été, de l'Hiver et des Ténèbres.

S'il vous plait, ne vous laissez pas dérouter par le titre et surtout la couverture, car ce roman est un petit bijou du genre. Pas de fioritures agaçantes comme dans tant de romans actuels, non, dès le départ, Melissa Marr est efficace et nous entraine dans un monde fabuleux, étrange, qui fait froid dans le dos. Terminé les fées clochettes craquantes mais caractérielles, ici celles que vous côtoierez sont dangereuses, presque venimeuses. Chaque chapitre débute par une citation d'un ouvrage spécialisé sur les fées... datant du XIXème ou du début du XXème siècle, renforçant l'ambiance du roman.

Premier tome d'une tétralogie, ce premier opus est superbement construit avec des personnages ambigus, aux facettes multiples ou pour une fois on nous épargne l'horripilant happy end. Et la fin donne la sensation que tout se brouille, vous le verrez comme si après l'éclair du départ, les choses s'étaient compliquées et brouillées au point que nous autres pauvres humains non doués de la Vue nous commencions à ne plus y voir très clair.

Un roman qui vous entraine, que vous aurez beaucoup de mal à lâcher. Reste à savoir où va nous entrainer l'auteur dans les tomes suivants. Mais pour le moment, ne boudez pas votre plaisir : foncez ! A lire !

 

Jean-Luc Clerc

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