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08 mars 2010

16 lunes Tome I

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16 Lunes - Tome 1
Kami Garcia , Margaret Stohl
Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Luc Rigoureau
Editions Hachette, Collection Black Moon, janvier 2010, 18€

 

Pourquoi faut-il qu'on nous afflige de cette sempiternelle description du décor d'un lycée américain avec ses cheerleaders hystériques et ... (bip ! bip !). C'est fatiguant à la longue, le traducteur pourrait peut-être couper (tsssss... pas bien,  censure). Non ?  Bon, il faut bien y passer alors, mais bon si une bonne âme pouvait transmettre aux auteurs américains... Voilà, donc ça commence comme Twilight ou presque et vous vous dites que vous n'irez pas plus loin. Et c'est là que vous faites erreur, parce que très vite, il y a un petit quelque chose d'étrange, c'est bien différent et par bien des aspects meilleur ! Pas le même rythme d'écriture, rien à voir, mais plus de fond, plus de  matière.

 

Bonne idée cette histoire dans une ville du Vieux Sud américain encore imprégnée de ses vieilles haines, de la guerre de Sécession comme si vous y étiez en fait. La petite ville de Gatlin qui ronronne dans sa routine et étouffe Ethan jeune adolescent dont la vie est rythmée par le lycée, les potes et le basket. Ethan fils d'un père devenu fou de douleur par la mort de sa mère, surprotégé par sa gouvernante Amma, un peu prêtresse vaudou sur les bords. Lui qui rêve de partir, de sortir de ce sud étouffant, va peu à peu basculer dans l'étrange, il l'entend, sa voix résonne dans sa tête, son I pod se charge tout seul d'une chanson étrange, Seize Lunes...

Et puis, un jour d'orage, de tempête, elle arrive au lycée : Lena Duchannes.

 

Une histoire d'amitié, d'amour, de rivalité, de familles en guerre. Un roman dans lequel mortels et Enchanteurs se côtoient, se frôlent en s'ignorant, en s'alliant parfois. Magie noire (pleine lune) contre magie blanche (quartier de lune) : Lumière contre Ténèbres.

C'est bien construit, vif, souvent drôle (la scène du conseil de discipline ou le portrait décapant des vieilles tantes d'Ethan valent le détour), imaginatif (la maison de Ravenwood, la famille de Léna, les flash back dans la guerre de sécession, la bibliothèque...). Tout un monde bien construit qui entre vite en action et qui mérite très sincèrement qu'on y prête attention.  Ce n'est pas le chef d'œuvre de l'année ? Il y a bien quelques longueurs, un ou deux trucs agaçants ? Et alors ? On passe un très bon moment de lecture et les quelques six cents pages passent très vite, trop vite. Alors on se surprend à se dire : et la suite ? Pas encore sortie ? Mais qu'est-ce qu'ils attendent chez Hachette ?

 

Pour ceux qui aiment les histoires envoûtantes : à découvrir !

 

Joseph

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