Fabrice Colin aux Sandales, le 4 novembre 2010 : la Malédiction d'Old Haven et le Maître des Dragons

 

 

Trois ans déjà, 2007 qu’est apparue dans les rayons des librairies la Malédiction d’Old Haven de Fabrice Colin. Le moment d’une découverte pour moi comme pour de nombreux lecteurs. Fabrice Colin j’en avais entendu parler, mais voilà, la rencontre s’est faite ce jour là avec cette jeune femme flamboyante qui semblait capable de sortir du livre. Mary Wickford l’héroïne de la malédiction d’Old Haven dans lequel on entre étonné, surpris, happé très vite dès les premières lignes et qui va nous entrainer très vite au point de ne plus pouvoir lâcher, abandonner. Ce roman appartient en effet à la catégorie qui vous envoûte et ne vous abandonne que bien longtemps après la lecture terminée. L’année suivante arrivait son doublon, pas sa suite, une autre vision de l’histoire avec le  Maître des Dragons. L’histoire cette fois Thomas Goodwill « le pirate aux quatre vies ».

Deux romans qui se croisent, se dévoilent, se racontent difficilement. Les personnages foisonnent, se montrent peu à peu. Dans cet univers étrange hors du temps comme les affectionne Fabrice Colin à la fois historiquement familier et d’un coup d’un seul totalement ailleurs. Deux histoires, deux destins, des destins qui s’enroulent, dans un monde futuriste et appartenant au passé par d'autres aspects, sombre, parfois à la limite du gothique. Des romans sur le pouvoir, ses abus, la magie aussi et la lutte pour leur maîtrise totale et complète, au risque de réveiller des forces incontrôlables, dangereuses, endormies depuis fort longtemps.

 

Ces deux romans que nous ne pouvons que vous conseiller sont deux petits bijoux du genre. Le premier est flamboyant comme son héroïne et haletant. Le second tout aussi rythmé est construit différemment (l’auteur n’allait tout de même pas nous raconter deux fois la même chose, pas Fabrice Colin) en deux parties, et est beaucoup plus noir, plus difficile, plus sombre.

 

A découvrir donc et pourquoi pas si vous êtes bisontin jeudi prochain 4 novembre venir en parler avec l’auteur en personne qui nous fait le grand plaisir de venir vous rencontrer. A ne pas manquer. (cliquez sur la photo SVP)

 

 

 

 

La librairie jeunesse vous invite à venir rencontrer

Fabrice COLIN (écrivain pour la jeunesse)

 

 

le jeudi 4 novembre 2010 de 18 h à 20h

 

pour une rencontre - dédicace à la librairie jeunesse

(rencontre organisée en partenariat avec l'association Croqu'livre)

 

Alors on compte sur vous pour passer l'info et 
pour venir très très nombreux !

 

 

La malédiction d’Old Haven
Fabrice Colin
Editions Albin Michel Jeunesse, collection Wiz, août 2007, 17 €

 

 

«  Il est un trait qui nous distingue, nous les Wickford, du commun des mortels : nous ne savons pas nous soustraire au destin. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

«  1723. Gotham. Orphelinat de la Sainte-Charité. Mary Wickford, jeune orpheline à la beauté flamboyante, quitte le couvent et les sœurs qui l'ont recueillie dix-sept ans plus tôt. En route vers l'est, la jeune fille s'arrête dans le vieux village d'Old Haven où règne une atmosphère lourde de secrets. Sans jamais être venue, elle connaît ces paysages de brumes et de ténèbres... C'est ici, à Old Haven, que fut brûlée vive, quarante-deux ans auparavant, une sorcière du nom de Lisbeth Wickford...

Descendante de cette longue lignée, Mary est-elle née maudite ou est-elle destinée à sauver un monde en péril ? »

 

 

Le maître des Dragons
Fabrice Colin
Editions Albin Michel Jeunesse, octobre 2008, 17 €

 

 

 

« L’ombre de l’Empereur s’étendait. Et je comprenais qu’il n’existait qu’une seule façon de lui échapper : il fallait que je tue cet homme. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« 1717, Nouvelle-Angleterre. Au cœur de la nuit, un jeune homme sans mémoire échoue sur la plage. Cet inconnu, nomme Thomas Goodwill, a oublié qu’il revient du Davy Jones Locker, le paradis sous-marin des pirates. Il n’est sûr que d’une chose : un être cruel et tyrannique qui n’est autre que l’Empereur lui-même a juré sa perte. Il n’a qu’un espoir, lier son salut à celui de la flamboyante Mary Wickford. »

 

 

 Jean-Luc pour l'équipe des Sandales