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10 janvier 2011

Alera Tome I

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Deux royaumes ennemis de longue date, des guerres qui n’en finissent pas et une paix fragile menacée. Les royaumes d’Hytanica et de Cokyri ont tout pour se haïr. Un long passé de haine et de violence, des légendes, de vieilles histoires qui rappellent que la menace n’est jamais totalement écartée. Leur incompréhension est également culturelle et sociale. En effet en Hytanica les hommes seuls sont aptes à gouverner et leurs épouses sont de charmants faire valoir dont l’influence et l’avis en matière de politique et de gestion des affaires du royaume notamment sont rarement pris en compte pour ne pas dire inexistants ou ignorés. En Cokyri les femmes gouvernent depuis des temps immémoriaux et une jeune fille bien élevée se doit d’être capable de se défendre notamment. Deux mondes qui se méprisent donc et qui vont de nouveau se confronter.
Dans ce premier tome de ce qui est annoncé comme une trilogie, vous ferez principalement connaissance avec le royaume d’Hytanica et principalement la princesse Alera et son entourage proche (palais, famille, amis, garde rapprochée…).
Cayla Kluver signe un premier roman au rythme lent, mais très intéressant. On suit avec plaisir l’histoire de cette jeune femme dont le destin semble être de se confondre avec celui de son royaume. Elle la princesse héritière qui doit épouser un homme qui deviendra grâce à cette union le roi, celui qui détient les rênes du pouvoir.
Pourtant Alera est une jeune femme à l’esprit indépendant et l’idée d’épouser Steldor le fils du capitaine de la garde un superbe et arrogant jeune seigneur de la cour ne l’enchante pas vraiment.
L’intrusion de la grande prêtresse cokyrienne et la découverte d’un jeune Cokyrien qui va se révéler être quelqu’un perdu depuis longtemps, va bouleverser le destin tout tracé d’Alera.
Les complots, les secrets, mystères, destins sacrifiés vont peu à peu se dévoiler et nous entrainer dans cette première aventure, qu’on n’a pas au fil des pages envie de lâcher. Les personnages multiples sont bien campés et on s’attache rapidement aux princesses (Alera et sa sœur Miranna) et à leurs garde du corps notamment celui d’Alera, London… Si vous aimez les romans au rythme effréné avec une explosion ou un meurtre à chaque page, vous en serez pour vos frais, ce roman n’est probablement pas pour vous. Non, il faut aimer les mises en places, les descriptions, les petits détails en apparence anodins qui tissent patiemment les bonnes histoires. Ce premier tome, d’un premier roman n’échappe pas à quelques longueurs et pourrait parfois accélérer. Mais les premiers tomes de trilogie posent souvent le problème de la mise en place de l’histoire et de sa complexité. D’autant que c’est plus que réussi ici et on suit avec bonheur cette jeune femme à l’esprit bien trop indépendant pour la place étriquée que lui prépare sa société d’origine.

Un très bon premier tome donc avec bien des questions en suspens et des interrogations pour la suite. Le tome II sera attendu avec plaisir et curiosité pour voir si cette première très bonne impression était la bonne. A découvrir et à suivre donc. 

 

 

Alera Tome I, La légende de la lune sanglante ; Cayla Kluver ; 
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) Nicole Ménage ; 
Editions du MASQUE, collection MSK, 5 janvier 2011, 17,5 €

 

Joseph

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