L'Héritier de Sadje

La suite du Sang des Nahdas

 

si vous avez aimé le premier, foncez vous ne serez pas déçu, si vous ne connaissez pas, profitez de l'été, ce voyage en vaut la peine !

Vinhe l’avait pressentie à la fin du tome précédent, quelque chose clochait dans l’équilibre des forces. La paix était-elle revenue entre les hommes, les Gris-Roches, les Magiciens et tous les autres peuples de cette terre ? Très vite, pourtant des phénomènes inquiétants apparaissent, la montée des eaux, les maladies, et surtout le retour des mœurs violentes avec le développement d’un culte barbare qui réclame du sang, celui de la déesse Soû.
Narcisz et Bémoth doivent alors se rendre à l’évidence leur destin n’est pas totalement accompli. Il faut stopper la montée en puissance du pouvoir des Eminentes ces femmes immortelles qui développent et rependent le culte de la déesse cruelle.
Le premier tome était bluffant, celui-ci est à la hauteur de nos attentes. Ils peuvent se lire séparément mais c’est avec grand plaisir que l’on retrouve les héros du tome précédents, et que l’on suit avec appréhension leurs nouvelles aventures. Vinhe doit être initiée, en ressortira-t-elle indemne ? Animaux magiques, sorts puissants, forces anciennes et obscures, anges, forêts magiques, de nouveaux peuples… sont au menu de ce deuxième opus passionnant. On aime aussi le rythme de l’écriture, les ruptures du récit avec l’intervention de Vinhe, la logique et l’organisation globale du roman. Un roman puissant, très bien écrit, qui nous entraine telle une vague de fond à la découverte des secrets et des origines des héros qui vont vous surprendre (amour, violence, haine, trahison, secours inespérés...)

 

Un excellent roman une fois de plus. Patricia Torrente  s’impose comme l’une de nos meilleures conteuses, qu’on se le dise !

 

Jean-Luc

 

Chroniques des terres sans lune Tome 2 ; L'héritier de Sadje ; Patricia Torrente ; 
Editions Bayard Jeunesse, collection les Imaginaires, septembre 2010, 15,9 €

 

En cliquant sur le visuel de couverture retrouvez la chronique du tome I