23 mars 2015
Balles perdues
Une plongée dans l'Amérique de la prohibition à la suite de Roy Parker
Une atmosphère sombre et bluffante pour un album magnifique
On entre dans cet album en entrant dans la poussière de la route de l’Arizona en 1932. Des vignettes aux couleurs chaudes et profondes presque sans dialogue. Celui qui désormais porte le nom de Roy Parker va renvoyer l’ascenseur à ceux qui l’ont fait sortir de prison et faire une dernière fois le ménage derrière lui en poursuivant le rêve fou de retrouver celle qu’il aime.
Les auteurs nous entrainent dans l’Amérique de la prohibition, les armes parlent, les gangsters règlent leurs comptes en famille, les trahisons comme les fidélités indéfectibles coûtent cher. On peut difficilement lâcher l’album une fois entré dans l’histoire et on assiste à la débâcle d’un œil de spectateurs avisés, appréciant le scénario, le dessin et les couleurs, l’ambiance d’un très bel album. A signaler à la fin un entretien avec Walter Hill . Passionnant et bluffant à découvrir sans tarder pour les grands ados et leurs parents.
Joseph
Balles perdues
Sénario original : Walter Hill
Adaptation et traduction : Matz
Dessin et couleurs : Jef
Editions Rue de Sèvres, 21 janvier 2015, 18 €
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