Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Page d'accueil

02 août 2018

Souvenirs de lecture... c'est l'été : Le royaume des cercueils suspendus

Un roman envoutant, impossible à lâcher pour entrer dans le monde des Bââs. Clic émerveillé ! 

517pjwwzS4L.jpg

 

Le prologue vous fera frémir : la supercherie a été dévoilée et le destin s’est emballé.

Bienvenus dans le monde du peuple Bââs peuple mythique aux coutumes et rituels profondément encrés et pesant même parfois. C’est tout un village, tout un peuple que vous allez suivre dans ce roman, mais plus particulièrement Huang celui par qui le scandale arrive, Xiong, son ami jusque là, étouffé par la haine et la rancœur et les filles Lou-Ki éperdument amoureuse de Xiong pensant que tout peut guérir avec le temps et la belle Leï celle par qui la discorde arrive, celle qui hurle de douleur au début du roman, celle par qui le dénouement viendra aussi.

Dès le départ, Florence Aubry nous entraine dans un univers qui n’est pas le notre et qui se révèle magique. Tout vous fera vibrer : L’ambiance, le paysage qui s’imprime sur la rétine du lecteur, ce monde de légendes, de créatures imaginaires, de divinités, les caractéristiques des hommes du peuple Bââs qu’ils ne peuven utiliser qu’en trois circonstances particulières : la mort d’un proche ; la guerre ; la nécessité de porter secours à un être vivant en danger de mort. Au fil des chapitres la parole passe de héros en héros nous entrainant vers un final étrange et bouleversant, le cœur battant.

Difficile de vous en raconter davantage sans déflorer le plaisir de la lecture, sachez cependant que ce roman particulièrement bien écrit et passionnant mérite bien plus qu’un coup d’œil et devrait vous emporter dans un monde imaginaire et fantastique auquel on pense encore bien longtemps après avoir refermé le roman. A  lire !

 

Jean-Luc 

 

 

517pjwwzS4L.jpg

 

Le royaume des cercueils suspendus
Florence Aubry
Illustration de couverture : Marta Orzel
Editions du Rouergue, collection Epik, 8 octobre 2014, 11 €

Les commentaires sont fermés.