28 septembre 2020
Un nom de bête féroce
Etonnant, déroutant et superbe !
Il s’appelle Belzébuth. Pas vraiment un nom de petit, gentil matou à son pépère. Pourtant tout avait bien commencé, le temps de s’apprivoiser au début. Et puis les deux ont grandi, l’un devient un enfant indépendant et l’autre un vieux matou. Et peu à peu leurs chemins se quittent, l’un entre dans la vie sociale et l’autre disparait de plus en plus longtemps, plonge dans la forêt inquiétante. Inquiet, la petit garçon apporte désormais à chaque anniversaire une part de gâteau à son chat, déposée à la lisière de la forêt.
Comme leurs contacts d’autrefois, qui s’espacent, les mots de l’histoire deviennent plus rares au fil des pages, laissant place aux illustrations au pochoir de Martine Rivoal absolument sublimes qui donnent le sentiment d’entrer dans un univers fait d’ombre et de lumières volées avec parfois un éclair flashi qui ouvre la porte à l’imagination la plus folle, laissant vagabonder nos émotions et nos souvenirs au fil des pages qu’on nous offre. Cet album est différent de la production ambiante, il est superbe visuellement notamment et nous offre une belle occasion de partager avec les jeunes lecteurs et de leur ouvrir d’autres portes pour grandir. Magistal et magique.
Jean-Luc
Un nom de bête féroce
Jean-Baptiste Labrune
Illustrations : Marine Rivoal
Editions du Rouergue jeunesse, 2 septembre 2020, 16 €
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