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25 novembre 2020

Et le désert disparaîtra : sélection Noël 2020 / Joyeuses fêtes avec les Sandales

Un roman prenant, étonnant et surtout optimiste malgré tout !
Formidable Marie Pavlenko ❤️❤️❤️

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Samaa aimerait vivre une vie insouciante avec ses amies dont la pétillante Tewida.  Pourtant son monde est dur à vivre. Le désert est partout, la vie a disparu ou presque. Les hommes partent régulièrement pour chasser, mais pour chasser le bois, les bohis qu’ils iront ensuite revendre à la ville et revenir avec des produits, de l’eau, des bouteilles d’oxygène et de quoi tenir quelques semaines ou plus si la chasse a été bonne. Parfois la chasse est cruelle, elle le sait bien, Samaa, elle qui un jour n’a pas vu revenir son père.  Son père dont il ne lui reste plus qu’un livre, un livre précieux, en papier, pas  de ceux qui se sont éteints lorsque l’électricité s’est arrêtée, non un vrai livre, qui la fait rêver, elle qui sait lire. Alors, elle regarde son meilleur ami revenir, devenir un homme, et lui échapper, elle qui reste encore une gamine aux yeux de tous. Et puis, il y a l’Ancienne, celle qui raconte  qu’une autre vie est possible, celle qui est la mémoire, celle qui en veut aux chasseurs qui chassent les arbres, alors qu’elle a la mémoire de l’ancien monde, quand il y avait des forêts. 

Un jour Samaa va décider de suivre les hommes, de leur prouver qu’elle peut faire aussi bien et se perdre, et tomber près d’un arbre, un géant, un vrai, l’apprivoiser, découvrir une source et comprendre peu à peu. C’est étrange comme il lui faut du temps pour accepter que l’Ancienne ait raison, parce que ce qu’elle découvre le prouve. Elle ne pourra pas empêcher les chasseurs de couper l’arbre, mais, elle a compris, qu’un autre monde, un autre avenir est possible et la machine va reprendre avec elle…

Marie Pavlenko nous offre une aventure dans un monde qui pourrait être le nôtre dans le futur, pour nous donner à réfléchir, à comprendre que nous sommes capables du pire comme du meilleur. La partie où Samaa est seule avec l’arbre et cette drôle de bestiole, la source, la découverte  de la vie, semble accélérer le temps, et donner à la jeune fille plus d’intensité, comme si elle grandissait en accéléré au fil des pages.  On aime l’histoire, le monde qu’elle décrit, les découvertes qui y sont faites. Les chapitres sont courts, ils claquent, disent l’essentiel et puis surtout on aime l’optimisme qui ressort du livre. Et pourtant la situation semble désespérée et sans retour et d’un coup, au détour d’une page, on comprend que la vie sera plus forte. Un roman court et fort pour rêver, découvrir mais aussi penser à un futur qui pourrait être ce que nous voudrons bien en faire. 

 

Jean-Luc 

 

 

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Et le dessert disparaîtra 

Marie Pavlenko

Création graphique : studio Flammarion jeunesse. 

Editions Flammarion jeunesse, 8 janvier 2020,  14 €

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