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13 décembre 2021

Sélection Noël 2021 Sandales Jeunesse : Le Grand Bain

Coup de coeur pour une collection magnifique de premiers romans par le talent des autrices et auteur et des illustratrices et illustrateurs ainsi que par les concepteurs de la collection qui à chaque fois offre avec la jaquette du roman un formidable poster pour les enfants qui auront aimé le livre. ❤️❤️❤️❤️❤️


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Très belles fêtes de fin d'année avec Amandine, Jean-Luc, les lutins  et les Sandales d'Empédocle jeunesse ...
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Un réveil à la campagne, avec la description du bruit, des cris des animaux, de la nature qui s’éveille : et on y est. C’est Foxy (surnom gagné par ses longs cheveux roux) qui nous accueille avec son enthousiasme débordant, ses récits de son monde de la montagne, ses descriptions de la nature et sa connaissances des bruits et des cris des différents animaux qui l’entourent. Vous allez également faire la connaissance de Nils, un fieffé garnement qui l’accompagne ce matin là dans  sa balade vers sa cabane secrète et interdite. Et là c’est la catastrophe. D’une part ils découvrent une immense trouée dans la forêt, tous les arbres ont été coupés, et surtout un panneau annonçant la construction d’un hôtel et d’un golfe. Alors c’est le branle bas de combat dans le village. Alors que les parents signent des pétitions et tentent d’arrêter le processus, les amis de Foxy vont créer le gang des chevreuils rusés et eux aussi se mettre en lutte contre le projet. Et là, la sphère médiatique va s’emballer et … 

Ce roman est absolument formidable, il émane de lui une joie de vivre, une envie de nature, de défense de l’environnement, d’émotions et d’imagination totalement débordante et enivrante. Les illustrations de la couverture sont à l’unisson, belles et chaudes. Un très bon et grand moment avec des personnages jeunes et attachants et des adultes à la hauteur. Vive le gang des chevreuils rusés. 

 

Jean-Luc 

 

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Le gang des chevreuils rusés 

Corinne Morel-Darleux

Illustrations Marine Schneider 

Editions du Seuil jeunesse, 6-9 ans, 10 septembre 2021, 9,5 €

 

 

La belle Jeannette, c’est le nom d’un chalutier, celui du père de celle qui raconte l’histoire, installés sur l’île d’Yeu. Elle qui rêve de devenir comme les générations avant elle marin, mais elle c’est une fille,  alors elle sera marin pêcheuse. Ainsi, peu à peu elle a gagné la confiance de son père et des marins et ils ont accepté pendant les vacances de l’emmener pêcher avec eux. L’histoire, on la vit en direct, avec elle et eux, tant le récit est précis et vivant et lorsqu’un jour, juste avant la tempête, ils croient avoir pêché un thon, la surprise va être de taille. Lili n’en croyait pas ses yeux, ils venaient de pêcher une sirène et c’est elle qui s’en est occupé pendant que les garçons mettaient tout en ordre pour rentrer avant la tempête qui menaçait. 

Par la suite, les choses se sont compliquées : que faire de la sirène ? La remettre à l’eau, s’en occuper : ça a chauffé entre les marins, alors ils sont décidé d’appeler un océanographe, le professeur Merlieux. Mais comment garder le secret longtemps surtout que les sirènes, elles chantent la nuit et ensuite lorsqu’enfin le professeur a pu venir, l’un des marins avait décidé de la remettre à la mer et tout a basculé : tout le monde a été mis au courant et les ennuis ont commencé : les médias s’en sont mêlés et la petite île si tranquille est devenu l’épicentre du sujet du moment. Du coup pour Lili et ses copains de l’école le problème est vite devenu, comment sortir la sirène de cette situation ? Et là les enfants ont assuré. Cette histoire est passionnante, tellement bien écrite, qu’on se fait prendre dès les premières lignes et qu’on n’arrive plus à la lâcher. Elle parle de passion, de transmission, de découverte, de tolérance, de nature, de respect des autres formes de vie et d’alliance entre enfants pour toujours trouver la bonne solution. Belle, inventive et tendre cette histoire emportera les jeunes lecteurs sans coup férir. Bien évidemment comme à l’habitude dans cette collection, un vrai coup de coeur pour les illustrations de Rozenn Brécard qui sont à la hauteur de l’histoire et de son écriture : belles et légères, qui emportent loin. 

 

Jean-Luc 

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La belle Jeanette 

Rémi Courgeon 

Illustrations : Rozenn Brécard

Editions Seuil jeunesse, collection le Grand Bain, 10 septembre 2021, 9,5 €

 

Coup de coeur pour un roman incroyablement vivant qui nous emporte en cette veille de rentée dans la tête d'un petit garçon qui change de classe et dont la vie va être bouleversée. On ❤️❤️❤️❤️❤️

 

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Pour Charly c’est la rentrée au CP, et cela va être compliqué. Dans la tête du petit garçon encore tant de jeux et de souvenirs de courses poursuites avec ses camarades. Il traverse la rue en passant de l’école maternelle à l’école élémentaire. Dans sa nouvelle école, sa maman travaille et fait le ménage, ils ne se croisent jamais. Mais tout va très vite déraper pour Charly, en débarquant dans la cours, il voit un garçon dans un drôle d’engin roulant et le garçon ne semble pas vouloir contrairement aux amis de la maternelle, disposé à se séparer de son engin et encore moins à le partager.

Charly finit par s’en prendre à lui pour rouler à fond avec ce qui s’avère être un fauteuil roulant. Et les ennuis commencent. Charly va commencer un véritable cauchemar : il ne comprend plus rien, il ne savait pas que Camille était handicapé, il a le sentiment que plus personne ne lui parle, que plus personne ne lui prête attention et il va en rajouter, accumulant bêtises sur bêtises.

Ce roman tendre et touchant parle de handicap, mais du côté des autres, de la visibilité réduite des handicapés et de leur intégration, il parle aussi de la difficulté de grandir et de passer d’une classe, d’un monde à l’autre. Le roman montre aussi l’adaptation extraordinaire des enfants, une fois qu’ils sont sur les bon rails, et que ce que les adultes considèrent comme une catastrophe définitive, peut aussi parfois pour eux permettre de passer rapidement à autre chose et de construire une amitié et de grandir ensemble. C’est un très beau roman tendre touchant à lire ou faire lire à tout ceux qui lisent déjà et qui basculent dans la classe d’en fasse ou ont déménagé. On aime bien évidemment la jaquette formidable du roman qui peut être détachée et devenir un poster, et les illustrations donc d’Emilie Gleason qui donnent vie à un univers vif, coloré et mouvant comme l’esprit et l’imagination de notre petit héros bien malgré lui. Formidable !

 

 

Jean-Luc

 

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Illustrations © Seuil jeunesse. tous droits réservés. Merci 

 

 

Le Garçon qui croyait qu'on ne l'aimait  plus

Hervé Giraud

Illustrations  : Emilie Gleason

Editions du Seuil jeunesse, collection le Grand Bain, 9 avril 2021, 9,5 €

 

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Coup de ❤️❤️❤️ pour un autre roman de la collection Grand Bain 

 

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Quand ses parents ont divorcé, le héros de ce roman a eu le droit d’avoir une vieille télé dans sa chambre et il a trouvé ça cool. Lui il trouve, que même vieille cette télé lui permet de regarder des images, d’entendre des sons et de voir des émissions qui lui permettent de buller et de rêver. Sa maman, infirmière, désormais seule, essaye tant bien que mal de le contrôler et de suivre. Lui trouve qu’ils n’ont définitivement pas les mêmes gouts. Ce roman est extra, il parle d’écrans, de télé, de téléphone ou d’ordinateur, de certaines émissions violentes, exagérées, vulgaires, inutiles… il confronte l’avis du fils et de la mère,  et leurs diverses mésaventures. Ce duo fonctionne à merveille, il fait prendre conscience au fil des pages à notre jeune ado de certaines choses et de ce qu’il loupe aussi en passant sa vie face aux écrans. Alors il décide de se reprendre en main, (un peu pour qu’on arrête de lui casser les pieds) et effectue progressivement une métamorphose étonnante et pleine de vie. Loïc Froissart donne à l’histoire une vie étonnante et riche en couleurs. Et si les zombis étaient une invention du cerveau de notre jeune ami ? Et si …

Un roman étonnant, qui sans donner de leçon jamais montre les dérives face aux écrans, les tentatives maladroites des parents pour s’en sortir et lutter, et la prise de conscience des deux le fils et la mère qui ensemble grandissent et font évoluer leur relation. C’est très agréable à lire, très bien écrit et se dévore d’une traite.

 

Jean-Luc

 

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illustrations © Le Seuil jeunesse. Tous droits réservés. merci 

 

Comment chasser les zombis de mon  lit ?

Béatrice Fontanel

Illustrations Loïc Froissart

Editions du Seuil jeunesse, 9 avril 2021, 9,5 €

 

 

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Un après midi au parc. Alice est arrivée la première avec sa maman, et elle attend Rachel sa meilleur amie. Au loin Amin, un des garçon de sa classe joue seul. Mais pas question de jouer avec lui, c’est un garçon et Alice trouve qu’il a de drôles de manières avec les filles. Sa maman a beau lui expliquer que parfois les garçons sont différents et que peut être il voudrait être son ami, Alice n’en démord pas.

Lorsque Rachel arrive toute excitée, elle sait déjà que son amie à quelque chose à lui raconter. Lorsqu’Amin les rejoint et que leur rencontre avec un escargot se produit, l’histoire va prendre une tournure étrange. Au fil des pages, les trois enfants découvrent qu’ils sont de trois religions différentes, que leurs lieux de prières sont différents, que leurs habitudes et certaines de leurs croyances aussi. On sent l’influence de l’éducation et des parents, mais le récit ouvre vers la découverte de l’autre et la mort et l’enterrement de ce pauvre petit escargot qui a fini sous le soulier d’Alice vont être l’occasion de ces découvertes et de cette ouverture. Cette histoire c’est aussi le temps des premières amours et du choix. Mais là les filles sont bien d’accord, si Simon aime Rachel et qu’Amin aime Alice, c’est plutôt agréable mais il leur faut le temps de la réflexion avant de donner une réponse définitive.

Une chouette histoire, étonnante comme son titre qui embarque le jeune lecteur vers d’autres sentiers et d’autres histoires. Un roman très bien écrit, fluide, illuminé par les illustrations éclatantes de lumières et de couleurs de Pierre-Emmanuel Lyet. Une très belle histoire à offrir sans hésiter à nos jeunes lecteurs confirmés.

 

Jean-Luc

 

 

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Quand les escargots vont au ciel

Delphine Valtette

Illustrations : Pierre-Emmanuel Lyet

Editions Seuil jeunesse, collection le Grand Bain, 3 septembre 2020, 9,5 €

 

 

Un deuxième titre de la nouvelle formidable collection du Seuil jeunesse intitulé Lou a oublié sa tête qui en gardant encore des illustrations, emmène les jeunes bons lecteurs vers d'autres horizons. Un superbe travail éditorial, un roman passionnant avec des illustrations superbes, et une jaquette amovible qui peut se déplier pour devenir un poster ! On aime beaucoup ! Coup de ❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️

 

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Cette histoire est totalement folle. Un beau matin la petite Lou fait sensation dans la cours de l’école. Si si, vraiment. D’ailleurs que penseriez vous si vous voyez une petite fille débarquer dans votre cours d’école sans sa tête. Le corps à l’air de bien fonctionner, elle a juste oublié sa tête à la maison.

Vont alors s’enchaîner le quiproquos et les rencontres toutes plus formidables les unes que les autres. Une vieille dame acariâtre avec son chat patapouf, des amis formidables, la rencontre avec deux jeunes migrants somaliens et un grand bonhomme aux allures d’ogre de contes de fées.

Au fil des pages et des chapitres, le corps de Lou ou sa tête tiennent la vedette et nous embarque hallucinés dans une aventure totalement folle qui parle, d’amis, d’enfances, de parents séparés, de migrants et de gens formidables. C’est un peu fourre tout mais peu importe c’est juste, très bien écrit, amusant et tellement surprenant qu’on se laisse porter par l’histoire d’un bout à l’autre avec un très grand plaisir. Quand en plus on a la chance d’avoir comme illustrateur Gaëtan Dorémus aux manettes cela donne de grands moments de poésie et de couleurs qui finissent de convaincre le lecture si besoin était. Une histoire totalement folle, si vous êtes totalement cartésien et intolérant aux choses inexplicables passez votre chemin, écrite avec une grande tendresse et une imagination débordante. De quoi en perdre la tête de plaisir…

 

Jean-Luc

 

 

 

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Lou a oublié sa tête

Denis Baronnet

Gaëtan Dorémus

Editions le Seuil jeunesse, collection le Grand bain, 3 septembre 2020, 9,5 €

 

 

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