La maison des mots perdus

Un roman doux,  tendre sur la violence  des origines, le silence, et la vie plus forte que tout ❤️❤️❤️❤️❤️

 

 

Le roman commence par une citation du film  de Jacques Demy, Peau  d’âne. Ravi  en sanskrit  signifie « le soleil » Né  le 1 octobre 1990, en  France d’une mère  indienne et d’un père  français médecin sommité dans son domaine. Ravi grandit  en France   et parlait  le  français mais  à la maison on parlait aussi le bengali. Chaque année, son père souvent absent,  fait  livrer par le plus grand pâtissier de la ville des gâteaux  d’anniversaire  à  l'école  de son fils. M.  Fujita le   vieux monsieur qui  s’occupe de   l’école va   lui être d’une aide  précieuse.
En  effet Ravi  n’est  pas né dans une  famille  comme  les autres. Sa  maman comme  absente,  qui ne parle pas le  français, cache en fait un passé douloureux et bien des secrets comme celui de  sa  venue au monde.
Un jour son papa rentre et le moment  est  venu  de dire toute la vérité. D’abord perdu et désespéré, Ravi  va peu à peu  comprendre  grâce à M. Fuji  notamment que tout n’est  pas  si  noir  et compliqué et que la vie est belle  et  mérite d’être  vécue à  fond.  C’est une belle histoire que nous  conter  Kochka   qui parle  d’amour, d’abandon, d’adoption, de reconstruction, de vie belle et   généreuse   qui  sait  renaitre  des difficultés et du pire.
On se  sent  étrangement bien dans cette lecture qui nous prend par la main  dès les premières lignes avec des personnages hors  normes et attachants  et peu à peu nous   entraine  vers la découverte  finale  et le  bonheur des  personnages. A  découvrir  et  partager. 

 

Jean-Luc 

 

La maison des mots perdus  

Kochka

Illustration de couverture : Thibault Prugne

Editions Flammarion jeunesse, 8 février 2023, dès 10 ans, 13  €