La ville grise

Lorsque Nina arrive dans sa nouvelle ville, tout est gris et seul son ciré jaune semble pouvoir la sortir de cette grisaille. Il va falloir prendre les choses en mains ❤️❤️❤️❤️❤️

 

 

Lorsque Nina emménage avec son papa dans leur nouvel appartement tout en haut d’un immeuble d’où elle peut admirer la ville toute grise depuis sa fenêtre. Mais qu’est-ce que c’est que cet endroit ? Tout semble froid, triste et gris ! Pas une seule tâche de couleur hormis le ciré jaune tapant qu’elle porte. Lorsqu’elle décide de faire un tour dans le quartier pour voir si tout est gris aussi vu du sol, elle découvre qu’il n’y a aucune couleur, rien, pas la moindre fantaisie sauf ce tag sur un mur. Quelle tristesse !  Le lendemain à l’école, rien ne s’améliore. Elle fait « tâche » avec son ciré jaune et lorsqu’elle fait un dessin multicolore au milieux de ceux gris des enfants gris, cela la met à part et elle va entre rappelée à l’ordre et punie. C’est lors de cette retenue qu’elle va faire la connaissance d’Alan qui résiste lui aussi au gris. Car c’est bien de résistance dont il s’agit et la suite des aventures d’Alan et Nina vont vous le prouver. On aime cet album pour son texte, destiné à de jeunes lecteurs qui fera réfléchir à la liberté, au problème d’une société uniformisée et sans reliefs. On aime aussi les illustrations qui bien que grises nous embarquent dans un  univers de nuances, de détails et d’un monde qui ne demande qu’à reprendre des couleurs. Un album optimiste qui reprend vie au fil du retour des couleurs à découvrir et faire découvrir. 

 

Jean-Luc 

 

La ville grise 

Torben Kuhlmann (texte et illustrations) 

Adaptation française de l’allemand d’Anne-Judith Descombey et Nelle Hainaut-Baertsoen

Editions Mijade, 26 octobre 2023, 20 €