L’enlèvement de Donald Trump

En cette fin d'été il se trame parfois de drôles de choses au coeur de la forêt en Alaska... 

 

 

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Elle s’appelle Beth et elle n’avait alors absolument pas prévu ce qui va suivre. Enlever Donald Trump ? Cela été bien loin des pensées d’une petite fille élevée au fin fond de l’Alaska par une famille de trappeurs, qui ont vu dans son arrivée, celle d’une fille, une malédiction puisque les filles ne servent à rien. Elle fuira le plus loin et dès que possible pour revenir bien des années plus tard se perdre dans cette nature de l’Alaska qu’elle aime tant et devenue vétérinaire s’occuper des animaux. Un jour par hasard, elle sauvera un petit ourson et n’en entendra plus parler jusqu’au jour où elle croira devenir folle lorsqu’un ours viendra lui parler pour lui demander de l’aide. Cet ours impressionnant, c’est lui l’ourson qu’elle avait sauvé autrefois.
Ce qu’il va lui demander, dépasse l’entendement. Il lui explique que les animaux sont capables de parler la langue des humains, qu’ils l’observent et la suivent depuis longtemps, qu’ils sont dirigés pas celui qu’on appelle le Plus Malin d’Entre Nous et que l’ensemble est relié à l’OIE : Office des Informations des Éléphants. Elle découvrira aussi un sanctuaire : la forêt invisible première et unique humaine autorisée à y pénétrer. 

Entrainée par la passion, elle va les aider à enlever la chose orange et le juger pour  lui faire assumer les crimes contre la nature dont il s’est rendu coupable. 

Le roman est totalement barré ! Il joue surtout sur le côté nature, animaux organisés, capacités inconnues des hommes, volonté de protéger la nature et bien évidemment dénonciation de la folie des hommes dont l’ex président des Etats-Unis est un des représentants les plus redoutables. 

Un roman qui se lit le sourire aux lèvres pour passer un excellent moment. 

 

Jean-Luc 

 

L’enlèvement de Donald Trump  

Nicolas Keszei

Illustrations : Grégoire Mabire

Editions Mijade, 2 mai 2024, 12 €