Alcatraz contre les ossements du Scribe Tome 2

 

 

Pour ceux qui ont aimé le premier et pour les autres : mais que faites vous encore là ? Il faut lire les aventures d’Alcatraz. Pétillant de drôlerie et d’intelligence

 

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Alcatraz contre les Ossements du Scribe ; Brandon Sanderson ; Traduit de l’anglais (Etats-Unis) Juliette Saumande ; Editions Mango, septembre 2010, 15 €

 

 

Où l’on retrouve Alcatraz Smedry, sa gouaille, sa mauvaise foi, son humour dévastateur et ses aventures hallucinantes. Le second tome des aventures du héros de  Brandon Sanderson  tient toutes ses promesses. Pour vous dire, on se trouve à l’aise comme un poisson dans l’eau dans la suite des aventures et on sent bien, face aux allusions, aux perches tendues par l’auteur, même s’il multiplie les digressions pour noyer le poisson qu’il y a encore matière pour la suite, et combien !

Désormais parfaitement à l’aise dans son récit, l’auteur lance son anti-héros dans de nouvelles aventures. En effet, alors qu’il allait rejoindre le monde dont il est originaire et que nous ignorons nous les chutlandais, et bien tout bascule. Les premiers chapitres dans l’aéroport et dans le dragon de verre sont jouissifs et permettent de replonger dans les aventures d’Alcatraz sans coup férir. On est en plein vol avec les héros, on transpire, on prend les coups, c’est rythmé, sans temps morts. La suite va vous entrainer à la découverte de la bibliothèque d’Alexandrie. Et bien non, elle n’a pas disparue (manipulation de l’un de ces infâmes bibliothécaires) et s’est simplement déplacée en plein désert… Ses gardiens sont des bibliothécaires bien particuliers qui ne vous veulent que du bien en somme. Ils sont prêts à vous trouver n’importe quel livre, à condition que vous ayez une âme à vendre !

Pour faire simple : Alcatraz est toujours en danger (sa mère, les clans de bibliothécaires…) il est avec ses amis (Bastille…) et sa nombreuse famille dont nous allons découvrir dès les premières pages de nouveaux membres (Autralie sa cousine…). Son désir de retrouver Papy Smedry va lui permettre de partir sur les traces d’un autre Smedry : son propre père.

De nouveau, vous l’aurez compris, une histoire, des histoires (la principale et les autres qu’on apprend au fil des digressions de l’auteur) formidablement drôles, écrites d’une plume alerte et brillante. Il faut dire qu’avec toutes ces digressions, l’auteur arrive à nous maintenir en haleine et à ne pas nous perdre bien au contraire (bon il vous faudra rester concentrés si vous ne voulez pas vous perdre en route, mais c’est pour la bonne cause). Comme dans le premier tome, vous allez adorer détester cette teigne d’Alcatraz Smedry et vous passionner pour sa vie et sa famille aux talents si particuliers et parfois bien lourds à porter.

 

Pour ceux qui ont aimé le premier et pour les autres : mais que faites vous encore là ? Il faut lire les aventures d’Alcatraz. Pétillant de drôlerie et d’intelligence 

 

 

Sous la couverture se cache, un dinosaure, une chronique, un Alcatraz miniature ? 

 

 

Joseph