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30 septembre 2013

Douze minutes avant minuit

Un excellent moment de lecture pour un roman surprenant dans l'Angleterre de la fin du XIXème siècle

 

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Comment plonger dans un univers fantastique sans vous y attendre ! Clic coup de coeur ! 










Montgomery Flinch est le grand maître du macabre, l’étoile montante de la littérature anglaise de la fin du XIXème siècle, en passe d’éclipser par ses écrits les grands noms comme Wells ou Doyle.  Lors d’une lecture spectacle triomphale il relance la passion montante de ses lecteurs et fans pour ses histoires publiées dans le Frisson Illustré.

En fait Montgomery Flinch (enfin celui qui était sur la scène) est une sorte d’imposteur, plus exactement, un acteur engagé par la véritable personne à l’origine  des histoires et de cette mise en scène, l’héritière du Frisson Illustré : Miss Penelope Tredwell.  Mais une femme en cette fin du XIXème siècle ne peut pas occuper le devant de la scène dans ce genre de domaines, alors il faut bien trouver un subterfuge.

Leur histoire va se retrouver sérieusement compliquée par une lettre mystérieuse envoyée par le docteur Charles Morris  directeur du Royal Bethlem Hospital. Ce médecin sérieux est totalement paniqué par un mal mystérieux qui frappe quelques minutes avant minuit (douze pour être précis) de plus en plus de ses patients qui se lèvent et se retrouvent pris par un besoin irrépressible d’écrire ce qu’ils sont en train de rêver. Des écrits étranges, dans lesquels on parle de voyage sur la lune, de machine étrange, de soviétiques…

Leurs écrits regroupés dans une salle fermée à clef sont désormais désignés sous le terme d’Ecrits de Minuit. Le mystère va s’épaissir quand le directeur, alors que Penelope et Flinch mènent l’enquête, va découvrir qu’ils ont disparu. Qui a bien pu les subtiliser, qui peut donc bien s’intéresser à ces écrits incohérents et incompréhensibles ? Entre alors en scène une mystérieuse Lady  et tout bascule dans le fantastique.

Une histoire qui démarre tranquillement, qui nous intrigue et qui peu à peu s’épaissit et s’emballe pour un final particulièrement intéressant.

Une nouvelle série très intéressante pour nos jeunes amis rondement menée et bien écrite. Juste une critique et un étonnement : comment l’éditeur anglais (puisque c’est une traduction) a-t-il pu laisser passer une telle bourde que le passage au XXème siècle au premier janvier 1900 ? Dommage, mais que cela ne vous détourne pas de ce très bon roman qui ravira les amateurs d’enquêtes étonnantes matinées de fantastique. A découvrir sans hésiter.

 

Jean-Luc 


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Douze minutes avant minuit

Christopher Edge

Traduit de l’anglais : Laurence Kiefé

Editions Flammarion, 2 mai 2013, 13 €




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