La sorcière qui n’avait pas peur des cochons

Un oncle pas comme les autres, un brin original, un quartier calme en apparence et des surprises à chaque coin de pages. A savourer sans modération. ❤️❤️❤️❤️❤️

 

 

C’est Joséphine qui nous raconte l’histoire et commence par nous présenter son quartier résidentiel, très sympa, avec des voisins et notamment son oncle (un peu foutraque)  tous très très agréables.  Le tonton en question a trois chats : Azraël, Félix et Simon. Ce quartier Joséphine le connait bien parce qu’elle vient souvent y passer ses vacances et notamment celles d’été. 

Chez tonton on rit, on mange (il est une vraie catastrophe), on fait semble de parler anglais avec un accent impossible, on raconte des histoires de rois d’Angleterre… et il y a des chats beaucoup de chats dont les deux petits nouveaux trouvés terrifiés quelques jours plut tôt. Pourtant ce que Joséphine va découvrir est particulièrement déroutant : les deux chats sont en fait Alice et Elliott son frère  en vacances chez leur grand-père au bout de la Grande Rue, ils leur est arrivé une chose étrange, une voix, des murmures, un vent froid et paf, la catastrophe : transformés en chats. 

Mais du coup qui est la sorcière ? 

Comment faire pour les aider, internet ? Rien de bien probant ! Elle fouille alors la maison de tonton, les bibliothèques et trouve enfin tout en haut le tome 1 du Manuel de chasseur de sorciers et de sorcières, en milieu urbain. S’en suit un enquête folle et drôle dans laquelle on se sait plus trop ce qui est du réel, de la peur, du fantasme ou de la réalité, avec un final pour le moins étonnant. 

Une super histoire étonnante, remplie de détails, de références, de mises en scènes drôles et efficaces. Un petit régal de lecture.

Jean-Luc 

 

 

La sorcière qui n’avait pas peur des cochons  

Elise Vigney

Editions Nathan jeunesse, 8+, 19 juin 2025, 13,95 €