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12 août 2024

Les Whisperwicks : le labyrinthe sans fin

Une aventure comme on les aime ! Brillante, tortueuse, inventive et folle ! Entre désespoir et bonheur. Un livre à dévorer pour se laisser emporter ❤️❤️❤️❤️❤️

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« La faiseuse d’Ecko viendra à chaque naissance. Elle emportera le nouveau-né dans une autre pièce ; personne d’autre, pas même un parent, n’aura le droit d’être présent… »

 

Tout commence par une fissure dans le mur, d’environ trente centimètres de long. Edwid Cotton qui la trouve à son réveil, a un drôle de sentiment, d’autant qu’un souffle glacé s’en échappait, charriant avec une odeur de poussière. Le pire ? Oui oui, il y a pire … il avait le sentiment étrange et désagréable d’entendre un faible murmure … bon au réveil on se dit qu’on est mal réveillé et que notre imagination nous joue des tours, et pourtant !

Malgré les tentatives pour ignorer la fissure et les voix, tout ne se passa pas comme prévu car les voix piégées dans les murs de Dedaleum commencèrent à parler. Le mystère s’épaissit quand il appris que celui qui avait enfermé le voix n’était autre que Olgred Wicker l’auteur à succès de la série Jamina Clues, un véritable imposteur selon les voix. Mais peut-on faire confiance à une voix sortie d’une fissure d’un mur ?

Et tout a basculé … bienvenus dans le monde de Dedaleum. C’est là que Benjamiah Creek va être embarqué par une mystérieuse poupée, un Ecko qu’il ne comprend pas, dont il ne comprend pas la provenance, lui aveuglé par la mésentente entre ses parents. Une porte qui s’ouvre et une autre cave, mais la porte s’est refermée et c’est Dedaleum. Ce monde est fabuleux vous y rencontrerez des habitants particuliers, les Pendus condamnés autrefois par la cruauté des Magi à servir de police pour l’éternité, les seuls à pouvoir se repérer dans ce monde. Car dans Dedaleum, véritable labyrinthe comme son nom l’indique, il est compliqué de ne pas se perdre, aussi les habitants tentent de ne pas trop s’éloigner de leurs rues pour retrouver leur maison. D’aucuns se perdent et on ne compte plus le nombre d’orphelins.

Benjamiah est alors embarqué dans un tourbillon de découvertes, de sentiments contradictoires, de la panique qui s’empare de lui dans ce monde où tout le monde est habité comme au XIXème siècle… De loin en loin ce sont les librairies qui leur serviront de point de repère, de refuge, dans sa nouvelle maison d’adoption, des liens, des parallèles étranges et mouvants entre les deux mondes. Dans ce monde où les yeux et leur couleur ont une valeur inestimable, il faut se méfier de tout le monde et savoir rester discret. Mais Benjamiah a décidé de venir en aide à ceux qui l’ont protégé alors avec Elizabella il part à la recherche d’Edwid perdu dans ce monde étrange. Les dangers guettent à chaque pas de porte, les entrées de chapitre qui commencent toutes par une citation d’une brève histoire de Dedaleum écrite par l’archidoyen Collum Filledeloup, ouvrent autant de portes aux lecteurs sur ce monde, les puissances qui l’ont habité, ses habitudes, ses dangers. Pour retrouver Edwid, il faut mettre la main sur quatre Whisperwicks éparpillées avec soin avec chacune un message formant un secret terrible. Chaque chapitre est désormais riche en émotions, en aventures fantastiques, en dangers étonnants.

Ce roman est une véritable dédale dans lequel les lecteurs vont adorer se perdre et se retrouver en suivant le fil d’Ariane. Des enfants perdus parfois dans leur vie qui vont vivre des aventures extraordinaires, affronter mille et un danger, dans un monde mouvant à l’histoire plus que passionnante.

Un beau livre en version brochée à la couverture attractive et aux rabats soignés, les entrées de chapitre sont particulièrement soignées avec des liserés en noir et blanc soignés et beaux.

On adore les fils tissés par l’auteur, les pistes multiples qu’il nous offre et la richesse du monde qu’il dévoile peu à peu devant nous. Un premier tome (il y aura probablement d’autres aventures) qui peut se lire d’une traite et dont l’histoire principale, elle se termine avec ce livre, totalement addictif, riche, sombre et pétillant. On adore

 

Jean-Luc

 

Bel été avec les Sandales jeunesse 

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Les Whisperwicks : le labyrinthe sans fin

Jordan Lees

Traduit de l’anglais (Royaume-Uni) : Juliette Lê

Editions Auzou, 5 avril 2024,  16,95 €, relié : 24,95 €

 

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