19 août 2024
Missak et Mélinée
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Dans l’atelier de Coco Chanel : journal d’Aimée Dubuc (1914-1919)
L’enlèvement de Donald Trump
12 août 2024
Le feuilleton des Jeux d’Olympie en quatorze épisodes
Pallas, tome 1 : Dans le ventre de Troie.
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Ottoline et le vétérinaire des monstres
On ne dit pas Sayonara
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La société très secrète des sorcières extraordinaires
Un beau voyage
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Pomme, ma Pomme
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Sang d’Aulne, tome 1 : le renard polaire
Le grand livre des musées
Les Whisperwicks : le labyrinthe sans fin
Une aventure comme on les aime ! Brillante, tortueuse, inventive et folle ! Entre désespoir et bonheur. Un livre à dévorer pour se laisser emporter ❤️❤️❤️❤️❤️
« La faiseuse d’Ecko viendra à chaque naissance. Elle emportera le nouveau-né dans une autre pièce ; personne d’autre, pas même un parent, n’aura le droit d’être présent… »
Tout commence par une fissure dans le mur, d’environ trente centimètres de long. Edwid Cotton qui la trouve à son réveil, a un drôle de sentiment, d’autant qu’un souffle glacé s’en échappait, charriant avec une odeur de poussière. Le pire ? Oui oui, il y a pire … il avait le sentiment étrange et désagréable d’entendre un faible murmure … bon au réveil on se dit qu’on est mal réveillé et que notre imagination nous joue des tours, et pourtant !
Malgré les tentatives pour ignorer la fissure et les voix, tout ne se passa pas comme prévu car les voix piégées dans les murs de Dedaleum commencèrent à parler. Le mystère s’épaissit quand il appris que celui qui avait enfermé le voix n’était autre que Olgred Wicker l’auteur à succès de la série Jamina Clues, un véritable imposteur selon les voix. Mais peut-on faire confiance à une voix sortie d’une fissure d’un mur ?
Et tout a basculé … bienvenus dans le monde de Dedaleum. C’est là que Benjamiah Creek va être embarqué par une mystérieuse poupée, un Ecko qu’il ne comprend pas, dont il ne comprend pas la provenance, lui aveuglé par la mésentente entre ses parents. Une porte qui s’ouvre et une autre cave, mais la porte s’est refermée et c’est Dedaleum. Ce monde est fabuleux vous y rencontrerez des habitants particuliers, les Pendus condamnés autrefois par la cruauté des Magi à servir de police pour l’éternité, les seuls à pouvoir se repérer dans ce monde. Car dans Dedaleum, véritable labyrinthe comme son nom l’indique, il est compliqué de ne pas se perdre, aussi les habitants tentent de ne pas trop s’éloigner de leurs rues pour retrouver leur maison. D’aucuns se perdent et on ne compte plus le nombre d’orphelins.
Benjamiah est alors embarqué dans un tourbillon de découvertes, de sentiments contradictoires, de la panique qui s’empare de lui dans ce monde où tout le monde est habité comme au XIXème siècle… De loin en loin ce sont les librairies qui leur serviront de point de repère, de refuge, dans sa nouvelle maison d’adoption, des liens, des parallèles étranges et mouvants entre les deux mondes. Dans ce monde où les yeux et leur couleur ont une valeur inestimable, il faut se méfier de tout le monde et savoir rester discret. Mais Benjamiah a décidé de venir en aide à ceux qui l’ont protégé alors avec Elizabella il part à la recherche d’Edwid perdu dans ce monde étrange. Les dangers guettent à chaque pas de porte, les entrées de chapitre qui commencent toutes par une citation d’une brève histoire de Dedaleum écrite par l’archidoyen Collum Filledeloup, ouvrent autant de portes aux lecteurs sur ce monde, les puissances qui l’ont habité, ses habitudes, ses dangers. Pour retrouver Edwid, il faut mettre la main sur quatre Whisperwicks éparpillées avec soin avec chacune un message formant un secret terrible. Chaque chapitre est désormais riche en émotions, en aventures fantastiques, en dangers étonnants.
Ce roman est une véritable dédale dans lequel les lecteurs vont adorer se perdre et se retrouver en suivant le fil d’Ariane. Des enfants perdus parfois dans leur vie qui vont vivre des aventures extraordinaires, affronter mille et un danger, dans un monde mouvant à l’histoire plus que passionnante.
Un beau livre en version brochée à la couverture attractive et aux rabats soignés, les entrées de chapitre sont particulièrement soignées avec des liserés en noir et blanc soignés et beaux.
On adore les fils tissés par l’auteur, les pistes multiples qu’il nous offre et la richesse du monde qu’il dévoile peu à peu devant nous. Un premier tome (il y aura probablement d’autres aventures) qui peut se lire d’une traite et dont l’histoire principale, elle se termine avec ce livre, totalement addictif, riche, sombre et pétillant. On adore
Jean-Luc
Bel été avec les Sandales jeunesse
Les Whisperwicks : le labyrinthe sans fin
Jordan Lees
Traduit de l’anglais (Royaume-Uni) : Juliette Lê
Editions Auzou, 5 avril 2024, 16,95 €, relié : 24,95 €
Pas bêtes, les plantes !
Le coeur des louves
Stéphane Servant nous manquerait-il ? Et vous ? Connaissez vous ce roman fantastique ? Profitez de l'été avec les Sandales jeunesse
Puissant, remarquablement écrit et construit.
Tina, Catherine, Célia : trois femmes trois générations. Trois voix qui s’entremêlent jusqu’à la folie. Là-bas tout est dur, comme la montagne, comme la roche, les hommes, les femmes, les jeunes, les anciens. C’est Célia qui tient le premier rôle et qui en est la narratrice principale : son retour dans le village de ses origines va ouvrir la boîte de Pandore. Le roman de Stéphane Servant est envoûtant, dangereux comme l’histoire, les histoires qu’il nous conte. Entrer dans le cœur des louves c’est être assuré de tomber dans un piège absolu dont il est impossible de sortir, un récit impossible à lâcher. Une écriture forte, sensuelle, qui nous emporte dans les tourments du destin de ces femmes : à donner le vertige ! Car peu à peu comme les personnages dont la vie se dévoile devant nous, on a parfois le sentiment d’être propulsé dans un autre temps, dans un monde où la magie forte, puissante de la forêt, de la montagne agissait.
Un roman impossible à raconter, une histoire d’un autre temps, et pourtant très contemporaine, dans lequel les voix se mêlent, se croisent pour peu à peu dénouer l’écheveau de l’histoire un peu comme le meilleur des thrillers avec ce supplément d’âme qui en font un roman absolument exceptionnel, à lire absolument (pour les plus grands). Un roman fabuleux à ne manquer sous aucun prétexte.
Jean-Luc
Le coeur des louves
Stéphane Servant
Editions du Rouergue Jeunesse, DoAdo, 21 août 2013, 17,5 €
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Sirius
Au coeur de l'été retrouvez ou découvrez ce roman magnifique que nous avions tant aimé !
Avril et Kid vont vous servir de guide dans un monde qui se meurt, après qu’un mystérieux virus ait rendu les animaux, les plantes et les hommes stériles. Dans ce monde terrifiant certains survivent, en bandes ou seuls et Avril et Kid vont les rencontrer parfois par hasard, parfois parce qu’ils sont à leur recherche.
Dire que Stéphane Servant écrit bien et qu’il a le sens du récit serait un doux euphémisme. Dès les premières pages on retrouve sa patte, ses mots qui savent vous entrainer sans vous forcer vers le récit et vous immerger dans ce monde terrifiant pour vous retrouver au plus près des deux héros et de ceux qu’ils vont rencontrer jusqu’à cette destination rêvée qu’est la Montagne et qui peut-être sera leur salut à tous.
Mais peu importe, ce roman est magnifique, puissant, déroutant parfois mais toujours on retrouve l’ADN de Stéphane, ses obsessions, le lien puissant entre l’homme et la nature même s’ils se maltraitent parfois et se rendent coups pour coups. Un récit dans lequel en fonction de vos lectures vous saurez retrouver des références d’autres grands noms qui avant lui nous ont embarqués dans leurs aventures (on peut penser à Tolkien par exemple avec la ville et ses murailles, sa centrale éventrée… et à bien d’autres encore) … Mais que dire de plus si ce n’est qu’une fois de plus Stéphane Servant tape fort et nous offre certainement le ou l’un des meilleurs romans de la rentrée.
Peu importe que vous préfériez tel ou tel genre littéraire, ne vous laissez pas arrêter par ces barrières inutiles, c’est un grand roman et il faut le lire et le partager avec les ados et les adultes de votre entourage pour voir briller dans leurs yeux étoilés de larmes les constellations de Sirius et les autres. Epoustouflant !
Jean-Luc
Sirius
Stéphane Servant
Editions du Rouergue Jeunesse, collection Epik, 23 août 2017, 16,5 €
Les bêtes arnaqueuses, copieuses, trompeuses
Les bêtes minuscules de Tatsu Nagata
Connaissez vous le professeur Tatsu Nagata ? ❤️❤️❤️ Cet été un oubli à réparer
Nouvelles aventures pour le professeur Tatsu Nagata qui nous embarque ici pour découvrir les bêtes minuscules. D’abord une bestiole qu’on adore : la coccinelle ; Cette sale bête de pou dont on n’arrive décidément pas à se débarrasser ; La fourmi cette bestiole géniale qui vit en communauté à l’organisation si impressionnante ; les libellules pour lesquelles il faut faire la différence entre la libellule et la demoiselle ; une autre bestiole fabuleusement pénible : le moustique et on est bien d’accord avec le professeur Nagata « un bon moustique est un moustique mort ! » ; le gendarme qui vit en groupe et qui bat tous les records certainement en temps d’accouplement et enfin cette petite merveille dont nous devons prendre le plus grand soin : le ver de terre.
Des détails, des anecdotes inédites, des idées étranges, des illustrations folles-dingues le tout pour donner un bel album souple à la publication soignée qui donne envie de prendre le temps et de bien tout mettre en place. Totalement irrésistible !
Jean-Luc
Illustrations © Le Seuil jeunesse. tous droits réservés.
Les bêtes minuscules de Tatsu Nagata
Tatsu Nagata
Editions le Seuil jeunesse, 28 mai 2020, 16 €
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Les bêtes de la campagne de Tatsu Nagata
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05 août 2024
La Passe-Miroir, Livre 3 : la Mémoire de Babel
Perdue sans Thorn, Ophélie part à sa recherche sur Babel et n'est pas au bout de ses surprises. Bienvenus sur le monde de Lux ... la saga continue et nous emporte avec son avant-dernier tome le temps d'un été avec les Sandales jeunesse
« L’horloge fonçait à toute allure. C’est une immense comtoise montée sur roulettes avec un bananier qui battait puissamment les secondes. Ces n’étais pas tous les jours qu’Ophélie voyait un meuble de cette stature se précipiter sur elle. » © GJ