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07 mars 2022

Les écrans, c’est pour les grands !

Coup de  ❤️❤️❤️❤️ pour un petit bonhomme qui deviendra grand avec les bonnes astuces ! 

 

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Ce petit album de cette formidable collection est un plaisir. Le petit héros est adorable et c’est lui qui raconte aux enfants qui vont lire ou se faire lire l’album pourquoi il est tellement attiré par les écrans que les grands en quittent pas des yeux et que lui aussi il aimerait pratiquer. Pourtant ses parents tiennent bon, malgré ses ruses, malgré ses caprices. Et il montre bien que quand il est devant un écran, il est sage comme une image et que lorsqu’on lui reprend un appareil par contre il est bien agressif et pas content. C’est lors d’une visite médicale chez le médecin qui va lui expliquer ce qui est bien pour lui pour bien grandir. Et visiblement led écrans n’en font pas partie (on aime l’affiche au dessus de la table d’auscultation qui donne des infos sur l’utilisation des écrans à 3 ans, 6 ans, 9 ans et 12 ans). On aime l’histoire, le principe, les conseils apportés notamment à la fin la page réservée au parent par l’autrice, psychologue qui explique les données principales.
Pratique, malin, efficace, et qui se lit comme une histoire normale et bien plus encore. 

 

Jean-Luc 

 

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Les écrans, c’est pour les grands !  

Flore Brunette

Illustrations Madeleine Brunelet 

Editions Père Castor, Flammarion jeunesse, collection petite enfance, les années crèches, 26 janvier 2022, 6,5 €

La visite

Une visite absolument extraordinaire pour se trouver ou non une nouvelle maison, mais un voyage inoubliable à coups surs  ❤️❤️❤️❤️

 

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 C’est à une visite peu ordinaire à  laquelle nous invite  Marie Boisson. La famille Papillon va s’agrandir alors, il faut déménager. Justement Monsieur Roger à la maison qu’il leur faut. Très vite vous vous rendrez compte que cet agent immobilier n’est pas comme les autres et qu’il semble dans cette maison comme chez lui en prenant plus qu’à son aise. Alors que les Papillon visitent la maison, il fait une sieste, prend un bain… Et pour tout vous dire, cette visite n’est pas ordinaire, ni la maison, avec une bibliothèque énorme et bien d’autres surprises, ni donc celui qui leur fait visiter et la fin va vous scotcher littéralement. Etes vous prêts à visiter la maison de vos rêves ? Un drôle de voyage, des personnages étonnants, une maison absolument folle tout comme celui qui la fait visiter à vrai dire. Des illustrations à l’unisson qui créent une atmosphère très particulière entre douceur, luminosité des couleurs, style et folie des différentes pièces. C’est frais, étonnant et un vrai voyage à elle toute seule. A découvrir, pour préparer un futur déménagement ou non. 

 

Jean-Luc 

 

 

 

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La visite  

Marie Boisson 

Editions du Rouergue jeunesse, dès 6 ans, 9 février 2022, 15 €

 

Les petits pops d’Aurore Petit Rose POP Vert POP

Ça fait pop, c'est rempli de peps, de sourires et d'imagination ❤️❤️❤️❤️

 

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Ils sont rigolos les petites pops d’Aurore Petit.  Rose vert, jaune ou rouge, ils font avec leur petit format cartonné qui ouvre sur des pop-up tout mignons et drôles, un drôle d’effet et parfois arrivent là où on ne les attend pas non plus. Alors ne vous formalisez pas trop si vous voyez certaines phénomènes pas tout à fait là où vous les auriez attendus et vus. C’est frais, d’un format cartonné très agréable parfait pour les petites mains. On aime particulièrement la gueule du crocodile ou la langue du chat qui se déploient d’un coup lorsqu’on fait basculer la page précédente. Ils sont tout mignons, petits pour glisser dans la poche ou dans le sac et très malin, doux et tendres. On aime. 

 

Jean-Luc 

 

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Les petits pops d’Aurore Petit 

Rose POP 

Vert POP 

Existe aussi en version Jaune et Rouge 

Editions de la Martinière jeunesse, 7 janvier 2021, 6,9 €

 

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C’est mon anniversaire

Bon anniversaire petit  ❤️❤️❤️

 

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Ce jour là un adorable petit chaton fonce pour s’habiller et porter en ce jour si spécial des invitations à ses amis. Etre seul le jour de son anniversaire pas question. Pourtant à chaque maison, personne, Suzie la girafe, Jean-Paul l’éléphant , Roberto le serpent et Isabelle la souris, tous semblent être partis pour la journée sans lui. Quelle tristesse ! Alors les pas et le coeur lourd, notre petit chaton qui broie du noir rentre chez lui tout dépité. Mais là, une super surprise l’attend. Une histoire d’amitié, de surprise d’anniversaire, avec un soupçon de suspens et des illustrations douces, rondes, aux couleurs chaudes et formidables comme les maisons des amis du chaton qui ont la forme de leur propriétaire. Formidable ! A offrir à tous les petits bouts. 

 

Jean-Luc 

 

 

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C’est mon anniversaire 
Barroux

Editions Flammarion jeunesse, petit Castor, 1 à 3 ans, 26 janvier 2022, 5,95 €

Tintamarre et gazouillis : un après-midi au parc

Pour les petits qui rêvent de balade et de jeux au parc avec le retour des beaux jours 

 

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Un cartonné allongé comme on les aime, qu’on tient bien en main. Un petit crocodile qui part passer l’après-midi au parc avec ses grands parents. Ça sent bon, ça fait du bruit, ça s’amuse avec un rien et puis une fois au parc, les parents et grands-parents discutent et les enfants apprenant à partager les jeux, à attendre et à s’amuser ensemble. C’est délicieusement croqué par  Eva Montanari  et son petit crocodile et tous ses amis sont absolument géniaux. On adore . 

 

Jean-Luc 

 

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Tintamarre et gazouillis : un après-midi au parc

Eva Montanari 

Editions Thierry Magnier, 12 janvier 2022, 14,90 €

 

02 mars 2022

Les Contes palpitants des sept ours nains

Les ours nains les plus dingos de la littérature jeunesse sont de retour en intégrale ! ❤️❤️❤️❤️

 

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Cet album est la publication des quatre contes palpitants des sept ours nains. Au fil des pages retrouvez ces petits ours totalement frapadingues et comment dire cela gentiment : ils n’ont pas la lumière à tous les étages ! C’est probablement ce qui fait leur charme et de quiproquo en quiproquo nous font passer un excellent moment de lecture et de franche rigolade. D’autant qu’ils ne sont pas les seuls à avoir explosé leur compte de raison et de sagesse. Les personnages des contes qu’ils vont rencontrer dans ces histoires semblent avoir eux aussi un petit soucis : les fées en ont ras le coucou de toutes ces histoires de cinglés qui leur donnent un boulot de dingue. Quand aux princes et princesses, pas un pour rattraper l’autre et on ne vous raconte même pas les mélanges entre les différents contes et les rencontres improbables que Emile Bravo  a décidé de leur faire vivre.
Ainsi au fil des pages retrouvez dans l’ordre ou le désordre, un haricot magique ; Boucle d’or ; Hansel et Gretel transformées en (vous verrez le loup s’en lèche encore les babines)  ; La bête ; les trois petits cochons (sous diverses formes) … 

Ces albums n’ont aucune morale, ni aucune pitié pour les contes de votre enfance et cela qui est bon ! L’ensemble des personnages vous l’aurez compris semble avoir totalement perdu la raison et les ours vont en devenir encore plus cinglés qu’ils ne l’étaient déjà ! C’est frais, cruel parfois, très drôle et tellement bon ! Bravo ! Quelle bonne idée d’avoir réuni ces quatre histoires en une pour nous faire rire de nouveau. 

 

Jean-Luc

 

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Les Contes palpitants des  sept ours nains

Emile Bravo
Editions le Seuil jeunesse, 21 janvier 2022, 19 €

21 février 2022

Opération coup de coeur des élèves du Master 2 littérature jeunesse de Besançon

Les élèves du Master 2 littérature jeunesse de l’UFR lettres de Besançon et du DNMADE graphisme du lycée Pasteur vous proposent une sélection coup de ❤️❤️❤️❤️

Un travail ciselé, passionnant et vraiment formidable. Que tous soient grandement remerciés pour ces belles présentations et ces choix. Un grand merci également au DNMADE graphisme du lycée Pasteur . Venez voir leur travail à la librairie auprès d'Amandine Gaudry notre libraire jeunesse 

 

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Esther Andersen

Les élèves du Master 2 littérature jeunesse de l’UFR lettres de Besançon et du DNMADE graphisme du lycée Pasteur vous proposent une sélection coup de ❤️❤️❤️

 

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Sélectionné plusieurs fois pour le prix Astrid Lindgren et récompensé par de nombreux prix pour ses romans jeunesse, Timothée de Fombelle n’a pas moins d’habileté lorsqu’il s’agit d’écrire bref. Il nous livre avec Esther Andersen un voyage entre les pages d’un grand album, dont le format allongé évoque le train des vacances qui file vers l’infini. Esther Andersen, c’est la mystérieuse petite Anglaise que le jeune héros en villégiature rencontre par hasard sur la plage, et dont il tombe instantanément amoureux.

Trois niveaux de narration se déploient : un récit empreint de poésie et de latence, au côté de dialogues à la façon des bandes dessinées, rejoint les vastes illustrations d’Irène Bonacina. S’en exhale un parfum de vacances, impression sans cesse renouvelée par des aplats d’aquarelle blonde comme les blés et bleue comme le ciel qui se fond dans la mer. Textes et images travaillent la suggestion ; épurés, ils exaltent l’immensité de l’espace et l’évanescence des sentiments qu’on ne sait pas bien décrire. Beaucoup de blancs sur le papier laissent l’esprit vagabonder, à la faveur des rêveries du lecteur. En parallèle des souvenirs de vacances intemporels, Esther Andersen parle des premières idylles de l’enfance, inexprimables et candides, celles qui, pourtant intenses, ne durent que le temps d’un été. C’est une histoire à l’image du trait et des mots des auteurs, un peu fébrile, à peine esquissée, vibrante d’émotion. À travers un nom qui résonne encore et encore, tel un leitmotiv, ce livre trouvera un écho dans les souvenirs de tout lecteur, qu’il soit enfant ou l’ait été.

 

Lorraine Dupalut

 

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Esther Andersen, Timothée de Fombelle, illustrations :  Irène Bonacina, Gallimard Jeunesse, à partir de 7 ans,
3 juin 2021, 24,9 €

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Jack et la grande aventure du cochon de Noël

Les élèves du Master 2 littérature jeunesse de l’UFR lettres de Besançon et du DNMADE graphisme du lycée Pasteur vous proposent une sélection coup de ❤️❤️❤️

 

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À mi-chemin entre l'univers de Casse-Noisette et celui d'Alice au pays des merveilles, il y a Jack et la grande aventure du cochon de Noël ! On retrouve dans ce nouveau roman jeunesse de J. K. Rowling tous les ingrédients d'un beau conte de Noël traditionnel – et notamment la magie et le merveilleux – mais dans un contexte tout à fait moderne.

Il raconte l'histoire de Jack : un petit garçon qui souhaite par-dessus tout retrouver sa peluche bien aimée et égarée. Avec l'aide d'un personnage assez improbable, une autre peluche nommée le Cochon de Noël, l'enfant va pouvoir se rendre au « pays des choses perdues ». Dans cet univers fabuleux et farfelu, les deux héros rencontrent des « choses » diverses et variées abandonnées par leurs propriétaires, car une personne peut aussi bien perdre un objet matériel – tel qu'une boucle d'oreille ou une paire de ciseaux –, qu'un sentiment ou un caractère – tels que la grossièreté ou la joie. Le texte est également accompagné par quelques séduisantes illustrations qui méritent le coup d'œil. L'aventure de l'enfant et de l'animal ne sera cependant pas sans danger. Mais est-elle réelle ou seulement un rêve ? À vous de voir !

Jack et la grande aventure du cochon de Noël est un conte festif, agréable et contemporain que l'on peut lire n'importe quand... et pas seulement lors des fêtes de fin d'année ! Cette histoire nous donne envie de profiter et de chérir les « choses » que l'on possède, et nous rappelle que tant que l'on ne les oublie pas, elles ne disparaîtront jamais…

 

Lucile Gauthier

 

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Jack et la grande aventure du cochon de Noël, J. K. Rowling, traduit de l’anglais par Jean-François Ménard, Gallimard jeunesse, à partir de 9 ans, 1 octobre 2021, 20 €

La Demeure du ciel

Les élèves du Master 2 littérature jeunesse de l’UFR lettres de Besançon et du DNMADE graphisme  du lycée Pasteur vous proposent une sélection coup de ❤️❤️❤️

 

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La Demeure du ciel est le doux titre donné au dernier ouvrage de Laura Nsafou, illustré par Olga Guillaud, paru en septembre 2021. Laura Nsafou, écrivaine et blogueuse renommée, traite au travers de cet album jeunesse de thèmes sensibles tels que la mort et l’au-delà. L’autrice, qui est connue pour représenter des figures féminines noires puissantes, ne déroge pas à sa règle avec le personnage de Sofia.

Comme tous les enfants, Sofia se pose beaucoup de questions. Alors que sa grand-mère est morte et que l’anniversaire de celle-ci approche, elle s’interroge : « Est-ce que l’on fête l’anniversaire de celles et ceux qui ne sont plus là ? » ou encore : « Est-ce qu’elle habit[e] près de la Lune, ou près du Soleil ? ». L’autrice peint avec justesse l’innocence de l’enfance par le biais des interrogations naïves et d’une poésie certaine de la jeune héroïne.

Les illustrations d’Olga Guillaud renforcent l’aspect onirique de l’ouvrage. Leur richesse et la lumière qui les illumine les rendent uniques et aussi importantes que le texte. Les couleurs, les détails, l’oscillation entre réalité et rêve font de l’ouvrage un objet que l’on pourrait acheter uniquement pour le plaisir des yeux. Au-delà de sa richesse graphique, l’album est également une véritable réussite du point de vue de l’écriture. Ainsi s’installe un bel équilibre entre les deux artistes.

Comme le disait la grand-mère de Sofia, « ce qui compte ce n’est pas ce qu’il y avait avant, mais ce qui reste après eux [ceux qui ont rejoint la demeure du ciel] ». Une chose est sûre, ce qu’il vous restera après la lecture de cet album, c’est un sourire au coin des lèvres, une larme à l’œil et deux recettes de famille à tester avec la vôtre !

 

Fanny Cuinet

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La Demeure du ciel, Laura Nsafou, illustrations : Olga Guillaud, Cambourakis, à partir de 3 ans,
1 septembre 2021, 14 € 

 

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Je parle comme une rivière

Les élèves du Master 2 littérature jeunesse de l’UFR lettres de Besançon et du DNMADE graphisme du lycée Pasteur vous proposent une sélection coup de ❤️❤️❤️

 

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Et vous, de quelle façon parlez-vous ?

« Ma bouche ne marche pas. Elle est pleine à craquer des mots que je ne peux pas prononcer. » Un garçon voudrait pouvoir parler comme les autres enfants de son âge, mais cela lui est impossible. Les sons restent coincés dans sa gorge, les mots eux, sont sur le bord de ses lèvres. C'est à la suite d'une promenade initiée par son père près d'une rivière que le garçon retrouvera sa voix et, par la même occasion, confiance en lui.

L'album Je parle comme une rivière de Jordan Scott et Sydney Smith propose un texte poétique permettant d'appréhender la différence sous un angle peu abordé encore en littérature jeunesse. C'est de la difficulté à s'exprimer correctement dont il va être question au fil des pages en compagnie du jeune garçon. Le parallèle entre l'enfant et la rivière se fait naturellement lors d'une promenade au bord du cours d'eau : les mots sortent de la bouche du petit garçon comme l'eau de la rivière qui « bouillonne, tournoie, gicle et se brise ». Les illustrations saisissantes transposent en images les émotions du personnage et rendent justice à la sensibilité du texte. L'amour du père envers son fils est transcrit à travers son initiative et l'accompagnement qu'il lui offre. Inspiré de l'histoire personnelle de l'auteur, cet album saura à juste titre toucher le lecteur qui s'aventure à sa lecture.

 

Anaïs Roussey

 

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Je parle comme une rivière, Jordan Scott, illustrations : Sydney Smith, traduit de l’anglais : Shaïne Cassim, Didier jeunesse, à partir de 5 ans, 1 septembre 2021

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Stay Gold

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Voici un livre éblouissant d’optimisme malgré les discriminations auxquelles est confronté Pony, lycéen transgenre dans une petite ville du Texas.

Pony vit avec la peur que sa transidentité soit découverte dans son nouveau lycée. Chez lui, son père s’obstine à considérer qu’il a une fille. Mais le mal-être et les choix difficiles ne le feront pas renoncer : il compte bien réaliser son rêve de travailler dans le cinéma et de sortir avec Georgia, la cheerleader dont il est tombé amoureux. Georgia, quant à elle, s’applique à maintenir l’image parfaite qui lui vaut d’être populaire, quitte à ignorer ses rêves. Mais combien de temps pourra-telle supporter de mettre de côté tout ce qui lui tient à cœur ?

Ces deux personnages incroyablement attachants ont chacun leurs difficultés, dont ils se sortent grâce à un humour à toute épreuve. Pour être heureux, il leur manque seulement la force et le courage d’être eux-mêmes, sans se préoccuper du regard des autres. Leur histoire est adorable, à faire fondre les cœurs les plus cyniques, mais elle est loin d’être la seule réussite. Tous les autres aspects du roman sont à la hauteur : des amis et une famille pas toujours faciles à vivre mais dont la présence est essentielle, et un avenir à construire pour soi, pas pour ceux qui ne le vivront pas. L’auteur maîtrise parfaitement le rythme de son récit et nous fait passer par toutes les émotions, de la tristesse à la colère en passant par l’hilarité, sans nous laisser le temps de nous ennuyer.

Cette comédie romantique vous fera pleurer… de rire.

 

Marine Bornand

 

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 Stay Gold,  Tobly McSmith, traduit de l’anglais par Corinne Daniellot, Pocket Jeunesse,  à partir de 14 ans, 1 juillet 2021, 18,5 €

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L’Ickabog

Les élèves du Master 2 littérature jeunesse de l’UFR lettres de Besançon et du DNMADE graphisme du lycée Pasteur vous proposent une sélection coup de ❤️❤️❤️

 

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Qui a peur de l'Ickabog ?

Si vous demandez au roi Fred, la Cornucopia est un pays prospère et paisible. Mais que fait-il de l’Ickabog ? Ce monstre horrible, « haut comme deux chevaux, des boules de feu étincelantes à la place des yeux, de longues griffes acérées telles des lames »… Et si ce n’était pas qu’un mythe ? Quand une bête surgit, le roi doit réagir ! D’autant plus à un moment où son pouvoir s’affaiblit. Que faire alors ? Partir en chasse, pardi ! Mais le roi sait-il vraiment dans quoi il s’est embarqué ? Et peut-il se fier à ses conseillers ?

À travers une quête palpitante pour rétablir la vérité face aux mensonges de ces derniers, deux jeunes héros, Daisy et Bert, font preuve de courage pour sauver le royaume en proie à la peur (justifiée ?) de l’Ickabog. C’est sur leurs frêles épaules que repose le destin de tout un peuple. Ils devront aller bien plus loin que ce qu’ils avaient pu imaginer…

Loin du simple conte, ce roman fantastique imaginé par la créatrice d’Harry Potter est une véritable invitation à la réflexion, qui s’adresse aussi bien aux enfants qu’aux adultes. Les premiers pourront y trouver à la fois un conte fantastique dans un style médiéval mais aussi une belle leçon d’acceptation de l’autre, de pardon et de bienveillance. Quant aux adultes, ils pourront s’interroger sur l’exercice du pouvoir : gouverner justement, bien s’entourer, écouter les autres sans s'oublier soi-même. J. K Rowling nous fait encore une fois démonstration de son génie littéraire et de sa puissance créatrice, au service de cette morale exaltante.

Alors si vous aussi, vous êtes prêts à sauver la Cornucopia, si vous êtes courageux et si l’Ickabog ne vous fait pas peur, partez en chasse !

 

Léa Desbourdes

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L’Ickabog, J. K. Rowling, traduit de l’anglais par Clémentine Beauvais, Gallimard jeunesse, à partir de 8 ans, 3 décembre 2020, 20 €

Personne

Les élèves du Master 2 littérature jeunesse de l’UFR lettres de Besançon et du DNMADE graphisme du lycée Pasteur vous proposent une sélection coup de ❤️❤️❤️

 

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Au printemps 2020 le monde s'immobilise : la pandémie de covid 19 se propage en tout lieu. Sa progression et son incidence sur les populations mondiales ont conduit à une crise planétaire d'une portée et d'une proportion sans précédent. Il a fallu contraindre la population à rester « chacun chez soi » pour se protéger. Cette mesure totalement inédite a donné naissance à un monde vide et suspendu. À la suite de cette période de confinement très difficile, de nombreux albums de jeunesse ont vu le jour. Personne a la particularité d’avoir une narration touchante et poétique. Il dépeint un monde où la contemplation prend tout son sens : prendre plaisir à écouter « le piaillement de quelques moineaux dans une mangeoire », à admirer « le fleuve transparent et les insectes vrombissant » ou à regarder une plante fleurir. Cet album nous plonge dans un paysage « sans personne », où les animaux et la nature reprennent leurs droits. Dans de belles et grandes illustrations colorées et des doubles pages successives, l’illustrateur mêle crayons et aquarelle pour représenter les arbres majestueux, les prairies ensoleillées aussi bien que les parcs d’attractions sans vie. Le texte est bref et les images construisent le support essentiel du récit.  On peut apercevoir des cerfs, des renards, et les oiseaux chantant à tue-tête. Les pelouses ne sont plus tondues et fleurissent, accueillant bourdons, abeilles et papillons.

Personne est un de ces livres que l’on gardera en mémoire, non seulement pour le sujet traité, mais pour le talent avec lequel auteur et illustrateur ont réalisé cet album empreint de poésie et de sensibilité. L’ouvrage aborde, en creux, la responsabilité de l’être humain en ce qui concerne l’avenir de la planète : quel monde, en effet, voulons nous confier aux générations futures ?

 

Eurydice Zoua-Madouma

 

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Personne, Adèle Tariel, illustrations :  Baptiste Puaud, Chocolat ! Jeunesse, 7 octobre 2021, 12,9 €

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Nous, les émotions

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Le livre de Tina Oziewicz et Aleksandra Zajac nous emmène à la rencontre des émotions qui cohabitent « en nous », comme le suggère son titre. L’autrice fait le choix de la fiction et non du documentaire pour présenter une palette très large de trente et une émotions, qui deviennent des personnages représentés dans leurs activités caractéristiques : « Le bonheur flotte dans une bulle de savon portée par le vent. », « La peur fait comme si elle n’était pas là. »

Incarnées par des petites créatures amicales et rassurantes qui semblent nous interpeller dès la première de couverture, elles nous invitent à les apprivoiser. À mi-chemin entre êtres fantastiques et animaux, elles possèdent pourtant une apparence universelle et chacun peut s’y projeter. Dans sa narration très courte et poétique, Tina Oziewicz n’inclut aucun jugement et n’instaure pas de différence entre les soi-disant « bonnes » et « mauvaises » émotions, ce qui permet à l’enfant de se familiariser avec celles considérées comme « négatives », telles que la jalousie ou la peur. Les illustrations d’Aleksandra Zajac répondent à cette poésie avec des crayonnés délicats dans les tons gris bleu, s’éloignant très nettement de l’association traditionnelle d’une couleur à une émotion. La finesse des dessins va de pair avec les mots doux et accessibles de l’autrice. 

Cet album a sur les petits et les grands un pouvoir immense : il permet de comprendre les mécanismes des émotions, pour pouvoir ainsi les reconnaître et les nommer. Il est un cadeau qu’on reçoit et qu’on offre, un de ces livres qui nous marque à jamais.

 

Juliette Prost

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Nous, les émotions, Tina Oziewicz et Aleksandra Zajac, traduit du polonais par Lydia Waleryszac, La Partie, à partir de 3-4 ans, 26 août 2021, 12,9 €

 

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Même pas en rêve

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Chemin d'école et parcours initiatique 

L'heure est arrivée pour Pascaline d'entrer à l'école. Mais la petite chauve-souris
aussi têtue qu'adorable ne l'entend pas cette oreille : pour elle, aller à l'école c'est
« MÊME PAS EN RÊVE ! » D'ailleurs, elle le crie si fort à ses parents que ceux-ci,
stupéfiés, se voient rétrécir et les voila aussi petits que deux cacahuètes. Profitant de cette
situation cocasse qui lui donne l'ascendant, Pascaline décide finalement de les cacher sous son aile pour les amener avec elle en ce lieu redouté. Mais une fois sur place, malgré leur petite taille, ceux-ci se révèlent quelque peu... encombrants. Les petits sont grands, les grands sont petits, les parents se comportent comme des enfants : même pour une chauve-souris, c'est le monde à l'envers !

Plus qu'une simple histoire sur la première rentrée des classes, épreuve souvent pénible pour les enfants comme pour leurs parents, Beatrice Alemagna nous raconte ici la nécessaire émancipation. Pascaline doit prendre son envol, au sens propre et figuré, laisser papa, maman, et Lombric, son doudou, à la maison pour accueillir de nouvelles amitiés. Cette double ambivalence, des relations parents-enfants et de l’héroïne, se trouve habilement symbolisée par un contraste chromatique, entre des bruns-verts réconfortants et un rose audacieux. Encore une fois, les mots et les images de Beatrice Alemagna s'entrechoquent dans un album absolument craquant.

 

Noëllie Peyramaure

 

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Même pas en rêve, Beatrice Alemagna, L'École des loisirs, à partir de 3 ans, 25 août 2021, 12,7 €

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My dear f***ing prince

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Alex, le fils de la première présidente américaine et Henry, le petit-fils cadet de la reine d’Angleterre, tous deux âgés d’une vingtaine années, se détestent depuis leur adolescence. Lorsqu’un de leurs éclats crée un incident diplomatique – et gâche le mariage princier de l’aîné – ils sont obligés de feindre une amitié devant les journalistes, afin de faire illusion et ne pas réduire à néant les efforts tactiques de leurs familles respectives. Et si, finalement, ce n’était pas la haine qui les animait ?

Ce roman, sur fond de politique, aborde avec humour le quotidien d’Alex qui se débat avec sa mère présidente et ses propres ambitions. La narration au présent, centrée sur le jeune Américain en proie à ses doutes apporte une dynamique intéressante au roman et une fluidité de lecture. Une question se pose au fil des pages qui se tournent rapidement : jusqu’où les deux jeunes hommes pourront-ils aller pour se sortir de cette situation inextricable ?

La famille est un aspect important du livre, qu’elle comprenne et respecte ou non les inclinations de sa lignée. L’ouvrage est une invitation à réfléchir à la conception du bonheur, tout en exposant les difficultés d’être soi-même, lorsqu’il faut sauvegarder les apparences sous le feu des projecteurs.

 

Océane Verger

 

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My dear f***ing prince, Casey McQuiston, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Céline Morzelle et Sarah Dali, Lumen, à partir de 16 ans, 23 septembre 2021, 17 € 

 

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J’aurais voulu

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Après C’est mon arbre et Un peu beaucoup, Olivier Tallec revient avec le même personnage dans J’aurais voulu. Cette fois-ci, le petit écureuil a envie de changer d’espèce, car sa vie ne lui plaît plus : il s’ennuie. Pourquoi ne pourrait-il pas décider de devenir… un castor ? Ou bien un cerf, ou même un hibou ? Oh non, mieux ! Et s’il devenait un hérisson ? Quel animal a la meilleure vie ? Le mieux, c’est d’essayer. Oui, mais chaque existence possède ses avantages et ses inconvénients, et le petit écureuil s’aperçoit qu’être ce qu’il est, finalement, ce n’est pas si mal.

Une œuvre vraiment drôle grâce au personnage hilarant de l’écureuil qui, au fur et à mesure de l’histoire, se voit attribuer certaines caractéristiques physiques des animaux qu’il voudrait devenir : une queue de castor, les piques d’un hérisson, les bois d’un cerf… Tous ces éléments font rire les enfants qui suivent avec passion l’aventure du héros. C’est aussi un album touchant qui parle à tous puisqu’il aborde une question que beaucoup d’entre eux se posent : qui veulent-ils être dans la vie ? Une interrogation très ancienne qu’Olivier Tallec réussit pourtant à renouveler. Les très belles illustrations accompagnent un texte court qui va à l’essentiel, fondé sur l’humour que l’auteur manie à la perfection, et qui vaut davantage que toutes les leçons de morale.

Et vous, est-ce que vous avez déjà voulu vivre une autre vie que la vôtre ? 

 

Salomé Paris

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J’aurais voulu, Olivier Tallec, L’École des loisirs, à partir de 6 ans, 15 septembre 2021, 13 €

 

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Amitiés

Les élèves du Master 2 littérature jeunesse de l’UFR lettres de Besançon et du DNMADE graphisme du lycée Pasteur vous proposent une sélection coup de ❤️❤️❤️

 

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L’album de Charlotte Zolotow et Benjamin Chaud raconte l’amitié et ses complications. L’histoire se déroule du point de vue d’un petit garçon. Il rencontre une fillette et ils deviennent bientôt inséparables. Ils partagent presque tout au quotidien : jeux, promenades dans la nature, cueillettes, contemplation, lectures. Un jour, le garçon ne trouve plus son amie. Il se rend compte qu’elle passe désormais tout son temps avec un autre que lui. Surgit alors un sentiment de solitude et de chagrin dans le cœur de notre jeune personnage. Parviendra-t-il, à cet âge tendre, à surmonter sa déception ? Pourra-il encore offrir son amitié à d'autres, à l'avenir ? Les auteurs abordent un sujet sensible et amènent les jeunes lecteurs à comprendre que l’amitié est un sentiment qui évolue et peut se décliner au pluriel.

 

Nadhir Hakkar

 

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Amitiés, Charlotte Zolotow, illustrations : Benjamin Chaud, Little Urban, à partir de 4 ans, 27 août 2021, 14,5 €

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La Malédiction des flamants roses

Les élèves du Master 2 littérature jeunesse de l’UFR lettres de Besançon et du DNMADE graphisme du lycée Pasteur vous proposent une sélection coup de ❤️❤️❤️

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Dans cet album d’une originalité folle, la création littéraire prend le pas sur l’autrice et sur l’illustratrice, qui ne savent vraiment pas comment commencer leur œuvre. Ce sont donc les personnages eux-mêmes, flamants roses, danseuse, poulpe, ou encore petit chaperon rouge qui racontent ensemble et dans le désordre leurs histoires respectives. Ça y est, nos deux créatrices sont prêtes, mais un nouveau problème vient d’arriver : il n’y a plus assez de pages pour écrire l’histoire. Qu’à cela ne tienne, aux enfants de prendre les commandes ! Ainsi le livre commence lorsqu’il se termine. Les jeunes lecteurs, dès 4 ans, pourront découper ou télécharger les personnages de l’œuvre pour les faire jouer sur les scènes vierges. Entre bande dessinée et livre-jeu, La Malédiction des flamants roses apporte un vent de fraicheur au sein de la littérature de jeunesse : du déjanté, de l’humour, du graphisme moderne aux couleurs acidulées et des surprises à toutes les pages !

 

Marion Prejean


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La Malédiction des flamants roses, Alice de Nussy, illustrations :  Janik Coat, Grasset jeunesse,
à partir de 4 ans, 3 février 2021, 18,9 €



 

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