05 décembre 2010
Le Noël de maître Belloni
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04 décembre 2010
Montreuil 2010 : Prix littéraires du Salon : Découvrez les lauréats.
Des prix littéraires en tous genres
Six prix littéraires pour récompenser des ouvrages marquants, des éditeurs audacieux, des écrivains talentueux et des illustrateurs ingénieux.
Albums, presse et documentaires, romans, bandes dessinées et mangas, tous les genres seront distingués. Et pour mieux les repérer, les Parcours du Salon vous proposent de les découvrir dans sa librairie et sur les stands des exposants.
Découvrez les lauréats des prix littéraires (hors Prix Tam-Tam)
En partenariat avec Le Monde, le Syndicat de la librairie française et l'Association des librairies spécialisées jeunesse.
Ce prix, qui a pour but de mettre en valeur la création française, est décerné par un jury de prescripteurs (libraires et bibliothécaires), d'artistes et d'écrivains et présidé par une personnalité du monde du livre et / ou de la création.
Le Baobab de l'Album 2010 a été attribué à :
La Règle d'or du cache-cache,
Texte de Christophe Honoré, illustrations de Gwen Le Gac, Actes Sud junior, 2010
Un album qui questionne l'imaginaire enfantin, la singularité, la liberté d'être soi. Une alliance parfaite entre texte et image qui laisse toute la place au mystérieux et au secret. Un voyage intérieur profond et sensible, peuplé de petites « choses » et de grandes émotions
Avec l'Association des librairies spécialisées jeunesse (A.L.S.J.).
Ce prix, créé en 2009, a pour vocation de porter à la connaissance du public un jeune illustrateur éditant son premier album. Il permet de repérer des talents naissants et de souligner un parti pris d'éditeur.
Le Prix du premier album a été attribué à :
Monsieur cent têtes,
de Ghislaine Herbéra - Éditions MeMo, 2010
Un album tout en finesse sur la recherche de l'identité, qui joue sur les variations et les postures du corps pour mieux cerner les sentiments... Une pièce de théâtre semble se dérouler sous nos yeux : les masques utilisés, empruntés aux cultures du monde, donnent à voir de jolis moments d'émotion.
Le Prix de la Presse des Jeunes
Un prix du Syndicat de la presse des jeunes, en partenariat avec le Salon
Ce prix récompense un documentaire particulièrement remarquable par sa créativité et son audace éditoriale. Destiné aux jeunes à partir de 8 ans, il permet de les sensibiliser et de leur faire comprendre le monde dans lequel ils vivent à travers l'évocation de faits historiques ou contemporains, des courants de la pensée, philosophique, scientifique, technologique ou artistique...
Le Prix de la presse des jeunes a été attribué à :
Des hommes dans la guerre d'Algérie,
Textes Isabelle Bournier - illustrations Jacques Ferrandez, Casterman, 2010
Rares sont les documentaires, destinés aux plus jeunes, qui retracent avec autant de lucidité et de justesse, cette période de l'histoire. Coupures de presse, images d'archives, témoignages d'intellectuels et de chercheurs, photographies, affiches d'époque... viennent enrichir les dessins de Jacques Ferrandez issus de la série Carnets d'Orient. Un décryptage historique et une analyse des plus fines à mettre sans conteste entre toutes les mains, jeunes ou moins jeunes.
Un prix parrainé par le Syndicat de la Presse des jeunes
Ce prix, coordonné par le Salon pour le département de la Seine-Saint-Denis, a pour vocation de sensibiliser les jeunes collégiens aux enjeux environnementaux. Il récompensera un documentaire aux qualités d'informations et d'édition sur le sujet (à partir de 11 ans). Le jury est composé de documentalistes et de journalistes.
Le Prix « Terre en vue » a été attribué à :
Petites et grandes histoires des animaux disparus,
De Hélène Rajcak et Damien Laverdunt, avec la collaboration de Cécile Colin et Luc Vives du Muséum national d'histoire naturelle, Actes Sud Junior, 2010
Près de trente animaux disparus sont ici représentés. Du dodo, le plus connu, au tratratratra en passant par le dauphin de Chine ou l'éléphant nain de Sicile... A chaque animal correspond une planche de bande dessinée qui répond à une question, souvent farfelue et relative à l'espèce étudiée. Les informations relèvent des contes et légendes, de l'anecdote ou d'expressions. Cet album atypique et original, à contenu documentaire, invite au rêve et au voyage à travers les siècles. Les illustrations détaillées de Hélène Rajcak et Damien Laverdunt sont dignes de celles des peintres naturalistes
Les Tam-Tam du livre de jeunesse Avec Bayard Jeunesse (revues J'aime lire, Je Bouquine, Dlire) et Canal BD pour la bande dessinée. |
Catégorie 8 ans et plus (cliquez sur les couvertures)
catégorie 11 ans et plus (cliquez sur la couverture)
Catégorie BD : 9 ans et plus ! (clliquez sur la couverture)
Catégorie Manga : 9 ans et plus (cliquez sur les couvertures)
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02 décembre 2010
Echo et Narcisse : les illustrations !
Après la chronique (cliquez sur la couverture) , quelques illustrations pour vous donner envie d'aller plus loin avec ce magnifique album !
Illustrations : Merci et avec l'aimable autorisation des éditions 400 coups. Tous droits réservés!
Jean-Luc
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Interview Simon Moreau, illustrateur de la pêche à la lanterne
Simon Moreau est l'illustrateur de La pêche à la lanterne l'album des éditions chocolat jeunesse dont nous vous avons parlé il y a quelques jours. Il a eu la gentillesse de répondre à nos questions. Voici son interview. Toutes les images renvoient bien évidemment à la chronique du livre ou à son site.
1. Bonjour Simon, pourriez vous vous présenter pour nos lecteurs ?
Bonjour, alors attention préparez la voix de 1930 et le ventilo pour faire le bruit de la camera...
Après un lycée en Arts Appliqués (E.S.AA.T de Roubaix), j'ai fait deux ans de DMA (Diplôme des Métiers d'Arts - E.S.A.A.T) où j'ai appris l'animation traditionnelle (2D) et ai développé un projet de court métrage nommé "Lili", comprenant une bible graphique complète (story board, turn-around des personnages, recherches graphiques, etc) et un plan finalisé du film.
La méthode que j'avais utilisé à l'époque pour faire ce plan a joué un rôle très important pour la suite de mon parcours : nous avions 2 à 3 heures par semaine d'apprentissage d' un logiciel 3D. Etant pratiquement l'un des seuls élèves à venir à cette matière, elle fut rapidement supprimée. Je décide alors malgré tout de continuer à apprendre ce logiciel en autodidacte et avec l'aide de mon professeur. Fasciné par la 3D et ses possibilités, je décide d'utiliser cette technique pour mon film. J'ai donc modélisé mes personnages, textures, skinning... mais pas de rendu d'image.
Car j'avais dès le départ dans l'idée d'utiliser la 3D comme base de rotoscopie. J'ai donc imprimé image par image mon plan 3D, puis l'ai retouché intégralement aux crayons de couleurs et à l'acrylique. Passer d'une image numérique à une image "traditionnelle", c'est cette technique que j'applique encore aujourd'hui et que j'ai fait évoluer.
Par la suite j'ai voulu acquérir de vraies bases solides en 3D et j'ai passé le concours d'entrée en cycle supérieur d'infographie à Supinfocom Valenciennes. Durant la deuxième année du cursus, j'ai réalisé avec Bastien Dubois et Joris Bacquet un court métrage de 7 minutes intitulé "AH".
Avec ce court métrage en poche, j'ai emménagé à Paris et j'ai travaillé durant trois ans
où j'ai créé et coréalisé avec Joris divers jingles publicités et génériques d'Èmissions TV tels que NRJ12, DAS VIERTE, STAR CHANNEL, "M6 maison à vendre" ou encore "L'édition Spéciale" de CANAL+...
Voulant revenir à mes premiers amours, le dessin et l'illustration, je me suis installé à mon compte et j'ai développé plusieurs projets de livres pour enfants dont l'histoire de "Lili" adaptée pour l'occasion. J'ai ainsi rencontré, au salon du livre de Montreuil 2009, Raphaël Baud des Editions Chocolat! Jeunesse qui m'a fait confiance et m'a permis de réaliser mon rêve, sortir un livre !
"Lili" devient alors "La pêche à la lanterne", cependant ce nom restera pour la luciole.
2. Vous avez illustré "La pêche à la lanterne" sur un texte de Mathieu Sabarly. Nous on veut tout savoir : comment avez vous travaillé , Le connaissiez vous ? Qui de l'illustrateur ou du conteur mène la danse ?
Du coup, Raphaël avait aimé un univers et un style graphique mais aussi un scénario. Bien évidemment cela ne reste qu'un texte explicatif de base et ne peut surement pas servir de texte littéraire. N'ayant aucun talent pour l'Ècriture, c'est très naturellement que la nécessité de faire appel à un auteur s'est fait ressentir. Raphaël m'a alors proposé de collaborer avec Mathieu, avec qui il travaille souvent et qui connaît bien le style "Chocolat!". Afin que Mathieu sache ce que chaque image raconte et le déroulement des actions, je lui ai dans un premier temps, envoyé le découpage du livre sous forme de croquis.
Il faudra lui demander son avis, mais je pense que l'exercice dans ce sens la est assez difficile car l'enjeu est de savoir quoi raconter d'autre que ce qui se passe visuellement, une "redite" ne suffit pas. Pour ma part c'était presque impossible car j'avais crée cette histoire à la base pour qu'elle soit muette et que l'action se suffise à elle même, c'est pour cela que l'intervention d'une nouvelle personne "fraiche" sur le projet Ètait indispensable.
A ma grande surprise et Èvidemment très grande joie, Mathieu m'avait envoyé une première version du texte quasi parfaite ! C'est à ce moment l‡ que je me suis rendu compte de l'importance du texte, ce qu'il apporte à l'image et du talent qu'il faut avoir pour le créer. Mathieu a répondu à l'exercice avec brio car il a donné une vraie profondeur à l'histoire. Par exemple, j'ai beaucoup aimé le fait que Martin (le petit pêcheur à la lanterne) parle de son père. Chose a laquelle je n'avais jamais pensé. Cela permet d'en savoir plus sur le personnage, sur son passé, ses Èmotions et aussi de donner de la complicité avec un autre personnage qu'on ne voit jamais à l'image.
Et puis le style d'écriture de Mathieu très poétique mais aussi très simple, direct, sans artifices, on ne tombe jamais dans le gnangnan. Martin parle au lecteur directement et nous raconte l'histoire avec des mots assez familiers, cela donne énormément de tendresse pour ce duo garçon/luciole. Merci Mathieu !
3. Ce conte frise parfois le fantastique avec Lili mi libellule mi machine et la fin lorsque Martin monte sur l'Èchelle à la recherche de la plus belle Ètoile. On pense à ce moment au film Nocturna, la nuit magique. Un hasard, une référence assumée ?
J'ai inventé l'histoire en 2003, en DMA donc, dans une classe assez passionnée par l'animation 2D.
Et dès qu'il y avait un nouveau « trailer » de dessin animé, tout le monde se précipitait pour le voir. Cette année là, tout le monde avait été bluffé par le teaser de Nocturna.
Ce qui est fou, c'est qu'il a influencé pas mal de monde juste avec ces extraits, car le film est sorti bien après en 2008 et il est un peu passé inaperçu en France.
Mais oui et c'est totalement assumé, j'ai été très influencé par Nocturna. Si je devais citer d'autre fortes influences je dirais aussi "La cité des enfants perdus" de Jean-Pierre Jeunet, "Princesse Mononoké" de Hayao Miyazaki, "Peter Pan" de Régis Loisel, "Les gardiens du Maser" de Frezzato et l'album musical "Ágætis byrjun" de Sigur Rós, groupe islandais.
J'ai aussi été très guidé par la musique de mon frère (Mathieu Moreau) créée à l'époque à la guitare pour le projet de court métrage "Lili", elle m'a beaucoup inspiré et ému.
Bon sinon j'avoue j'ai inventé cette histoire pour plaire à mon amie, comme un poème dessiné... et ben oui c'est comme ça !
De toutes ces influences, informations, expériences...après avoir fait une espèce de gros "shaker" dans ma tête, j'espère n'en n'avoir extrait que l'essence et développé un univers personnel.
4. C'est une histoire étrange, douce et parfois inquiétante que celle de ce petit garçon seul sur son étang, avec sa Lili et ce fond vert sombre en permanence. Pourtant on se sent bien dans cette histoire et à aucun moment on ne se sent inquiet, mal à l'aise. Comment crée-t-on une atmosphère ?
Pour moi créer une atmosphère passe par l'histoire et surtout ses symboliques. Ici la luciole symbolise la lumière dans les ténèbres, l'espoir. Nous ne sommes pas inquiets dans cet univers car il est familier, on l'a déjà vécu étant enfant dans notre lit regardant cette veilleuse brillante et rassurante.
Ensuite le texte donne le ton, le fait qu'il soit poétique et décrive une histoire d'amitié et d'amour, le petit garçon et la luciole s'entraident et comptent l'un sur l'autre, cela conforte cette idée d'optimisme dans un univers sombre.
Les cadrages sont aussi très importants, pour moi comme au cinéma, le cadrage raconte quelque chose. Par exemple une image en contre-plongée est plus impressionnante, dramatique qu'une image en plongée qui décrit plutôt une situation, une vue globale.
Pour ce qui est de l'image pure, et de la dominante verte qui donne un côté fantastique, je l'ai utilise car j'aime le fait qu'elle soit une vraie intention graphique. Elle est artificielle et irréelle donc forcément intentionnelle. Cette histoire est donc inventée, ce qui est rassurant. Mais on ne peut ignorer que cette couleur est très codée et souvent utilisée pour les histoires d'épouvante ou les films de vampires, cela donne une espèce de brouillard un peu nauséabond assez inquiétant.
J'ai essayé de contrecarrer ce sentiment oppressant par une vue assez nette donnée par une nuit claire parsemée d'Ètoiles scintillantes, des nuages gonflés, aux formes rondes et les roseaux qui donnent un petit indice sur la proximité de la terre ferme. Mais c'est surtout grâce à la couleur très chaude jaune orangée de la luciole que j'ai pu égayer l'image.
Cette couleur est très apaisante mais lorsque la luciole s'éteint, l'univers n'est plus éclairé que par les étoiles. C'est au moment le plus angoissant de l'histoire que le personnage fait découvrir au lecteur un deuxième univers encore plus poétique. Le personnage sait ce qu'il fait, il connait son environnement et nous sécurise par la même occasion.
Finalement, le seul vrai danger vient des eaux sombres et de ses habitants : des gros poissons rouges qui n'écoutent finalement bien que leur instinct et ne sont pas foncièrement méchants.
5. Comment travaillez vous ? De pages en pages, Lily est la source principale de lumière au point de pratiquement disparaître quand elle est en danger. Comment parvient-on à créer la lumière dans une page ?
Je fais beaucoup de recherches dans un premier temps en séparant bien les taches comme on le fait pour un film d'animation. Je fais des recherches de décors, couleurs, personnages et en ne me limitant pas à une seule technique et support. Je peux très bien faire une série de croquis aux crayons gris sur un carnet, puis faire une toile aux acryliques ou encore modéliser un personnage en 3D pour mieux m'approprier ses volumes et les comprendre. La 3D m'aide aussi beaucoup pour les cadrages, comme une sorte de maquette en carton ou je peux me balader librement. Après les "ingrédients" sélectionnés je m'arrête sur un style graphique et une palette de couleurs, car j'aime qu'un univers soit cohérent.
Ensuite, je fais le découpage du livre en croquis, aux crayons gris.
Dans cette étape j'établi la composition, le cadrage final de chaque illustration et choisis quelles pages sont simples ou doubles.
Après validation de Raphaël, et réception du texte de Mathieu.
Je fais les changements nécessaires par exemple au début le petit garçon avait un sweat-shirt à capuche et des baskets, Raphaël trouvant cela trop contemporain m'a demandé de lui trouver quelque chose de plus intemporel, j'ai donc remplacé le sweat par un pull flottant et les baskets par des bottes assez simples. Finalement c'est bien mieux comme ça et ça lui donne un p'tit côté "pirate" attachant.
Je scanne tous les dessins et je procède à une mise en couleur rapide dans Photoshop (le fameux logiciel de retouche d'images).
Une fois les couleurs "placées", j'imprime mon illustration au format A3 sur papier canson que je retouche intégralement aux crayons de couleurs. Cela me permet de ne me concentrer que sur la mise en couleur et les détails et ainsi être très efficace. Car une fois imprimée, une illustration peut prendre entre un ou deux jours selon les cas à être crayonnée (j'vous raconte pas le stock de crayons verts !).
Je scanne le résultat, règle les contrastes dans photoshop puis gomme deux trois poussières et imperfections.
Pourquoi autant d'étapes ? car c'est rapide et important pour moi d'avoir un résultat "fait main" qui ne soit pas un effet puisque c'est vraiment du travail à la main".
Pour ce qui est de la lumière, c'est vrai que la luciole m'as permis de jouer avec les clairs-obscurs et l'ambiance générale au fil du récit. Pour gérer la lumière dans une page, j'ai essayé de ne pas trop me compliquer la tache. Ici j'ai donc deux sources de lumières : les Ètoiles, constantes et qui de loin créent une unité. Elles donnent une direction de lumière qui vient du dessus, elles créent l'atmosphère du ciel mais permettent aussi de "déboucher" du noir les volumes, les faire ressortir. La lumière vient taper les personnages ou le bateau par exemple et donner un liseré vert sur les côtés non éclairés par la luciole. La première source lumineuse étant définie, je peux me concentrer pleinement sur la deuxième source qui est la plus forte (car la plus proche des personnages) : la luciole. Je juge sa zone d'impact (jusqu'où va-t-elle) et son intensité variable selon les situations (allumée ou non).
Pour obtenir une lumière intense, je pars du blanc soutenu vers un dégradé jaune qui termine en orangé pour se fondre dans les verts. Au contraire lorsque la luciole est presque éteinte, j'élimine presque tous les blancs et applique plus discrètement les touches de jaune-orange.
De manière générale, j'ai utilisé des couleurs très foncées sur toute l'image pour que les blancs et donc la lumière contraste très fortement et donne cette impression de brillance.
6. Quelles sont vos sources d'inspiration ? Vos modèles ? Vos projets ?
La musique m'inspire et me fait rêver, des artistes comme "Antony and the johnsons", "Elliott Smith" ou les albums solo de "John Frusciante" (guitariste des Red hot Chili Peppers) me transportent. Je ne fais pas l'effort de traduire ces musiques anglophones ou de langues étrangères pour laisser libre court à mon imagination. Aucun élément ne vient désigner comment doivent être mes images.
Evidemment, il y a des peintres qui me fascinent comme "William Turner" pour le dynamisme de ses compositions ou "Toulouse Lautrec" pour ses couleurs incroyables et audacieuses. "H.R Giger" pour son originalité, mais aussi plus récemment "MarK Ryden" pour ses "bonbons" acides et "James Jean" pour sa maitrise exceptionnelle du dessin.
Je lis énormément de bandes dessinées et je suis très admiratif de "Juanjo Guarnido", "Régis Loisel", "Frank Miller", "Bruce Timm", "Enki Bilal", "Jamie Hewlett", "Barbucci et Canepa", "Nicolas de Crécy", "Christophe Blain", "Winshluss" et j'en oublie...
J'ai aimé plus tardivement, après un long apprentissage, la culture japonaise. Si bien que j'ai dorénavant bien du mal à m'en passer. De "Ohayo Miyazaki" pour l'ensemble de son oeuvre, à "Takehiko InouÈ" (Vagabond), "Naoki Urasawa" (20th century boys) en passant par "Hiroaki Samura" (L'habitant de l'infini).
Mais aussi par les œuvres vidéoludiques de "Fumito Ueda" (Ico, Shadow of the colossus).
Ma dernière claque fut l'exposition actuelle "Transe forme" de Moebius à la fondation Cartier de Paris.
Pour ce qui est de mes projets, je suis actuellement en phase de recherches graphiques pour une nouvelle histoire dans la veine de "La pêche à la lanterne". Mathieu Sabarly travaille en ce moment sur une première version du texte que j'ai hâte de découvrir ! Sinon je réalise toujours en parallèle des jingles TV et génériques d'émissions et suis en recherche de production pour un projet de série TV (animation 3D) intitulé "Les décalqués" en co-réalisation avec Joris Bacquet et Bastien Dubois.
Merci à vous !
Simon Moreau.
Un immense merci à Simon pour sa disponibilité, ses réponses et son talent. A suivre donc !
Illustrations : merci et avec l'aimable autorisation de Simon Moreau, merci aux éditions chocolat jeunesse !
Propos recueillis par Jean-Luc
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Les oreilles de Monsieur Lapin : les illustrations !
Quelques illustrations (la chronique se cache derrière la couverture) pour un lapin pas comme les autres aux aventures drôles et attachantes !
Illustrations : merci et avec l'aimable autorisation des éditions 400 coups. Tous droits réservés !
Jean-Luc
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Les calendriers de l'Avent des Sandales
Pour les retardataires, mais il vaut mieux tard que jamais. Alors que le site voit revenir peu à peu les albums de Noël, tout beaux, tout brillants... quelques couvertures pour vous donner des idées pour attendre Noël dans la joie et la bonne humeur !
Le géant de Noël ; Magali Bardos ; Editions Acte Sud Junior, octobre 2010, 19,5 € ; Le coup de coeur de Claire 24 Pingouins avant Noël - Un livre-calendrier de l'Avent ; ; Jean-Luc Fromental , Joëlle Jolivet , Gérard Lo Monaco ; Editions Naïve, novembre 2007, 14 € Un chouchou, merveilleux, un classique ! La bibliothèque du Père Noël ; Thomas Baas ; Editions Milan Jeunesse, octobre 2010, 21,5 € Une bibliothèque particulière : celle du Père Noël T'choupi - Le livre-calendrier de l'Avent ; Thierry Courtin ; Editions Nathan, octobre 2010, 14, 9 € Et T'choupi, très en forme avec un sapin rempli de surprises.
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Le sapin de Noël de Trotro
Le sapin de Noël de Trotro ; Bénédicte Guettier ; Editions Gallimard Jeunesse,
novembre 2010, 9,5 €
Les fidèles l’auront reconnu, c’est l’âne de Bénédicte Guettier, le petit Trotro revient avec un très joli album en forme de sapin pour nous conter comment il va décorer le sapin que son papa va apporter. Un petit livre tout scintillant comme un sapin, totalement de saison pour les petits qui rêvent de décorer eux même le fameux sapin. C’est un petit album féérique, tout brille, tout scintille et avant d’ouvrir les paquets, découvez la joli surprise que Trotro a faite au Père Noël.
Scintillant de couleurs et de douceur. Un formidable sapin de Noël !
Joseph
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1, 2, 3... Noël
1, 2, 3... Noël ; Kang Hyesook ; Mango Editions, octobre 2010, 9,5 €
Dix matriochkas pour compter et conter le soir de Noël : tout début par une poupée, mais pas celle de la couverture, pas avec une barbe de père Noël. Non une vraie matriochka qui de page en page va être rejointe par ses petites sœurs qui peu à peu nous font découvrir les décoration, l’extérieur, la maison et mais n’est ce pas un renne du Père Noël qu’on aperçoit dans un coin ? Les décors scintillent de couleurs et de lumière, le fond noir permet aux poupées de ressortir de remplir peu à peu l’espace. Son format et ses illustrations fond de ce livre une jolie surprise et un très joli album pour attendre Noël et surtout le fameux soir… Un album sans paroles : mais vous trouverez certainement celles qu'il faut à ces moments.
A découvrir sans tarder !
Joseph
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Noël avec des Drôles de Petites Bêtes - Un livre de jeux et d'activités avec un calendrier de l'Avent + 40 autocollants
Noël avec des Drôles de Petites Bêtes - Un livre de jeux et d'activités avec un calendrier de l'Avent + 40 autocollants ; Antoon Krings ; Gallimard Jeunesse Giboulées ; Collection : Drôles de Petites Bêtes ; novembre 2010, 7€
Un joli livre de jeux et d’activités tout scintillant des couleurs de la fête. Pour tous les amoureux de cette collection avec en prime et c’est de saison, attention vous avez déjà un jour de retard : un calendrier de l’Avent. Pour se faire plaisir.
Dans lire la suite, il faut absolument que vous alliez retrouver les albums de la collection qui nous parlent de Noël.
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Le Prix « Terre en vue » a été attribué à:Petites et grandes histoires des animaux disparus
Nous vous en avions parlé au moment de sa sortie et nous avions adoré cet album, nous sommes très heureux de saluer son prix : Le prix "Terre en vue".
(la couverture renvoie à la chronique et aux références utiles)
Jean-Luc
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29 novembre 2010
Moby Dick - Gérard Lo Monaco et Joëlle Jolivet
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Alice au pays des Merveilles
L’histoire vous la connaissez ! Il s’agit ici du texte intégral. Pour le reste, connaissez vous vraiment Alice au pays des Merveilles ? Bien évidemment, certains vont râler en disant que c’est encore un livre sur Alice… oui et non, car cette fois-ci, il est illustré par Rébecca Dautremer. Et cela change tout …
On entre doucement dans l’histoire par le texte bien évidemment : « Mange Moi »… et par l’image, les crayonnés, cette jeune fille mollement appuyée sur un canapé et d’un coup, l’ouverture sur une double page aux couleurs pâles sauf pour le personnage principal en pleine action, presque sorti de la page, un lapin pressé, en retard… et tout s’enclenche.
Rébecca Dautremer joue avec les images, les crayonnés alternent avec les couleurs, des pages sobres, simples qui donnent de la profondeur à la page, au dessin, si menu soit-il ; elle joue aussi avec le texte, les encarts de présentations, les arabesques qui s’enroulent autour du titre à chaque tête de chapitre, et qui prennent la forme d’une théière, d’une montre gousset… avec les encadrés enfermant des slogans familiers (« Mange-Moi ; bois-Moi »…) un texte qui s’effiloche au hasard d’une page pour se terminer par une lettre.
Cet album est d’abord un superbe objet grand format, bordé de couleur sombre. Sa première de couverture nous donne à voir un visage aux yeux perdus dans on ne sait quel monde imaginaire. Et puis viennent ensuite, le choix des illustrations, le choix d’un monde particulier qui au final rend merveilleusement hommage au texte de Lewis Carrol : on y retrouve la folie du texte, de certains épisodes, le fantastique de certaines situations, certaines pages laissent apparaître tout un bestiaire fantastique. La main de Rébecca Dautremer, transforme notre imaginaire, notre vision d’Alice imprégnée des images et des couleurs de Disney pour leur rendre, leur donner une autre profondeur, une grâce différente.Une nouvelle version qui donne une furieuse envie de se plonger de nouveau dans la lecture de cette histoire.
En un mot comme en cent cet album est une pure merveille d’illustrations, d’inventivité, de construction. Cet Alice au pays des Merveilles devrait bien vite devenir et pour longtemps un classique et une référence du genre. Un magnifique cadeau pour les fêtes de fin d’année. Pour ma part, mon choix est fait : ce sera lui !
Jean-Luc
Alice au pays des merveilles ; Lewis Carroll , ; Illustrations : Rébecca Dautremer ;
Editions Gautier Languereau, 24 novembre 2010, 28 €
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24 novembre 2010
Rébecca Dautremer : Alice au pays des Merveilles
Rébecca Dautremer !
Elle revient aujourd'hui avec une histoire éternelle et merveilleuse :
Alice au pays des Merveilles !
Vous êtes fans : nous aussi ! Venez découvrir l'album en librairie et pour vous donner un avant goût voici quelques petites infos et images. Belle découverte. Un immense merci à Rébecca Dautremer pour toutes ces images quelque soit leur forme !
Et quelques images pour vous donner envie, autorisées par l'auteur et les éditions Hachette-Gautier Languereau.
Illustrations et films : un très grand à l'auteur merci et avec l'aimable autorisation de Rébecca Dautremer et des éditions Gautier Languereau (merci Cécile !). Tous droits réservés !
Toutes les images renvoient au site de l'illustratrice, l'occasion pour vous d'en découvrir encore davantage sur son univers. N'hésitez plus ! Cliquez !
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22 novembre 2010
Les albums des Sandales
Cette semaine, nous avons choisi de vous présenter des albums : rien que des albums. Je sais j'entends déjà râler ceux qui voulaient des romans, des histoires.... et bien il faudra attendre la semaine prochaine pour des histoires de frisson,de fièvre, de loups, de sorcières, d'adolescents en quête de leur identité et de toute une série de surprises. De plus comme Noël approche, nous allons vous concocter dans les semaines qui viennent, les sélections de Noël, les coups de coeurs de l'équipe, le programme des Sorcières (euh, pardon des libraires...)
Voilà mais pour cette semaine, des images plein les mirettes qui nous l'espérons vous plairont autant qu'à nous !
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Léopold le chevalier au mille-pattes
Léopold - Le chevalier au mille-pattes ; Nicolas Gouny ; Editions Frimousse, octobre 2010, 13 €
Si vous aimez les princesses nunuches, et les chevaliers complètement tartes à force d’être héroïques, alors passez votre chemin. Car dans cet album on pérégrine (oui parfaitement) à dos de diplopode d’attaque ou d’hippopotame de combat ! Les lapins, eux sont croisés avec des dragons (pratique pour le petit déjeuner) et crachent des flammes. Le tout est à la recherche d’un princesse, qui une fois trouvée, fera montre d’un caractère bien trempé et d’une volonté de fer avant de donner son cœur (faut ce qu’il faut tout de même) à Léopold le chevalier au mille-pattes, mais pas pour une vie de princesse qui vécut longtemps et eut tellement d’enfants qu’on ne peut pas les compter… enfin pas tout de suite !
Un album drôle, intelligent, superbement dessiné, illustré par un Nicolas Gouny très inspiré, qui nous embarque dans son histoire sur le dos du diplopode de son Léopold. Nous aux Sandales cela fait un moment qu’on aime Nicolas Gouny et là on dit bravo : cet album est formidable ! Qu’on se le dise ! (faites gaffe au lapin, on ne sait jamais …)
Et comme nous avons beaucoup, beaucoup de chance au Sandales, Nicolas Gouny (merci Nicolas) nous a fait l'amitié de nous confier quelques unes des illustrations du livre : A savourer sans modération !
le diplopode de Léopold
l'hippopotame de combat !
l'un des caprices de la princesse (oui bon elle est quand même princesse !)
En avant pour de nouvelles aventures !
Pardon ? Le lapin ? Oui, et bien il faut trouver l'album dans votre librairie préférée pour le voir !
Jean-Luc
Illustrations : merci et avec l'aimable autorisation de Nicolas Gouny, merci aux éditions Frimousse. (touts droits réservés !)
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La pêche à la lanterne
Un très grand coup de coeur de l'équipe pour un album lumineux et magique !
La pêche à la lanterne ; Illustrations : Simon Moreau ; Texte : Mathieu Sabarly ; Editions Chocolat Jeunesse, octobre 2010, 12 €
Il s’appelle Martin et seul la nuit il va sur son bateau faire son travail de pécheur. Seul ? Pas tout à fait, car Martin a une compagne, une amie très chère qui toutes les nuits de pêche l’accompagne et le guide, l’aide. Son amie est particulière, c’est une libellule d’un genre nouveau, entre la libellule et la luciole, et elle s’appelle Lili. Et cette Lili va illuminer les pages comme le cœur de son Martin. Et lorsque celui-ci par inadvertance va laisser un poisson vorace commettre l’irréparable, il fera tout pour lui rendre sa splendeur et lui permettre de briller très fort dans la nuit et dans nos cœurs. Cet album est magique. Les images sombres sont portées, illuminées par ce feu follet qui dans entre les vagues et les roseaux et nous entraine à la suite de Martin dans une belle histoire d’amour et d’amitié.
Il faut découvrir la pêche à la lanterne !
Et pour vous donner encore plus envie, Simon Moreau nous a confié quelques illustrations qui sont cachées dans lire la suite. Attention de ne pas vous laisser trop éblouir par Lili...
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Pas de pitié pour les baskets
Pas de pitié pour les baskets
Joy Sorman , Olivier Tallec
Editions Hélium, septembre 20010, 14,9 €
Wahou! des "Mike Air"!! qu'est ce qu'elles sont belles ces baskets ! Joseph en rêve depuis qu'il les a vues en vitrine il y a quelques mois. Seulement voilà, sa mère ne lui achetera pas de nouvelle paire tant que celle qu'il a est en état. Alors le petit malin va vite trouver le moyen de s'en débarrasser. Sa mère accepte donc de lui acheter de nouvelles baskets. Mais quelle déception quand Joseph découvre que ce ne sont pas celles tant attendues. Mais qui sait ce qu'elles lui réservent...
Un bel album publié chez "Helium", le premier pour la jeunesse pour Joy Sorman qui nous ravi, et des illustrations d'Olivier Tallec toujours drôles, très expressives et tendres à la fois, explorant une palette de couleurs des jaunes clairs aux rouges vifs.
Un album qui donne le punch!
Amandine Gaudry
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Dragons et Princesses : Ti-Jean et la Belle-sans-Connaître et Le Loup-Garou
Ti-Jean et la Belle-sans-Connaître et Le Loup-Garou
Deux albums merveilleux de Michel Ocelot : " Je vous invite à deux parcours : l'un au fond des bois, par une nuit de pleine lune, avec de belles dames, des chevauchées, un loup qui rôde, de terribles secrets ; l'autre aux Antilles, avec les couleurs les plus vives trouvées sur notre palette, et la décontraction et l'insolence d'un gaillard que rien ne démonte, pas même un effarant royaume au fond de la terre. Bonne promenade !" (Michel Ocelot. Source Nathan)
Deux sublimes albums de Michel Ocelot à retrouver dans lire la suite ...
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Echo et Narcisse
Comme moi succombez au charme d'Echo et de son histoire tragique !
Coup de coeur !
C’est Echo elle-même par la grâce de Mnémosyné qui prend la parole et raconte son funeste destin, elle qui n’aimait personne et qui fut comme tant d’autres le jouet de Zeus et de la jalousie de son épouse Héra.
Anne Perry-Bouquet redonne vie et voie dans ce superbe album à la belle Echo cruellement punie par Héra et dupée par Zeus le volage. Son texte est fluide, riche, la langue est belle.
On glisse dans l’écho de la voix de la belle avec délice et effroi, fasciné par ce destin implacable qui peu à peu se dévoile de nouveau devant nous, atterrés et impuissants. L’histoire de celle condamnée à répéter la fin des mots à jamais, lointain écho d’une souffrance, d’un amour perdu pour le beau Narcisse au destin tout aussi tragique.
Cette histoire de la mythologie, superbement écrite, est magnifiée par les illustrations de Marion Arbona. Elles donnent, par le jeu des couleurs chaudes et le graphisme élégant et raffiné vie aux personnages. Le grain du papier renforce le sentiment de statues grecques revenues à la vie. Elles sont vivantes et magnifiques.
A découvrir sans tarder !
Jean-Luc
Echo et narcisse ; Anne Perry-Bouquet , ; Illustrations : Marion Arbona ; Editions les 400 Coups, collection les mythiques, octobre 2010, 11,9 €
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La vengeance de Cornebidouille
Coup de cœur (c’est plus sage c’est une sorcière) pour un album tordant !
Souvenez vous : « Pierre mange ta soupe ! Nan !... » Lui aussi, comme vous, pensait qu’il en était bel et bien terminé de l’insupportable de l’abominable et horriblement laide Cornebidouille. La chasse d’eau et …
Mais les sorcières ont la vie dure (nous qui travaillons dans une librairie sorcière pouvons vous le confirmer !) et celle ci particulièrement et en ressortant des toilettes la voilà bien décidée à lui faire payer cher au petit Pierre.
L’affrontement se fera dans la cuisine, où la Cornebidouille folle de rage retrouvera sa taille de géante (faut se méfier des sorcières, pas trop les énerver, sinon…). Et là non, c’est trop horrible, je n’y arrive pas, je ne peux pas vous raconter cette histoire abominable, pauvre Pierre, pauvre Cornebidouille ! Mais lequel des deux est le plus à plaindre.
Bon tout cela pour vous dire, que la sorcière Cornebidouille nous on l’adore et que son retour nous rempli de joie et de bonne humeur. Et comme c’est un retour plus que réussi, on dit banco. Le texte sonne juste, les expressions et les noms d’oiseaux fusent entre les deux lascars ennemis jurés et nous confortablement installés on savoure sans en rater un mot et une image cette nouvelle aventure. Mais j’y pense, vous reprendrez bien un peu de soupe ?
A lire, offrir, pour faire des bonnes soupes de ...
La Vengeance de Cornebidouille
Magali Bonniol , Pierre Bertrand
Editions l’école des loisirs, 18 novembre 2010, 12 €
Jean-Luc
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