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13 janvier 2011

Sorties Bayard du jour

Avant un mois de février particulièrement chargé en très très bonne surprises (chut...) voici les deux rééditions des éditions Bayard pour le mois de janvier. Deux titres de Christophe Lambert

 

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Fantilir et son fils, Uncas, sont les derniers survivants du peuple des Elfes, frappé par une malédiction. En compagnie d'un aventurier, le Forestier, ils partent en quête d'une cité oubliée pour y tenter un ultime rituel de délivrance. Sur ces terres sauvages, une guerre sans merci oppose les Dunevéguiens et les Taliskers, qui ont fait alliance avec les Orques, des êtres sanguinaires. Les Elfes et le Forestier rencontrent en chemin les deux filles d'un commandant dunevéguien, égarées dans le forêt avec leur escorte.

L'aventurier n'est pas insensible au charme de l'une d'elles, la belle Eléonore. Or, le groupe est pris en chasse par les Orques...

 

Le dernier des Elfes ; Christophe Lambert ; Editions Bayard Jeunesse, réédition 13 janvier 2011, 9,9 €

 

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Une nuit. en Gaule, dans une villa romaine, Iorus est tiré de son lit par un géant roux. Entraîné dans une folle course-poursuite, le garçon va découvrir que son ravisseur n'est autre que son père. qu'il n'a jamais connu ! Ancien gladiateur ; Cénovix est revenu de Rome, après dix aimées de captivité, pour élever son fils selon les traditions gauloises...

 

 

 

Le fils du gladiateur ; Christophe Lambert ; Editions Bayard Poche, réédition 13 janvier 2011, 5,9 €

Les nouveautés des Grandes Personnes

 

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Aerkaos est de nouveau publié (youpiiiiiiii) et Un Jour part à la conquête du monde. L'occasion (avant les chroniques) de vous reparler de cette maison d'édition de ses parutions de l'automne que nous avons aimé (les couvertures renvoient à une chronique) et bien évidemment de ses deux créatrices : Brigitte Morel et Florence Barrau dont voici l'interview per Fred Riccou chez les histoires sans fin.

 

 

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Les Editions des Grandes Personnes
envoyé par LesHistoiresSansFin. - Futurs lauréats du Sundance.

 

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La princesse au Petit Pois

La Princesse au petit pois ; Hans Christian Andersen ; Illustrations : Dorothée Duntze ; Traduction : Anne Frère ; Editions NordSud, collection p’tit nordsud, 13 janvier 2011, 5 €

 

Est-il utile de présenter ce superbe conte de Hans Christian Andersen ? Non, pas vraiment. Pourtant nous ne résistons pas à vous inviter à le redécouvrir avec la nouvelle parution en p’tit nordsud pour le plaisir de l’histoire et des illustrations tout en douceur de Dorothée Duntze. Un régal pour l’esprit et les yeux.

 

« Il était une fois un prince qui voulait épouser une princesse.
Mais comment reconnaît-on une véritable princesse ? 

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A redécouvrir en même temps le retour de Plume en bateau de Hans de Beer

 

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Le cueilleur de fraises en poche

Il revient en poche, découvrez le cueilleur de fraises de Monika Feth

 

 

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Bleu cauchemar en poche

Il sort en poche, le tome I de la série qui a fait découvrir Laurie Faria Stolarz,
un petit clic et c'est parti, séquence mémoire...

 

 

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Quelques sorties de janvier : des romans, des romans, des romans...

Voici quelques couvertures des sorties de ce début de janvier : de quoi vous mettre l'eau à la bouche en attendant les chroniques :

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 les couvertures renvoient aux chroniques quand elles sont déjà mises en ligne, un petit clic et c'est parti !

10 janvier 2011

Les noces vermeilles

Coup de coeur !

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Les noces vermeilles ; Béatrice Egémar ; Editions Gulf Stream,
collection Courants Noirs, 6 janvier 2011, 13,5 €

 

C’est Louise de Maillé qui prend la parole dès le début de ce nouveau roman de la collection Courants Noirs de Gulf Stream. Cette jeune fille noble raconte dans son journal cet été bouleversant de l’année 1572, été où elle a rejoint Paris pour le pense-t-elle retrouver sa sœur Gabrielle rentrée quelque temps plus tôt au service de Catherine de Médicis. Mais son arrivée à Paris coïncide également avec le mariage d’Henri de Navarre avec Marguerite de Valois. Tout Paris, toute la cour vibrent de haine et d’hostilité à ce projet, poussés à la violence et au rejet par le parti des Guises et les catholiques les plus ultras. Mais très vite le drame va frapper Louise et sa famille tout d’abord avant de tourner au massacre que vous connaissez : la Saint Barthélémy.

Louise réclamée par la reine mère pour remplacer sa sœur, va tout mettre en œuvre pour découvrir qui a tué sa sœur et va se retrouver plongée bien malgré elle dans l’un des moments les plus durs de notre histoire.

 

Vous l’aurez compris, cette fois-ci Béatrice Egémar  a bel et bien abandonné l’Egypte pour nous plonger avec délice dans la France des guerres de religions. La plume est fluide, l’histoire racontée bouleversante, les personnages réels ou inventés cohérents et forts bien campés. La tension monte de pages en pages, dès les premières lignes on est pris au piège redoutable de ce récit. On tremble avec son héroïne, on découvre la cour, les complots, les mœurs de l’époque, la folie meurtrière, les mœurs violentes et une partie de la vie de l’époque. Tout est une réussite dans ce roman. C’est vraiment excellent.

 

Plongez dans ces Noces Vermeilles avec délice, une fois commencé,
vous ne pourrez plus vous arrêter

 

Jean-Luc

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Chevalier d'Eon, agent secret du roi tome 1 - le masque

Coup de coeur !

 

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Chevalier d'Eon, agent secret du roi tome 1 - le masque ; 

Anne-Sophie Silvestre ;

Editions Flammarion, 5 janvier 2011, 13 €

 

 

Versailles, Charles-Geneviève Beaumont, dit le Chevalier d’Eon , se rend à une fête au palais accompagné de ses amis et complices. Ils ont décidé de s’amuser un peu et de profiter des talents d’imitateurs de leur ami pour le déguiser en femme. C’est donc paré comme une jeune femme, dont le déguisement est totalement bluffant qu’il se rend à cette fête.

 

Mais très vite la blague tourne à la déroute totale. Le roi Louis XV qui a accepté d’honorer cette soirée de sa présence, repère « la jeune femme » et lance son âme damnée à la conquête de la belle. Piégé, le chevalier se laisse entrainé au Parc-au-Cerf sans se douter de sa destination, ,ni que ce n’est pas Madame de Pompadour qui l’attend mais bien le roi. Là pourtant, la tromperie prend fin car le roi se rend compte bien vite de la supercherie. Ses amis et complices, paniqués ont déjà pris le large, alors que d’Eon joue sa vie face à un Louis XV perplexe mais bluffé par la transformation du chevalier.
Il va alors lui ordonner de rester là dans le plus grand secret et consulter son chef de la police Monsieur de Sartines qui une fois l’enquête menée lui permettra de rentrer dans les services secrets du roi non sans avoir neutralisé ses complices pour une durée indéterminée. Il passe alors sous les ordres du comte de Broglie, lieutenant général des armées du roi et responsable de l’organisation secrète…

Dès le départ, dès les premières descriptions, les premiers dialogues, on est sous le charme. Le ton est donné ! Ce roman est savoureux. On suit avec intérêt et amusement l’évolution de ce jeune noble de province, désargenté et ses mésaventures et aventures jusqu’à la cour de Russie où l’attend la redoutable tsarine Elisabeth.

Il faut absolument vous laisser séduire par ce premier tome des aventures du Chevalier d’Eon. Anne-Sophie Silvestre nous entraine avec bonheur dans les salons de Versailles, au travers de l’Europe jusqu’à Saint-Petersbourg. On attend la suite avec impatience

 

Un excellent moment à ne surtout pas manquer. 

 

Jean-Luc

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Bal de Givre à New York

Coup de coeur !

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Bal de givre à New York ; Fabrice Colin ; Editions Albin Michel Jeunesse, Collection Wiz,
5 janvier 2011, 13,5 €

 

La limousine qui a manqué de la renverser a libéré un prince charmant bien particulier. Anna quand à elle, rentre chez elle sonnée. Et peu à peu on s’aperçoit qu’il y a autre chose dans son trouble que celui de l’accident. Rentrée au manoir de ses parents, elle retrouve son majordome (sans bras) Jacob qui est télékinésiste. La ville de New York qui défile sous nos yeux au travers du regard d’Anna est étrangement familière, et étrangère à la fois, diffusant un sentiment de malaise. Tours et constructions reliées par des passerelles, moyens de locomotion futuristes (Orpheus) inventés par l’un des plus grands architectes de son temps : le père d’Anna Claramond. Le problème de cette jeune femme c’est qu’elle se souvient d’images, de lieux de sons, qui lui semblent normaux mais elle ne peut quitter ce sentiment qu’il manque quelque chose. 

Quelle est cette voie qui lui souffle de se laisser aller ? Qui sont ces personnages étranges qui apparaissent au cours du roman et auxquels elle semble liée de façon vitale ?

Et le destin s’emballe, remarquée par le riche héritier des Seth-Smith, Wynter, elle devient l’objet de toutes les jalousies et des attentions le jour où elle est invitée au Bal de Givre, soirée sélecte s’il en est organisée par cette famille toute puissante.

Il est difficile de raconter plus avant ce Bal de Givre à New York, car il serait dommage d’en déflorer les secrets, les intrigues et les découvertes qui s’enchaînent de pages en pages. Sachez cependant, qu’une fois commencé, vous aurez le sentiment d’être entrainé dans un tourbillon infernal, qui vous emmènera aux côtés de son héroïne dans une sorte de brume dont les lambeaux se déchirent peu à peu pour un final étourdissant. Fabrice Colin nous embarque de nouveau dans une histoire fantastique, fort bien écrite, qui ne saurait vous laisser indifférents. Bal de givre à New York  est à la fois un roman fantastique avec tous les codes du genre que maîtrise particulièrement bien Fabrice Colin, mais également un roman à la psychologie fouillée, car cette fois-ci ces sont presque discrets, ils accompagnent l’histoire de cette jeune femme à la recherche de sa vie, de sa mémoire perdues. Une plongée en abîme dans le traumatisme et la mémoire, à lire d’une traite.

 

Un excellent roman pour bien débuter l’année chez Wiz bien évidemment !
A dévorer, le souffle court, étourdissant !

 

Jean-Luc

Alera Tome I

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Deux royaumes ennemis de longue date, des guerres qui n’en finissent pas et une paix fragile menacée. Les royaumes d’Hytanica et de Cokyri ont tout pour se haïr. Un long passé de haine et de violence, des légendes, de vieilles histoires qui rappellent que la menace n’est jamais totalement écartée. Leur incompréhension est également culturelle et sociale. En effet en Hytanica les hommes seuls sont aptes à gouverner et leurs épouses sont de charmants faire valoir dont l’influence et l’avis en matière de politique et de gestion des affaires du royaume notamment sont rarement pris en compte pour ne pas dire inexistants ou ignorés. En Cokyri les femmes gouvernent depuis des temps immémoriaux et une jeune fille bien élevée se doit d’être capable de se défendre notamment. Deux mondes qui se méprisent donc et qui vont de nouveau se confronter.
Dans ce premier tome de ce qui est annoncé comme une trilogie, vous ferez principalement connaissance avec le royaume d’Hytanica et principalement la princesse Alera et son entourage proche (palais, famille, amis, garde rapprochée…).
Cayla Kluver signe un premier roman au rythme lent, mais très intéressant. On suit avec plaisir l’histoire de cette jeune femme dont le destin semble être de se confondre avec celui de son royaume. Elle la princesse héritière qui doit épouser un homme qui deviendra grâce à cette union le roi, celui qui détient les rênes du pouvoir.
Pourtant Alera est une jeune femme à l’esprit indépendant et l’idée d’épouser Steldor le fils du capitaine de la garde un superbe et arrogant jeune seigneur de la cour ne l’enchante pas vraiment.
L’intrusion de la grande prêtresse cokyrienne et la découverte d’un jeune Cokyrien qui va se révéler être quelqu’un perdu depuis longtemps, va bouleverser le destin tout tracé d’Alera.
Les complots, les secrets, mystères, destins sacrifiés vont peu à peu se dévoiler et nous entrainer dans cette première aventure, qu’on n’a pas au fil des pages envie de lâcher. Les personnages multiples sont bien campés et on s’attache rapidement aux princesses (Alera et sa sœur Miranna) et à leurs garde du corps notamment celui d’Alera, London… Si vous aimez les romans au rythme effréné avec une explosion ou un meurtre à chaque page, vous en serez pour vos frais, ce roman n’est probablement pas pour vous. Non, il faut aimer les mises en places, les descriptions, les petits détails en apparence anodins qui tissent patiemment les bonnes histoires. Ce premier tome, d’un premier roman n’échappe pas à quelques longueurs et pourrait parfois accélérer. Mais les premiers tomes de trilogie posent souvent le problème de la mise en place de l’histoire et de sa complexité. D’autant que c’est plus que réussi ici et on suit avec bonheur cette jeune femme à l’esprit bien trop indépendant pour la place étriquée que lui prépare sa société d’origine.

Un très bon premier tome donc avec bien des questions en suspens et des interrogations pour la suite. Le tome II sera attendu avec plaisir et curiosité pour voir si cette première très bonne impression était la bonne. A découvrir et à suivre donc. 

 

 

Alera Tome I, La légende de la lune sanglante ; Cayla Kluver ; 
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) Nicole Ménage ; 
Editions du MASQUE, collection MSK, 5 janvier 2011, 17,5 €

 

Joseph

Hier tu comprendras

Hier tu comprendras ; Rebecca Stead ; Traduit de l’anglais (américain) : Anne Delcourt ; Editions Nathan, 6 janvier 2011, 13,5 €

 

 

Hier tu comprendras est difficile à raconter. Construit comme une sorte de journal (c’est l’héroïne qui raconte son histoire et s’exprime à la première personne) ; comme un puzzle dont les pièces apparaissent peu à peu, brouillent les pistes et nous amènent au dénouement final en douceur

C’est l’histoire de Miranda qui vit dans un quartier populaire de New York avec sa mère et Richard (« Monsieur Parfait ») l’amoureux de cette dernière (l’hommes qui voudrait bien avoir la clef de l’appartement…)
Jeune adolescente, elle voit peu à peu son univers se transformer. Sal son meilleur ami ne lui adresse plus la parole après la mystérieuse agression dont il est victime par Marcus ; sa mère est sélectionnée pour le jeu télévisé de la Pyramide des 20 000 dollars ; il y a aussi Suzanne, Julia ; l’homme qui rit ; Jimmy le vendeur de sandwich et le mystérieux message enfin, celui qui demande deux services à Miranda : « Je viens pour sauver la vie de ton ami et aussi la mienne ; J’ai deux services à te demander… »
Une histoire d’amitié, de mort annoncée, de la vie quotidienne tissée avec bonheur et malice. Un roman dans lequel on entre en douceur, et qu’on ne lâche plus, se laissant guider par la voix de Miranda. 

Un roman étrange, différent des productions habituelles et des autres sorties du moment. Un réel plaisir de lecture à découvrir. 

 

Jean-Luc

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Le tertre des Ames

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Le Tertre des âmes ; Ludovic Rosmorduc ; Editions BAAM, 5 janvier 2011, 14 €

 

La licorne royale a été mystérieusement tuée. L’arme du crime retrouvée sur les lieux accuse son propriétaire légitime : Héribold le chef des armées, descendant d’une longue lignée de serviteurs fidèles. Comment lui un fidèle parmi les fidèles a-t-il pu perpétrer un acte aussi vil ? Arrêté, celui-ci est condamné à la pendaison, alors que la colère de la foule gronde. Pourtant, au delà de l’attachement, peu se souviennent encore de l’importance de la licorne.

Le vieil ami d’Héribold, Ambroise de Liemmos, proche conseillé du roi,  va alors user de la ruse et de toute son influence pour sauver celui qu’il considère comme son fils d’une mort aussi inutile qu’injustifiée.

Une fois le juge et le roi convaincus, la quête va se mettre en marche. Fort de ses connaissances des textes anciens et des vieilles légendes Ambroise est en effet persuadé que la licorne est l’animal protecteur du royaume et qu’un terrible danger menace celui-ci, que le meurtre de l’animal n’est pas un hasard.
Yorel l’alchimiste, Dungal le géant roux, Vitéric l’albalétrier vont se joindre à Héribold dans sa quête pour trouver une autre licorne.

Créatures fantastiques, magie, pierres magiques d’Armathie, mystères, cités et légendes fabuleuses, îlot du Prédicant Blanc, pendentif de clairvoyance, guilde de arpenteurs de mers…le tout dans un décor médiéval rendu comme si on y était, font de ce premier roman de Ludovic Rosmorduc une pleine réussite. Ses personnages sont cohérents, vivants, on sent la chaire palpiter sous la plume, malicieux, dangereux, inquiétants… A partir du moment où la quête est lancée, plusieurs histoires se construisent en parallèle, se croisent pour notre plus grand plaisir.

Cette quête se lit d’une traite, l’émotion monte de page en page et on le repose au final, heureux et triste à la fois de quitter un bon roman. Le signe d’une réussite ?

 

A lire et découvrir sans tarder.  Les éditions BAAM commencent bien l’année !

 

Joseph

 

Mortels petits secrets

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Mortels petits secrets tome 1 ; Laurie Faria Stolarz ; Traduit de l’anglais (américain) : Cécile Chartres ; Editions Albin Michel, collection Wiz, 5 janvier 2011, 13,5 €

 

Le nouveau roman de Laurie Faria Stolarz débute avec un petit air de déjà vu : une jeune lycéenne est sauvée d’une voiture folle sur le parking de son lycée par un mystérieux jeune homme. Bon toute ressemblance… et surtout la suite n’ont rien à voir. Ce roman se lit d’une traite, facile à lire, il met en scène Camélia et ses amis, sa vie, ses parents et surtout ces messages étranges et cette voix au téléphone qui peu à peu fait monter la pression, l’angoisse. Car à lire les extraits du journal de l’individu qui émaillent le récit, on se dit que franchement on a à faire à un fou furieux particulièrement dangereux. Ben le petit nouveau qui arrive avec une réputation peu avantageuse est donc le suspect tout trouvé. Pourtant vous vous en doutez, cela serait trop facile. Ses talents de psychométrie (le talent de voir grâce au toucher) lui donnent des allures encore plus mystérieuses.

Le fantastique est moins présent que dans les histoires précédentes du même auteur, le livre est mieux écrit que le premier de la série Bleu Cauchemar. Ce roman léger, plaira aux adolescentes et aux fans de Laurie Faria Stolarz. On a le sentiment de ne pas trouver beaucoup de nouveautés par rapport aux livres précédents, mais c’est bien fait et efficace. Un moment de lecture agréable pour les amateurs du genre.

 

Jean-Luc  

Tempêtes - Les éléments se déchaînent

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Tempêtes - Les éléments se déchaînent ; Mike Graf ; Traduit de l’anglais : Françoise Fauchet ; Editions Fleurus, collection Infinity, novembre 2010, 14,95 €

 

Vous êtes désormais des habitués. La carte pop-up qui ouvre le livre comme pour toute la collection, vous permet de visualiser d’emblée les différents types de tempêtes à travers le monde. Les pictogrammes permettent de plus d’identifier celles-ci en fonction des différents types existants.
Ensuite les amateurs et autres curieux pourront tout savoir sur ce qu’est une tempête ; sur les différents types ; sur le froid extrême ; l’orage, la mousson : la météo et les tentatives de contrôle du climat par les hommes…
Là encore le livre est très bien réalisé : les doubles pages apportent de multiples informations facilement accessibles. Le système des pages dépliantes permet d’ajouter de compléter l’ensemble. Les encarts sont bien écrits et cohérents.

 

Une réussite une fois de plus pour cet autre ouvrage de cette formidable nouvelle collection des éditions Fleurus : Infinity.

 

A découvrir et savourer sans modération.

 

Joseph

 

Découvrez également les autres titres de la collection en cliquant sur les couvertures : 

 

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Lancelot du Lac

Lancelot du Lac ; Anne-Laure Bondoux ; Illustrations : Joëlle Jolivet ; Editions Tourbillon, collection Légendaire, novembre 2010, 9,95 €

 

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Lancelot, Viviane et ses frères d’adoption Lionel et Bohort cheminent vers Camelot, le château d’Arthur. Il a dix-sept ans et rejoint la Table Ronde. Viviane pense que c’est le moment, et Arthur n’a-t-il pas fait autrefois une promesse à la Dame du lac ?
Arrivé sur place, il se fait remarquer par son ambition et sa volonté sans faille pour devenir chevalier malgré son jeune âge. Mais son arrivée coïncide également avec une rencontre éblouissante qui va bouleverser sa vie de jeune homme : il voit pour la première fois de sa vie l’épouse d’Arthur, Guenièvre.

Il a promis allégeance à son roi mais également fidélité et protection à sa reine. La suite est une longue série d’exploits et de combats contre des adversaires plus ou moins fantastiques.
A son retour il apprend que Guenièvre a été enlevée par Méléagant. Et là le destin se met en marche et tout va basculer.

Cette histoire est celle d’un des chevaliers de la légendaire Table Ronde. Histoire d’une recherche d’identité, histoire d’une passion incontrôlable qui conduira les amants à leur perte.

 

On retrouve avec très grand plaisir cette partie de l’histoire de la Table Ronde sous la plume d’Anne-Laure Bondoux avec les encarts expliquant et éclairant rapidement l’histoire et les événements du quotidien, et également grâce aux illustrations en trichromie (comme le veut la collection) de Joëlle Jolivet.

 

A découvrir !

Jean-Luc

 

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Illustrations : merci et avec l'aimable autorisation des éditions Tourbillon (tous droits réservés)

 

 

 

 

 

 

 

 

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06 janvier 2011

The Agency revient...

Le tome II sort aujourd'hui. Nous avions beaucoup aimé le premier tome des aventures de cette nouvelle héroïne. Alors... un petit clic sur la couverture de ce nouveau tome pour retrouver le tome I et promis, très vite, la suite. 

 

 

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Ishango Tome I

Ishango ; Tome 1 : La nuit des métamorphoses ; Patrick Delperdange ; Editions Nathan, collection Nathanpoche, avril 2010, 6,9 €

 

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" Parti à la recherche de sa soeur disparue dans la jungle africaine, Martin trouve un étrange fétiche.
C'est l'os d'Ishango qui, à la nuit tombée, lui fait subir une extraordinaire métamorphose... Guidé par une magie ancestrale, le garçon se voit alors investi d'une lourde mission : sauver tout un peuple, menacé par les activités secrètes d'une dangereuse firme internationale. Mais Martin doit faire vite : son temps est compté... "

 

 

Attention pour les fans, le tome II arrive 

 

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Enola Holmes Tome III en poche

Ceux qui disent que Sherlock Holmes est le meilleur détective du monde ignorent encore l'existence de sa soeur : Enola Holmes !

 

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Mais vous ! Oui vous, vous savez déjà qu'Enola est une détective fabuleuse, alors cliquez...


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les sorties contes et légendes de Nathan

Trois titres reviennent dès ce 6 janvier : Youpi !

 

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" Treize contes et légendes racontent les plus belles histoires d'amour
à travers le monde et les siècles.

 

Roméo et Juliette (Italie), La belle et la bête (France), Tristan et Isolde (Légende celte), Adam et Eve (Bresil), Orphée et Eurydice (Grèce)...
Ces couples légendaires de la mythologie et de la littérature du monde entier - Inde, Chine, Grèce, France, Italie, Brésil... - vivent leurs amours contrariés par les hommes et les dieux, en s'acheminant vers des chemins heureux ou tragiques."

 

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Un prince jaloux et avide, une jeune princesse séduite par un dieu et chassée par les hommes, Romulus et Rémus menacés de mort et recueillis par une louve,
le conflit entre les deux frères...
 


Stratagèmes, combats sans merci, puissance des dieux et courage des hommes : tout cela se mêle et donne naissance à la ville de Rome et à sa légende passionnante ! 12 contes

 

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" Sept légendes célèbrent les sept constructions qui ont le plus marqué la civilisation par leur incroyable architecture et leur fascinante beauté. 


Les hommes, de tous temps, ont appelé « merveilles » les choses dignes d'admiration. Au IVe siècle av. JC, dans l'entourage d'Alexandre le Grand naît l'idée d'établir une « liste des merveilles du monde », le « monde » étant en toute modestie l'Empire macédonien. Voici donc sept récits qui vous emportent au temps de la création de ces édifices fabuleux. "

 

 

 

Nathan poursuit la réédition se sa collection conte et légende avec de nouvelles et très belles couvertures. 

03 janvier 2011

Marie-Hélène Delval répond à nos questions...

Marie-Hélène Delval est l'une des figures des éditions Bayard depuis de longues années. Aujourd'hui auteur reconnue de nombreux romans et notamment de la série à succès des Dragons de Nalsara, elle a accepté à quelques jours de son départ en retraite fin décembre de répondre à quelques unes de nos questions (en relisant je me rends compte que j'en ai oublié beaucoup en route). Qu'elle soit sincèrement remerciée pour sa grande disponibilité, sa gentillesse, ses réponses et son talent...

Mais que les fans se rassurent, vous allez le voir, elle n'est pas prête encore
à nous abandonner totalement. 

 

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 Bonjour Marie-Hélène Delval, vous êtes un auteur connu, reconnu, comment vous présenteriez vous ?

Comme quelqu’un qui a découvert très tôt le pouvoir qu’ont les mots de provoquer l’émotion, et qui a eu envie, un jour, d’ajouter sa petite musique à celle de tant et tant d’auteurs…

 

 Vous êtes un auteur très prolifique… pourquoi écrire ? Depuis quand ?

Pas si prolifique que ça ! Trouver le temps d’écrire quand on a un autre métier, ce n’est pas facile ! Mais, au bout de plus de 30 ans d’écriture, les petits ruisseaux font les grandes rivières… Le  désir d’écrire m’est venue de l’émerveillement que me procurait certaines histoires que je lisais à haute voix à mes enfants quand ils étaient petits : comment pouvait-on, avec des mots si simples, créer autant d’émotion, de poésie… ? J’ai eu envie d’essayer à mon tour, et j’ai compris alors que c’était « mon mode d’expression », la part en moi qui pouvait participer même de façon minuscule, à la « création du monde ».

 

Vous avez beaucoup écrit pour les plus jeunes avec les collections j’aime lire… Vous avez été rédactrice en chef de Pomme d'Api, Les Belles Histoires et Popi de 1986 à 1992, vous êtes actuellement directrice littéraire à Bayard Editions.

Toujours Bayard ? Une histoire d’amour ?

Vous êtes un pilier de la maison, difficile d’imaginer Bayard sans quelque part une petite place pour Marie-Hélène Delval ?

La réponse à la première partie est dans la précédente : d’abord le désir d’écrire pour les très jeunes, pour essayer de « faire du beau » avec du simple !

Bayard, une histoire d’amour et de fidélité, certainement. Ça a commencé dans l’enfance, avec la lecture toujours recommencée d’un recueil de l’année 1911 ( sic ! ) d’un des premiers magazines de Bayard pour la jeunesse, qui s’appelait « l’écho du Noël ». Plus catho, tu meurs ! Mais il y avait des romans tellement bien écrits, tellement haletants ! Plus tard, j’ai acheté pour mon plus jeune frère le premier n° de Pomme d’Api (mars 1966). Puis mes enfants ont été abonnés. Puis j’ai trouvé un jour dans le cahier pour les parents une annonce : Bayard cherchait des « mères de famille » pour faire la promo des revues jeunesse dans les écoles. C’est ainsi que j’ai fait mes premiers pas « dans la maison » ! L’écriture est venue alors, puis l’entrée à la rédaction de Pomme d’Api… et le reste !

À la fin du mois, je pars à la retraite, mais j’ai déjà un gros programme de traduction qui m’attend. Et j’espère avoir un peu plus de temps pour « faire avancer » les Dragons de Nalsara  !

 

Avant les dragons de Nalsara vous aviez déjà fait une incursion dans le monde du fantastique avec les Chats : d’où vous vient cette envie ?

 

Les différentes facettes du fantastique m’ont toujours intéressée, sans doute parce que c’est le genre métaphysique par excellence. On s’offre un voyage hors du quotidien tout en traitant de « choses graves » : la dualité du bien et du mal (on voit dans le n° 10 Cham tenté par « le côté obscur de la force », si j’ose ainsi m’exprimer !), la relation entre la mort et la vie, le difficile travail de devenir soi… Mais, avant tout, on est dans le plaisir du conte. D’ailleurs, les lecteurs attentifs peuvent repérer dans certaines pages des références à peine déguisées à La Belle et la Bête de Cocteau, mon film fétiche !

  

Les dragons de Nalsara ? Pourquoi ? D’où est venue l’idée ? Depuis quand ? Savez vous où vous allez ?

L’idée d’écrire ce qui était d’abord dans ma tête un roman unique pour des lecteurs d’âge J’Aime Lire m’est venue en rencontrant des classes de CE1-CE2 qui avaient adoré le film ERAGON. Les enfants avaient envie de lire le livre, mais il n’était pas à leur portée. Après avoir traduit L’Aîné, j’étais à fond dans cet univers de Fantasy ; j’ai voulu tenter de rendre ce genre accessible aux plus jeunes. C’est ainsi que j’ai créé l’île aux Dragons et ses habitants, Cham, Nyne et leur père, le grand éleveur de dragons du royaume. Et c’est sur l’instigation d’Elisabeth Sébaoun, notre directrice éditoriale, que j’ai envisagé ensuite d’en faire une série.

Comme pour tous mes romans, je suis partie complètement à l’aventure ! Je n’ai jamais de plan, juste des grandes lignes. Une fois que les personnages se mettent à exister, j’ai toujours l’impression que ce sont eux qui décident des événements. Il y a une sorte de logique interne à l’histoire qui se met d’elle-même en place, c’est fascinant ! J’ai bien fait rire mon éditrice, Charlotte Mériaux, quand j’ai surgi un matin dans son bureau en clamant : « ça y est ! Je sais ce qui est arrivé à la mère des enfants ! »  

Bien sûr, je reviens parfois en arrière pour affiner ou corriger des détails, ajouter des informations devenues nécessaires pour la continuité du scénario. Heureusement que j’ai de l’avance ! J’achève actuellement le 14ème, alors que le 10ème est sorti récemment. Ça me donne une marge de sécurité.

 

Vous nous avez dit que les prochains tomes seraient plus longs. C’était l’une des questions de départ : pourquoi pas plus long ? Et à quand un roman pour les plus grands ?


Au départ, des épisodes de 50000 signes, pour des lecteurs à partir de 8 ans, c’était une longueur équilibrée : ni trop long, ni trop court. Et les enfants plus grands, ceux que l’on dit « en difficulté avec la lecture » ne sont pas effrayés par l’épaisseur des livres. Du coup, ils ne se rendent pas compte qu’en ayant lu déjà 10 volumes, ils en sont à 500000 signes, la longueur d’un gros roman !!! Mais mes premiers lecteurs ont grandi depuis le début de la série. Ils auront peut-être envie de « plus ». Et ça me donne un espace plus large où faire évoluer mes personnages.

 

Vous êtes également traductrice de très nombreux titres pour Bayard : Mary Pope Osborne (cabanes magiques) ; l’Épouvanteur ; et Eragon… Est-ce que cela a une influence sur vos écrits sur votre imaginaire ? Comment ?

Comment fonctionne un traducteur ?

 

L’imaginaire des autres ne peut que vous enrichir. Ça se mêle à tout ce qu’on « engrange » par ailleurs, dans ses lectures, au cinéma, en voyage, dans toutes les rencontres et expériences de la vie. C’est là-dedans qu’on puise – plus ou moins consciemment, d’ailleurs – pour écrire. En réalité, on n’invente rien. On ne fait que transposer dans ses histoires les éléments, les émotions de la « vraie vie ».

Quant à mon idée du « traducteur », c’est quelqu’un qui interprète – au sens quasi musical du terme - en français un texte écrit dans une autre langue, de sorte que les lecteurs aient accès non seulement au sens, mais aussi, autant que possible, à la « vibration » particulière de l’original.

 

Vous partez en retraite fin décembre 2010. Vous allez nous manquer. Vous n’allez pas arrêter d’écrire au moins ?

 

Ben non… ! Je compte même avoir plus de temps pour écrire. Si Cabane magique, l’Épouvanteur et Eragon 4 (on attend le texte…) réunis ne me prennent pas toute mon énergie !!!

 

Propos recueillis par Jean-Luc Clerc