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26 juillet 2021

Romans d'été : Caprices ? C'est fini !

Souvenez vous : ❤️❤️❤️❤️❤️ Le premier roman de Pierre Delye est un petit bijou de fantaisie, d'humour, de dérision et d'histoire de coeurs grands comme ça qui ne demandent qu'à s'ouvrir ! Et notre coeur bat à l'unisson de ce merveilleux roman ! A lire absolument !

 

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Avec en prime des illustrations de la grande Albertine ... 

 

 

L’objet livre est superbe : ce jaune éclatant d’où éclate cet orage rose et noir avec des personnages qui éveillent sourire et curiosité donne le ton. Et puis c’est Pierre Delye, alors on se lèche les babines, on tourne autour et on se dit que ça va être bien, enfin… et si … non pas possible. Du coup, presque intimidés on se lance et on ouvre la première page et là dès les premières lignes on ricane de plaisir face à ce roi qui en a ras la couronne. Il faut dire que le malheureux semble souffrir d’une pauvre vie bien misérable, pensez donc, un château, un royaume à gérer et une fille. Oui là il faut bien le reconnaître la Princesse est un bonheur à elle seule, une véritable caricature de peste, arrogante, capricieuses et despote. Et les deux, parce que le père est pareil, de terroriser tout le château avec des domestiques qui en perdent leur latin et ne savent plus où donner de la tête pour garder la leur. Jusqu’au jour où un caprice de trop va enclencher toute une cascade d’évènements : elle va élever un pou puis s’en lasser. Un matin son père presque  plus capricieux qu’elle, décide de faire une tournée d’inspection. Tout se passe bien au grand soulagement du grand chambellan, des serruriers, et des domestiques du château, tout va bien donc, sauf qu’une porte refuse de s’ouvrir. Impossible, impensable ! Elle doit céder (non mais) : la bestiole qui était derrière la porte et qui avait tant grossi au point d’occuper toute la pièce finira raccourcie et tannée.

C’est ainsi que commence l’histoire de la Princesse capricieuse d’un royaume merveilleux et mystérieux dont le père un jour eut la brillante idée pour s’en débarrasser de vouloir la marier. Oui mais pas à n’importe quelle condition : passer le test ultime, une Princesse de ce rang, aussi pénible, cela se mérite !

Les évènements qui suivent, inutile de vous les dévoiler, inutile de vous priver de ce petit régal. Pierre Delye  sait comme personne vous le savez raconter des histoires, les détourner, les faire rebondir, revenir et s’enrichir les unes des autres avec un écriture vive et très visuelle et c’est à ce petit jeu où il excelle qu’il s’est livré avec ce Caprices ? C’est fini !

 Il nous faire sourire, rire aux éclats, nous moquer des personnages, de nous même, mais aussi sait peu à peu amener le jeune lecteur à se poser de vraies questions sur ce qui a de la valeur, ce qui est important.  Ce Caprices ? C’est fini !  est en fait un roman à voix multiples et à niveau de lecture variable. On pourra le lire pour passer un excellent moment de rire, de divertissement et de franche rigolade, on pourra aussi s’émouvoir et s’attacher aux personnages principaux, mais aussi à toutes ces petites mains qui s’agitent dans l’ombre ou en second plan (et vous le verrez, pour certains il faut de la constance pour résister à ce royaume).  Comment vous dire ? Comment vous convaincre ? Au fil des pages, on savoure, se laisse emporter et on va même jusqu’à ralentir parce qu’on sent que cela va se terminer. La construction du roman  qui alterne le récit avec quelques Apartés bienvenus saura vous tenir en haleine et vous donner envie de lire un bon et beau roman dont on aime également il faut le dire les illustrations de couverture, mais réjouissez vous, aussi des pages intérieures par  Albertine qui donnent un relief tout particulier à cette Princesse dont vous ne découvrirez le prénom que dans les dernières pages et de son « prince ». Tout est formidable il faut bien le dire dans ce premier roman de Monsieur (Il va râler) Pierre Delye  et on aime vraiment à la folie ! Bravo !

 

Jean-Luc 

 

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Caprices ? C'est fini !
Pierre Delye
Illustration de couverture : Albertine
Editions Didier Jeunesse, 25 février 2015, 14,2 €

 

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Illustrations © Didier Jeunesse, Albertine. Tous droits réservés ! Merci beaucoup ! 

22 juillet 2021

Romans d'été : La légende de Maurice, le poney volant

Coup de ❤️❤️❤️❤️ pour une petite pépite drôle, tendre et emplie d'imagination 

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Ce roman pour les plus jeunes est un vrai bain de fraicheur et de plaisir de lecture. Découvrez les Lointaines Collines Pluvieuses, remplies de créatures magiques dont un poney dodu aux petites ailes très efficaces. Alors qu’il dort douillettement installé dans son nid sur son arbre fétiche, Maurice, le poney volant va être bousculé et emporté par une terrible tempête. La violence des vents contre lesquels il ne peut lutter va le transporter jusque dans le monde des humains où il finit par s’écraser plus ou moins brutalement contre le plus haut des immeubles. 

Dans celui-ci vit un petit garçon prénommé Max qui rêve d’avoir un animal de compagnie et qui se sent un peu seul. Leur rencontre va donner une rencontre magique parce que la tempête dans les Lointaines Collines Pluvieuses a provoqué une inondation monstrueuse avec des vagues qui ont envahi la ville et inondé les habitations du centre ville. Partout c’est la panique. Très vite l’immeuble et l’appartement des parents de Max va devenir le lieu de refuge alors que la ville plongée dans l’eau devient le lieu de scènes magiques : les créatures des Lointaines Collines Pluvieuses ont envahi les lieux. Les hippocampes font la course dans les rues, les sirènes ont investi le salon de coiffure de la maman de Max et les affreux Ouistitis des Mers sont prêts à jouer des tours pendables. 

Tout la ville s’organise, les gens plongent pour récupérer ce qui est sauvable, la solidarité est partout et Maurice et Max deviennent inséparables (deux amateurs éclairés de biscuits fourrés à la vanille). 

C’est frais, magique, et cela se lit d’une traite, emporté par les aventures des deux héros et par les illustrations et la mise en couleur qui font de ce roman à la couverture cartonnée, un vrai moment de plaisir et de découverte. A offrir dès 9 ans. 

 

Jean-Luc 

 

 

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La légende de Maurice, le poney  volant

Philip Reeve 

Traduit de l’anglais : Emmanuel Gros 

Illustrations : Sarah McIntyre

Editions Little Urban, 8 janvier 2021, 12, 9 €

19 juillet 2021

Romans d'été : Roslend – tome 1

Coup de coeur pour un premier tome génial ! Foncez ! c'est l'été le moment de faire le plein de bons romans et de partir loin ...❤️❤️❤️❤️

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Vous parler enfin d’une série géniale, au moment où sort sont tome 3. Vous allez adorer découvrir l’Alter Monde où le Roslend est en guerre contre le Nelbri.

Dans ce monde en guerre, étonnant, avec des espèces de plantes, d’animaux, des groupes humains si particuliers tout est l’occasion d’ouvrir de grands yeux.

Dans l’Ego monde, le notre, c’est la guerre aussi. La Seconde guerre mondiale et nous sommes à Londres lorsque nous allons faire la connaissance de Lucan Sondran et de son mystérieux grand père.

Vous raconter des détails serait vous priver de plaisirs, donc juste vous dire que les deux mondes sont liés. Que Lucan a un rôle très particulier parce qu’il n’est pas (vous vous en doutiez) n’importe qui dans l’Alter Monde. Vous dire aussi que l’univers de Nathalie Somers se met rapidement en place et que le roman va crescendo pour nous scotcher littéralement dans le dernier tiers qui rebondit entre les deux monde et fonctionne à un rythme infernal. Roslend et Londres sont attaquées, leur destin est lié, si l’une tombe, l’autre suivra …

Longtemps que je n’avais pas ressenti un tel enthousiasme ! Génial !

 

Jean-Luc

 

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Roslend – tome 1

Nathalie Somers

Illustrations de couverture : Taï-Marc Le Thanh

Editions Didier Jeunesse, 8 mars 2017, 17 €

15 juillet 2021

Romans de vacances : NÉO , tome 1 : la chute du soleil de fer

Un premier tome étonnant, foisonnant, avec des héros surprenants et surtout des thèmes porteurs qui amènent à se poser des questions tout en s'amusant ! Formidable premier tome ❤️❤️❤️

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Le tome 1  de la nouvelle saga pour la jeunesse de l’auteur Michel Bussi nous emmène dans un monde duquel les adultes ont disparu et dans lequel survivent en groupe très organisés  des adolescents. L’auteur fixe ce premier tome dans un Paris étonnant, vide ou quasi vide avec deux groupes notamment qui survivent différemment. Ceux du « Tipi » et ceux du « château ». Deux lieux emblématiques de la capitale pris dans  une atmosphère étrange. 

Alors qu’approche le jour du « Birth Day » où  le soleil de fer qui surplombe la ville s’illumine. Tous ces ados ont douze ans, ils ont été protégés par quelques adultes rescapés ou qui ont tout fait avant de disparaitre pour les mettre en sécurité. Deux groupes d’ados qui grandissent cependant bien différemment, ceux du Tipi semblent revenus à une vie plus primitive dans laquelle le collectif s’impose pour survivre. Au château l’ambiance est toute autre. Les ados vivent aussi en collectif mais sont regroupés en différentes catégories et suivent des cours de formation intensives dans tous les domaines leur permettant  pour un certain nombre d’entre eux de sauver en partie la mémoire collective perdue avec la catastrophe. 

Ces deux groupes vont, vous le verrez se rencontrer et devoir se parler alors qu’ils ne faisant que s’observer jusqu’alors. De cette rencontre et de ce partage naissent des questions sur l’avenir, le fonctionnement des différents groupes, la liberté de chacun face au groupe … Autant de questions qui résonnent dans notre monde actuel. Le monde créé par Michel Bussi  est à la fois familier et étrange, fascinant et inquiétant. Les personnages et notamment les héros principaux sont particulièrement attachants et tout ce monde est décrit avec acuité et donne le sentiment que l’auteur fait un travail d’observation anthropologique. On aime l’histoire, son décor rendu presque irréel et l’idée aussi que l’histoire ne s’achève pas là parce que ce soleil de fer mystérieux brille de ses derniers feux et les ados des deux groupes vont devoir faire face et vite pour continuer à vivre et grandir. 

Un excellent titre, difficile à lâcher à savourer sans hésiter. 

 

Jean-Luc 

 

 

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NÉO , tome 1 : la chute du soleil de fer  

Michel Bussi

Illustration : Petur Antonsson

Editions PKJ, 1 octobre 2020, 19,9 €

05 juillet 2021

Romans d'été : les renards de Londres

Un roman entre rêve et réalité avec des renards qui ne manquent pas de chien !
Le nouveau Eugène Green est formidable ! 

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Des renards polygames, mais bien élevés et parlant le français qu’ils tiennent de leurs anciens ancêtres  ; des hommes toujours aussi dangereux et la mort qui rôde avec les chasseurs emportant le père de la petite tribu.
C’est le début d’un long et étrange périple ou se mêle l’étrange et la réalité d’une manière tellement subtile et délicate qu’on se surprend parfois au fil de l’histoire ou celle-ci terminée à ne plus bien savoir où se trouve le vrai du faux.

Mais pour tout vous dire, on s’en moque, parce qu’on a aimé suivre la migration des renards vers la ville qui semble plus sécurisée, leur rencontre avec une bande de jeunes voyous pas très nets qui vont abuser de leur faim et de leur crédulité ; la découverte des parcs royaux de Londres ; quelques animaux qui jouent les seconds rôle comme le blaireau ou la chauve-souris jouant les pigeons voyageurs entre les amoureux…

Il faut bien dire que ces renards ont bien quelques caractères de leurs voisins humains, la famille, les jalousies, ceux qui rêvent de voir quelqu’un d’important épouser leur progéniture au détriment de leurs sentiments. Au fil des pages, on s’attache à Enguerrand, Baudoin, Goupillet et les autres qui nous embarquent dans de drôles aventures, profiter de balades nocturne dans les parcs londoniens, entrer dans les sous-sols des palais et finir par rencontrer la reine qui les anoblira pour service rendu à la couronne.

C’est frais, malin, juste ce qu’il faut de décalé, vous savez un peu comme la lumière les chaudes journées d’été qui semble former des voiles de chaleur qui bougent. On se sent bien dans ce deuxième roman d’Eugène Green et on aime sa folie douce et sa langue belle et curieuse.

Un roman très bien écrit, qui ne prend pas les jeunes lecteurs pour des crétins décérébrés, illustré de nouveau avec bonheur par un Odilon Thorel très inspiré par ces renards pas comme les autres.

 

Jean-Luc

 

 

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Les renards de Londres

Eugène Green

Illustrations : Odilon Thorel

Editions l’école des loisirs, collection neuf, 10 février 2021, 11 €

 

Romans d'été : La quête du renard blanc, tome 1 : la pierre mystérieuse

Pour le plaisir de découvrir de nouveaux héros ! Bel été avec les Sandales jeunesse 
La nouvelle vient de tomber le tome 2 arrive début octobre ! trop bien 

 

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Un monde de neige dont le  héros est un jeune renard blanc prénommé Dilah. Il vit avec sa famille près du cercle polaire et est fasciné par les humains dont il s’approche régulièrement malgré les avertissements de son père. Le jour où ses parents sont tués par des chasseurs, sa mère a juste le temps avant de mourir de lui parler d’une vieille légende, celle d’Ulla, le saint patron des renards polaires qui aurait créé un trésor unique imprégné d’une magie puissante capable de transformer les animaux en hommes.

Sa mère morte, le jeune renardeau s’enfuit avec pour seul souvenir une pierre de lune dont il ne comprend pas bien à quoi elle va lui servir. Au fil des pages il va rencontrer d’autres animaux, certains peu aimables qui ne lui veulent pas que du bien comme Carl à la tête d’un groupe de renards bleus , ou d’autres beaucoup plus sympathiques comme le phoque Colbert, dit Coco, Fred le Crabe , Grand-Père tortue.

Mais surtout, il va faire la connaissance d’Ankel la fouine, de Kassel, une jeune jument prisonnière des hommes et d’un lapin prénommé Petit-Pois.

Au fil des pages et des rencontres avec les animaux se dessine un monde aujourd’hui disparu dans lequel des civilisations animales puissantes se sont autrefois développées avec leurs divinités protectrices. Un monde qui se meurt, menacé par les humains et les rivalités.

Dilah est un jeune héros attachant et fort sympathique, ses aventures et le début de sa quête pour retrouver la pierre mystérieuse qui complète la sienne est semée d’embûches et de rencontres qui peu à peu tissent l’histoire et ses ramifications. C’est léger, bien écrit, avec une histoire aux ressorts multiples qui promettent bien des rebondissements. Un premier tome qui se dévore d’une traite et fait passer un très bon moment. On attend désormais la suite.

 

Jean-Luc

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La quête du renard blanc,  tome 1 : la pierre mystérieuse

Chan Jiatong

Traduit de l’anglais : Nathalie Serval

Illustration de couverture : Yann Tisseron

Editions Casterman, 6 janvier 2021, 12,9 €

Doc de grandes vacances : Antiquité & Mythologies en BD

Bel été avec les Sandales ! 

 

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Les peuples du Proche-Orient, les Egyptiens, les Grecs, les Celtes et les Gaulois, et une partie pour aller plus loin, c’est le menu alléchant de cet images et DOC des éditions Bayard Jeunesse. Cette excellente collection qui collecte par thèmes documentés et argumentés. Des cartes, des repères chronologiques pratiques et efficaces, des BD qui nous plongent dans la cité d’Ur, à la suite d’Abraham ou de Cléopâtre, d’Achille, d’Alexandre ou d’Hannibal comme si nous y étions et de bien d’autres situations encore pour ouvrir de grands yeux, apprendre et découvrir de manière ludique sur les mondes de l’Antiquité. La fin pour aller plus loin rappelle les sept merveilles du monde de l’Antiquité, les principales inventions et découvertes de la période et de manière très intelligente puisqu’elles ne sont pas traitées ici qu’il existe au même moment ailleurs dans le monde d’autres civilisations (un prochain ouvrage ? ).

Efficace, passionnante, à lire d’une traite ou au gré des envies, ce format allongé et cartonné (renforce et facilite la prise en main vu le format) est de l’excellent ouvrage à découvrir et dévorer pour tous les passionnés de culture et de mythologie de l’Antiquité.

 

Jean-Luc

 

Antiquité & Mythologies en BD
Béatrice Veillon
Editions Bayard Jeunesse, collection images DOC, 1 octobre 2015, 19,9 €

28 juin 2021

Romans d'été : Les SAISONS, le voyage d’HODEI

Un roman étrange, petite pépite essentielles pour bien débuter les vacances 

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Le roman d’Eugène Green commence de manière très classique par cette histoire de jeune garçon solitaire pris entre deux cultures et deux langues, le basque et l’autre langue (le français ?). Puis pour tromper sa solitude et trouver une solution à sa tristesse il va en parler avec sa grand mère qu’il adore qui va l’envoyer chez une femme que tout le monde appelle la sorcière. Le jeune garçon prend son courage à deux mains pour aller la voir et finira par suivre ses conseils et se fera un ami précieux : un jeune dragon qu’il nommera Basaburu.

La suite du roman oscille entre monde familier et réel et merveilleux, il nous conte aussi la solitude du jeune garçon, la vie qui passe, les deuils et toujours l’espoir qui renaît tel le phoenix et de jolis moments de bravoure avec la rencontre avec les laminak, créatures merveilleuses et polymorphes, et l’élimination des Zacopains, ogres sans foi ni loi, qui ont fait prisonnière une belle princesse notamment.

C’est un roman étonnant que nous offre Eugène Green. Il nous parle de sorcière, de créatures fantastiques, d’épreuves initiatiques et surtout d’un jeune garçon qui apprend à grandir et à affronter son monde et ses limites. Particulier, surprenant et étonnant les Saisons est un roman différent de la production ambiante qui parlera notamment aux jeunes lecteurs qui eux aussi parfois se sentent différents et à part.

 

Jean-Luc 

 

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Les SAISONS, le voyage d’HODEI
Eugène Green
Illustrations : Odilon Thorel 
Editions l'école des loisirs, 9 janvier 2019, 12,5 €

07 juin 2021

Podkin le Brave

Le retour en poche du tome 3 cette semaine pour une sage addictive, passionnante et merveilleuse ! ❤️❤️❤️❤️

A lire et dévorer ou alors à mettre en réserve pour l'été qui arrive 

 

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Podkin le Brave, trois tome, folio junior 7,9 € / Grand format : 14,5 € à 15,5 €

Gallimard jeunesse. 

19 mai 2021

L’oeil du dragon Livre I Vulcain / Livre II Souffle d’Ombre

De retour en poche on ❤️❤️❤️

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Les deux premiers tomes  de la saga de Mark Robson sont revenus en poche pour notre plus grand plaisir.
Cette série est destinée à tous ceux qui aiment les dragons, la magie, les quêtes et les luttes entre deux camps, même si parfois la frontière entre les deux est bien plus compliquée qu’on voudrait bien le croire. 

Dans le premier tome, on assiste aux émois, bien différents de jeunes gens qui vont devenir des cavaliers-dragons. Pour chacun d’entre eux Nolita ou Elias, la réaction est pourtant bien différente. Si les premiers instants de terreur pure passée, Elias s’enthousiasme de ce qui va devenir sa nouvelle vie auprès d’Aurore sont dragon doré de l’aube, Nolita elle ne veut même pas en entendre parler. Terrifiée, elle tente de fuir. Pourtant les liens entre dragons et cavaliers sont fixées par des règles ancestrales et sont définitivement fixées dès la naissance de l’un ou l’autre des protagonistes (les dragons attendant parfois très longtemps la naissance de leur cavalier), donc pour Nolita il faudra s’adapter. 

D’autant que ces dragons sont pressés, car une mission les attend auprès de l’Oracle  d’Orupée qui doit leur confier une mission essentielle.
Au fil des pages du tome I vous allez découvrir la mission des héros, l’arrivée des chasseurs de dragons bien décidés à violer les règles interdisant de s’en prendre à l’une de ces créatures si elle a un cavalier, faire la connaissance de nouveaux dragons et vivre la première aventure de la quête initiatique et vitale que va leur confier l’Oracle. 

Dans le seconde une nouvelle tâche les attend avec des complications, les changements d’entre deux mondes, la confrontation aux humains de la terre … des complots, des rivalités. Le lien s’intensifie aussi entre les dragons et leurs cavaliers, leur communication télépathique s’améliore, tous progressent et tentent de faire face et front face aux dangers et aux ennemis  nombreux. La lutte acharnée pour la survie des dragons est enclenchée. 

Très bien écrit, ces romans embarquent le lecteur dès les premières pages, la typographie passant à l’italique dès que le dragon s’exprime, permet la fluidité de la lecture et de bien suivre rapidement les dialogues et les histoires. Deux premières histoires qui appellent la suite bien évidemment pour ceux qui les découvrent et qu’on attend désormais avec impatience. Passionnant et rythmé  : foncez ! 

 

Jean-Luc 

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L’oeil du dragon Livre I Vulcain /  Livre II  Souffle d’Ombre 

Mark Robson 

Traduit de l’anglais : Fabienne Berganz 

Illustrations : David Wyatt 

Editions Pkj, collection best seller, 21 janvier 2021, 6,95 €

 

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Dino chevaliers : tome 2 : invasion dans les Hautes Terres

Une série qu'on aime et qu'il faut lire ! ❤️❤️

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Où l’on retrouve avec bonheur le monde d’Henry et des Dino Chevaliers. Lorsque l’on retrouve notre héros, il est sur le dos de son T-rex et surveille la récolte prometteur des baies de  Brecklan. 

Pourtant l’arrivé d’un petit groupe d’enfants épuisés et paniqués va semer la panique : les hautes terres sont envahies. Que faire, les Dino Chevaliers sont sensés défendre pas attaquer.

N’écoutant que leur courage et leur amitié, Ellie et Henry partent cependant vers les lieux de l’invasion pour trouver la source du problème. Très vite ils vont se rendre compte de l’étendue des dégâts et que surtout leurs adversaires ont pris la mer pour pouvoir les attaquer. Ce seconde tome est un plaisir comme le premier, mais en mieux certainement, les personnages et les aventures prennent de l’épaisseur et l’histoire gagne en intensité. Deux premiers tomes à lire et à découvrir sans tarder. 

 

jean-Luc 

 

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Dino chevaliers : tome 2 : invasion dans  les Hautes Terres 

Jeff Norton 

Traduit de l’anglais (Royaume-Uni) : Justine Richard

Editions Albin Michel Jeunesse, 3 mars 2021, 10,9 €

 

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17 mai 2021

Les saisons de la tempête

Coup de coeur pour un roman dense entre magie et mythologie ancestrale et technologie de pointe actuelle. Surtout un roman sur de jeunes gens qui se cherchent entre la vie et la mort ! Bluffant ! ❤️❤️❤️

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Jacob Mathew Sullivan glisse un soir de neige, froid et glacial… vers la mort. Pourtant à l’arrivée, un phénomène étrange se produit : il rencontre une certaine Gaïa qui va lui donner le choix : mourrir vraiment ou devenir quasi immortel en devenant une saison. En choisissant ce destin, il sauve quelqu’un avec lui qui va devenir son superviseur.

Jack a choisi et est devenu l’un deux, une saison, un hiver. Ainsi vous venez de pénétrer dans le secret des saisons, réparties sur la surface de la terre avec chacun une zone de contrôle et comme les vraies saisons un rite de passage qui fait mourrir l’un au moment où l’autre en puissance ascendante s’impose au monde. 

Ce petit jeu étrange dur depuis si longtemps, Gaïa et Chronos maitres du temps et des saisons contrôlent ainsi le temps et mettent en concurrence des jeunes gens bloqués désormais entre la nécessité d‘être les meilleurs pour éviter d’être reconditionnés ou pire encore. 

Tout un monde géré par l’Observatoire centre aménagé sous terre, insoupçonnable, indétectable et véritable merveille de technologie de pointe. Tout aurait pu rouler et fonctionner ainsi encore et encore pendant des siècles et des millénaires qui sait. 

 

Pourtant Jack, Julio (l’été), Ambre l’automne, et surtout Fleur le printemps qui le tue tous les ans pour relancer le monde et la vie sur terre vont peu à peu dérégler la machine. Jack se rend compte peu à peu que certaines choses, certaines ordres ne fonctionnent pas, comme celui de ne pas se toucher entre saisons. Pourquoi ont-il besoin d’hibernation entre la fin de leur saison sur terre et leur reprise ? A quel dessin de Chronos cela correspond-t-il ? Jack très vite est persuadé qu’il y a une voie de sortie et que Chronos cache le passé et les manipule; 

La fuite qu’ils vont organiser avec la complicité de certains hauts responsables qui eux aussi tentent de tirer leur épingle du jeu pourrait bien tout changer. 

Elle Cosimano nous entraîne dans un univers mêlant magie ancestrale et mythes fondateurs avec haute technologie actuelle. Le monde qu’elle créée est à la fois fascinant et glaçant, le destin de ces jeunes gens quelque part déjà mort va peu à peu nous être dévoilé comme leur passé et une bonne partie de leurs secret. Des personnages attachants, un récit divisé en trois parties qui embarque loin avec le sentiment de rien pouvoir lâcher et on passe vraiment un très bon moment de lecture intelligente, étonnante, rempli de découvertes et d’inventions qui font pulser notre imagination pour le meilleur. A découvrir 

 

Jean-Luc 

 

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Les saisons de la tempête  

Elle Cosimano 

Traduit de l’anglais (Etats-Unis) : Adrienne Derrier

Editions de Saxus, 25 mars 2021, 18,9 €

 

Magie à minuit

Découvrez Emily et tout un univers étonnant et flamboyant.
Un premier tome plein de surprises et d'imagination. A suivre...

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Une ado en crise au caractère bien trempé ? Certainement, mais pas que, parfois les secrets de famille sont lourds à porter. Elle s’appelle Emily Plumethain et vit avec son père facteur de nuit et sa mère qui, comment vous dire, est indéfinissable, différente, du genre de parent qu’un ado accepte difficilement de montrer. 

Différente, la maman disparait brusquement après avoir reçu une lettre mystérieuse en pleine nuit. Paniqué son mari au bout de quelques jours subit le même sort, laissant Emily et sa curiosité faire le reste.
C’est lorsque poursuivre par une créature étrange qui ne lui veut pas que du mal alors que les premiers coups des douze de minuit ébranlent Big Ben, qu’elle lui échappe de justesse en tournant la clef dans la porte de la Poste de Nuit.
A partir de là plus rien ne sera comme avant, ni pour elle, ni pour nous ses lecteurs, parce que le monde qu’elle nous permet de découvrir est particulièrement étonnant et riche de découvertes et de surprises. Des créatures étranges, des objets doués de pouvoirs magiques, toute une hiérarchie qui s’est installée là  depuis l’alliance des Puissances Ancestrales avec la reine Victoria pour sauver la magie et ses créatures d’une disparition imminente et ainsi créer le Royaume de Minuit, celui du peuple de la Nuit. 

Au fil des pages Emily va de surprises en surprises en apprenant un peu plus sur ses origines, faisant la connaissance de nouveau amis et d’autres moins amicaux et peu recommandables. Leur problème : La Nocturne qui veut revenir au monde d’avant alors que son pouvoir s’étiole dans le Royaume de Minuit. 

Lieux extraordinaires, créatures magiques, on pense à l’univers de Jennifer Bell et ses Extraordinaires, qui forment une aventure rythmée et colorée. 

Des héros au caractère bien trempé, une histoire extraordinaire entre deux mondes, une aventure palpitante qui apporte un grand plaisir de lecture et une bonne dose d’émotions et de surprises. A découvrir (Première aventure close, suite annoncée en août 2021). 

 

Jean-Luc 

 

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Magie à minuit  

Benjamin Read et Laura Trinder

Traduit de l’anglais (Grande-Bretagne)  : Annie Guitton 

Illustration de couverture : Hannah Peck, design de steve Wells 

Editions Nathan jeunesse, à partir de 9 ans, 4 mars 2021, 13,95 €

La Cité des livres qui rêvent

Il est de retour en folio junior enfin ! ❤️❤️❤️❤️ D'un clic sur le visuel retrouvez la chronique d'Arthur 
Un livre essentiel et merveilleux ! 

 

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La Cité des livres qui rêvent
Walter Moers
Editions Gallimard jeunesse, folio junior, 13 mai 2021, 9,3 €

19 avril 2021

Dino chevaliers, tome 1 : menace sur le château

Un nouveau héros à suivre : Henry Fairchild qui a un don très particulier ❤️❤️❤️

 

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 Le premier tome de cette nouvelle série est l’occasion de découvrir de nouveaux héros et un nouvel univers.  Jeff Norton  nous embarque dans le monde de Panterra où l’on peut trouver notamment la toute petite province de Brecklan dirigée par Lord Harding et Lady Anwyn. Cette province a la particularité de produire des baies particulières qui permettent de domestiquer les dinosaures.
Dès les premières pages on entre donc dans une écurie bien particulière peuplée de dinosaures (moins grands et bien plus amicaux que leurs ancêtres) dont s’occupe Henry Fairchild. 

C’est à partir de là que l’aventure prend forme et va nous permettre au travers des rivalités et de la guerre avec leurs voisins des Etats du Marais qu’Henry va prouver toute sa bravoure et son efficacité lui qui notamment possède un don particulier, celui de pouvoir parler et de se faire comprendre de ces animaux dangereux. 

On aime les chapitres courts et bien écrits qui sont résumés rapidement en haut du chapitre précédent. On apprécie les illustrations en noir et blanc , l’univers ainsi créé et la rencontre et la découverte de tous ces animaux étranges et des différents humains qui en sont les compagnons. Un premier tome efficace qui met en place les personnages et fait vivre une première aventure pleine de rythme et de surprises.  A découvrir. 

 

Jean-Luc 

 

Dino chevaliers, tome 1 : menace sur  le château 

Jeff Norton

Traduit de l’anglais (Royaume-Uni) : Justine Richard

Illustrations de Guillaume Cirbeillet

Editions Albin Michel jeunesse, 3 mars 2021, 10,90 €

 

 

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Max et l’ours des cavernes

Coup de ❤️ pour un roman junior particulièrement réussi. Il allie la découverte et le côté scientifique au merveilleux et à l'aventure trépidante ! Super ! 

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Max, Adam et Charlotte sont fous de joie, ils partent découvrir la grotte Chauvais (enfin plus  exactement la Grotte Chauvais 2) près de chez eux avec leur classe pour leur voyage de fin d’année. 

Ce que leur raconte la maîtresse sur l’art pariétal et les dessins sur les parois des grottes et notamment la présence d’ours est particulièrement intéressant pour les enfants qui rêvent déjà de tout découvrir, même s’ils sont un peu déçus de n’avoir accès qu’à la copie, l’original étant protégé car incapable de résister aux dégradation du temps et des hommes désormais. 

A peine arrivés là-bas, ils sont pris en main par un super guide, Jérémy qui leur fait visiter, leur permet de découvrir de nombreuses choses étonnantes , notamment la présence unique dans cette grotte au monde d’une panthère et d’un hibou. Tous les enfants ouvrent de grands yeux, parlent en même temps… le moment du pinque-nique (génial) arrivé ils font une pause avant de repartir faire des travaux pratiques avec de l’ocre façon art pariétal. C’est là que les choses vont se compliquer et basculer. Jerémy leur a parlé de chamanisme dans ses explications et il met en fond sonore des tambours aux sons lancinants qui ont très vite un effet catastrophique sur Max qui a sa grande surprise et terreur va entrer en transe et basculer dans le monde des esprits, prenant possession du corps d’un de ces ours des cavernes disparus depuis longtemps. 

C’est alors que commence véritablement l’aventure et que le roman déjà prenant devient impossible à lâcher. De transe en transe, l’enfant va entrer en contact avec ce monde lointain, subir la fureur du chaman de l’époque alors que sa fille tente de l’appeler et de le protéger en lui demandant de l’aide. Jérémy devra lui aussi se mettre en transe pour aller chercher le jeune garçon inexpérimenté et désormais en danger. 

On aime beaucoup ce roman qui fera découvrir à nos jeunes amis la grotte Chauvet 2 et leur donnera certainement l’envie de futures vacances. De pages en pages on fait de multiples découvertes sur la préhistoire, et l’aventure proposées aux jeunes héros totalement trépidante tiendra en haleine les plus exigeants  des lecteurs. Le dossier documentaire à la fin est particulièrement réussi et scientifiquement cohérent et permettra d’aller plus loin pour les passionnés de cette pose lointaine. 

On aime l’histoire, l’écriture, sa façon de nous faire basculer d’un coup d’un monde à l’autre, son rythme, les émotions qu’elle procure , les héros et les illustrations très réussies qui accompagnent l’ensemble. Un très bon roman pour les huit ans et plus à offrir et faire découvrir sans hésiter. 

 

Jean-Luc 

 

Max et l’ours des cavernes 

Dany Jeury

Illustrations : Pauline Berdal

Editions Gulf Stream, collection premiers romans 8+, 4 mars 2021, 7,5 €

Avec la collaboration de la Grotte Chauvet 2, Ardèche. 

 

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13 avril 2021

Starfell, Violette Dupin et le jour perdu

Gros coup de ❤️❤️❤️❤️ pour une nouvelle série et une nouvelle héroïne formidables ! A dévorer ! 

 Mardi a disparu / Très loin dans une forteresse où aucune magie n’a pénétré depuis un millénaire, attend un jeune homme et quelque part une jeune sorcière timide au pouvoir qui semble anodin attend son heure. 

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Une introduction qui donne la pêche et le sourire, un nouveau monde qui s’ouvre à nous petits curieux et amateurs de magie : Starfell. 

Quand vous aurez fait la connaissance de Violette Dupin la plus jeune des filles de la famille Dupin, de sa grand-mère réputée comme étant un peu foldingue et de quelques autres personnages membres de la famille, vous saurez que vous ne pourrez plus lâcher l’affaire. 

Alors qu’elle subit les avanies habituelles de la part de ses soeurs qui méprisent son pouvoir de Trouveuse (elle seule pour rappeler les objets perdus) elle va se retrouver face à celle qui est réputée comme étant la plus grande sorcière de ce monde : Moreg Vaine. 

Quand en plus, cette dernière lui demande de l’aide c’est absolument génial et très inquiétant à la fois pour la jeune Violette. 

Moreg a besoin d’elle parce qu’elle croit en ses pouvoirs de jeune sorcière, et parce que surtout un drame s’est produit : la journée du mardi précédent a disparu, pfouit évanouie. Alors j’entends déjà les cartésiens qui vont râler en disant que bien évidemment la journée a disparu, mais là c’est vraiment le cas, pas juste un jour qui passe non : tout s’est volatilisé avec elle, les évènements du jour, les souvenirs, les morts, les mariages, les serments, les promesses, les premiers émois, les chants… tout ! Et c’est une catastrophe, d’autant qu’on se rend compte très vite que la personne derrière cette disparition n’est pas dénuée de tout reproche. 

Que faire ? Comment s’y prendre pour ramener cette journée, sans bouleverser l’ordre établi ? C’est ce à quoi vont s’atteler Moreg et Violette. 

Au fil des pages on découvre les origines de la magie de Starfell ou plus exactement son histoire et sa presque disparition il y a déjà longtemps ; l’existance de l’ordre religieux des Frères de Wolll ; les Momentons faiseurs de balais et leur merveilleuse forêt  ; le grincheux de service : le Kobold Oswin (ne lui dite jamais qu’il est un chat, il pourrait en exploser de rage)  ; Plumage le Dragon bleu désespéré par ce qu’a provoqué la disparition du mardi ; une forêt multicolore ; un Mémorien en la personne délicieuse, mais très fragile de Nolin Tantôt  ; des plantes étranges et toute une série de personnages et de choses magiques qui se dévoilent peu à peu. 

Ce premier tome et cette première aventure sont absolument formidables. Rythmée, rempli de découvertes, d’inventions, stimulante au niveau de l’imagination, on part avec Violette et on tremble avec elle vers des aventures qu’elle n’aurait jamais imaginé pouvoir ou devoir assumer seule. C’est très bien écrit, bien mené et surtout chaque page ou presque recèle une surprise bonne ou mauvaise. 

On passe un excellent moment à la lecture de ce titre et on vous reparle très vite avec la suite qui vient de paraître . A lire pour passer un excellent moment. 

 

Jean-Luc 

 

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Starfell, Violette Dupin et le  jour perdu 

Dominique Valente 

Traduit de l’anglais (Grande Bretagne) par Anne Guitton 

Illustration de couverture : Julie Rouvière 

Editions Casterman jeunesse, 27 mai 2020, 14,95 €

12 avril 2021

Malenfer, terres de magie Tome 6 : Arachnia

La suite arrive le 9 juin prochain ! Il est temps de se mettre à jour pour et avec le tome 6 de cette saga absolument fantastique. ❤️❤️❤️❤️❤️

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Les deux héritiers ont été séparés dans le tome précédent. Zoé doit poursuivre son apprentissage et la maîtrise de son pouvoir auprès de Haya la vieille diseuse. La relation entre les deux va faire des étincelles, parce qu’elles ont toutes deux un caractère bien trempé et parce que Zoé n’en fait parfois qu’à sa tête. L’entrée dans le tome 6 d’ailleurs réservera une jolie surprise un brin terrifiante à nos jeunes amis. 

Gabriel lui de son côté réserve bien des surprises également. Son pouvoir croit et lorsque son dragon le rejoint après avoir déposé Zoé, c’est juste à temps pour éviter la catastrophe parce que le jeune garçon semble dévoré par la magie du feu et hors de contrôle. 

Tous sont là : Thomas, Morgane et Ezéchiel, Les professeurs issus des différents groupes de créatures chargés de les protéger. 

Des surprises, des trahisons qui prennent fin avec la mort de certains qui délivrent alors une partie de leurs secrets. Des rencontres joyeuses et surprenantes avec Arachnia, Snirp le lutin et Zeck le lynx. La quête se poursuit et les dangers représentés par les sourciers toujours aussi présents. Lorsque la fin du tome approche, le suivant déjà jette son ombre sur les vies de nos deux héros et de leurs amis et déjà l’aventure accélère vers de nouveaux dangers. 

Aventures, rencontres, découvertes, Cassandra O’Donnel tisse sa toile patiemment avec un style bien à elle, et nous livre un récit plein d’humour, d’inventions avec des mots des expressions créées de toutes pièces. Stimulant et excitant ! On adore toujours ! Vivement la suite . 

 

Jean-Luc 

 

Malenfer, terres de magie / Tome 6 : Arachnia / Cassandra O’Donnel / Editions de Jérémie Fleury  / Editions Flammarion Jeunesse, 26 juin 2019, 10 €

 

D'un clic sur lire la suite ou le visuel retrouvez notre avis sur les cinq premiers tomes 

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03 mars 2021

La fabuleuse histoire de cinq orphelins inadoptables

Gros coup de ❤️❤️❤️❤️ pour un roman merveilleux plein  d'entrain qui sait parler au coeur et nous embarquer loin avec ces cinq orphelins merveilleux. 

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Ce roman est magnifique. D’abord son aspect papier avec rabats, les illustrations, les vignettes qui accueillent chaque changement de chapitre. Alors soyez les bienvenus dans la vie de Lotta, Egg, Fenna, Sem et Milou, cinq bébés arrivés au fil des mois à partir de l’été 1880 dans l’orphelinat de la petite tulipe. Orphelinat dirigé d’une main de fer et d’un coeur glacial Elinora Gassbeek. 

Elle n’a jamais accepté, ni compris ces bébés abandonnés en dépit du bon sens, contre le respect des règles  de l’abandon à l’orphelinat. De plus ces cinq bébés devenus grands sont en train de battre tous les records : inadoptables ! 

Alors elle va décider avec un complice, le cruel M. Roman et son apprenti Pieter,  de s’en débarrasser. C’est sans compter sur l’intelligence de ces enfants et de l’une d’entre eux Milou. Elle convainc ses amis inséparables arrivés en même temps qu’elle à l’orphelinat de la petit tulipe (se méfier des noms qui peuvent paraître accueillants) de prendre la fuite pour retrouver ses parents qui, elle en est persuadée, sont en train de la chercher. 

Ils finiront par arriver dans la maison vide de la famille Poppenmaker, sensés être les parents de Milou. Alors là  va commencer une autre partie du roman. Il faut apprendre à donner le change aux voisins qui inquiets de voir ces gamins débarquer dans cette maison à la  réputation lugubre. 

Sur leur route, Edda Finkelstein gardienne de polder, le petit hibou Mozart, le chat M. Catticus et d’autres plus problématiques comme Rose Speelman du bureau de l’aide à l’enfance. 

Au fil des pages, tout un monde s’anime, des découvertes se font, des personnages qu’on n’attendait plus font surface de nouveau en réservant bien des surprise, des déceptions et des espoirs. L’épilogue, comme rarement dans les romans jeunesses est un moment de grâce d’écriture, de possibles qu’il ouvre et de portes ouvertes qui sait. 

Un roman parfois trépidant, parfois plus calme, qui prend le temps de nous faire aimer les personnages, de trembler avec et pour eux et de toujours s’émerveiller de ce que peuvent faire certaines personnes.  Magnifique et pensionnant. A savourer sans modération. 

 

Jean-Luc 

 

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La fabuleuse histoire de cinq  orphelins inadoptables

Hana Tooke

Traduit de l’anglais (Grande-Bretagne) : Catherine Nabokov

Illustrations : Ayesha L. Rubio

Editions Pocket jeunesse, PKJ, 7 janvier 2021, 16,9 €

L’enfance des dieux Zeus tome 1 / Athéna tome 2

Revisiter la mythologie pour les 8 ans et plus avec Evelyne Brissou-Pellen, c'est l'assurance d'un excellent moment. Coup de coeur pour une nouvelle série, très bien écrite
pour voir les dieux de l'Olympe dans leurs jeunes années 

 

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Les deux  premiers tomes de cette  Enfance des dieux  embarquent les jeunes lecteurs à leur hauteur ou presque avec des dieux de l’Olympe au début de leur longue carrière. D’abord survivre avec le premier tome et Zeus. En effet, avant de régner sans partage, la génération des olympiens, doit régler un petit problème : leur père Cronos. Celui-ci  a des fâcheuses manies et à cause d’une fichue prédiction, il avale ses gosses à la naissance pour se prémunir de l’avenir annoncé. Mais un jour … l’un d’entre eux va échapper à sa gloutonnerie et ainsi changer la donne. 

Dans le second, tome la première génération des olympiens a grandi et la famille va s’élargir avec l’arrivée d’Athéna. Et rien que la description de sa naissance vaut le détour. Fureur d’Arès, furie d’Héra et conséquences en chaînes. Il faut dire que Zeus n’est pas très fidèle et n’hésite pas à tromper la pauvre Héra. La petite Athéna en grandissant va avoir fort à faire. 

On aime le rythme des histoires, leur mise à portée des plus jeunes mais tout en restant remplies de détails et proches de l’original. On aime les arbres généalogiques de la fin ainsi que les quelques mots de vocabulaire qui permettent de comprendre l’ensemble. (Mots grecs, termes précis impossibles à transformer) . 

C’est un très bon moment et une jolie découverte que cette nouvelles collection qui débute. A savourer vraiment sans modération. 

 

Jean-Luc 

 

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L’enfance des dieux  

Zeus tome 1 / Athéna tome 2

Evelyne Brissou-Pellen 

Illustrations Thierry Christmann

Editions Pkj à partir de 8 ans, 18 février 2021, 5,5 €

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