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11 juillet 2022

Les chimères de Vénus

On avait adoré cette nouvelle série alors pour que l'été soit lumineux et imaginatif on vous la repropose
Coup de ❤️❤️❤️❤️ pour le début d'une série brillante et prometteuse. 

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Plusieurs ambiances dès le départ, plusieurs théâtres de l’aventure qui se croisent et s’emboitent les uns dans les autres. Un navire qui semble perdu aux abords d’une île magnétique ;  Paris où la belle Hélène Martin va séduire le rustre duc de Cbouvigny alors qu’à l’opéra dans les alcôves des balcons on discute politique et intérêt de nouvelles colonies ; un bagne quelque part sur une autre planète où celui qu’Hélène aime vraiment est en train de changer son destin et c’est parti pour un voyage extraordinaire. On aime ces images prises entre une technologie impressionnante et le décor  et l’ambiance très XIXème siècle, et ode voyage en direction de Vénus. Vénus sur laquelle cohabitent désormais au sein d’une végétation luxuriante les nouveaux arrivés qui s’installent peu à peu et d’anciens propriétaires des lieux : des dinosaures.

Enfin les voici arrivés à Eugénia le coeur administratif, militaire et industriel de la ville. Puis le voyage extraordinaire sur des rails qui serpentent en hauteur au dessus de la forêt géante et de ses occupants d’un autre âge, alors qu’Hélène n’en finit pas de chercher Aurélien déclaré mort. A leur bord Chouvigny ivre de puissance décide alors de chasser ces animaux fantastiques, se sentant hors de porté lui qui fil au dessus de la forêt. Pourtant au deuxième tir c’est un mégalosaure qui est blessé et celui-ci n’a aucun complexes, ni doutes de sa supériorité face à ceux qui sont désormais devenus ses proies.

Peu à peu dans cette nouvelle série inventée à la suite du Château des Etoiles, les auteurs inventent tout un monde étonnant de prouesses scientifiques mêlées de choses plus anciennes tout aussi inquiétantes. La planète Vénus est-elle une planète vierge,  où ne circulent que des êtes préhistoriques dans une nature vierge et riche de promesses permettant aux Anglais et aux Français de poursuivre leur éternelle rivalité, où recèle-t-elle d’autres secrets ?

 

Tout un univers steampunk étonnant et brillant qu’on va adorer suivre dans les prochains épisodes.

 

Jean-Luc

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Illustrations © Rue de Sèvres. tous droits réservés. Merci 

 

 

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Les chimères de Vénus,  tome 1

Scénario : Alain Ayroles

Dessin : Etienne Jung

Editions Rue de Sèvres, 24 mars 2021, 15 €

04 juillet 2022

Leur sang coule dans tes veines

Coup de ❤️❤️❤️❤️❤️ de l'équipe  ! Un roman puissant et addictif ! Génial ! 


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L’un des premiers romans de la rentrée et déjà  le coeur qui tape et le plaisir de lire un très bon roman.
Matha est tombée d’un arbre dans son jardin. Cet accident lui a couté un oeil et depuis elle se replie sur elle même parce qu’elle a le sentiment d’être devenue un monstre aux yeux des autres et puis surtout parce qu’elle peut lire leurs émotions et leurs souvenirs au simple contact de leur vêtement de manière plus ou moins intense en fonction de la matière du vêtement porté.
Paniquée, n’obtenant pas de réponse ou ne pouvant en avoir de ses parents divorcés qui la prennent en tenaille, elle décide de rejoindre l’île de Skjebne, l’ile de son enfance où pense-t-elle sa grand-mère sera la seul à pouvoir lui répondre.

Dès les premières pages Martha est littéralement en fuite vers ce qu’elle pense être son refuge, dès les premières lignes l’autrice comme par magie happe le lecteur et le tient désormais pris au piège des lignes qui dansent sous ses yeux.
Là-bas, le suspens tombe vite, elle arrive trop tard, sa grand-mère est morte et c’est seule pense-t-elle qu’elle devra affronter le mystère de ses nouveaux pouvoirs. C’est sans compter le hasard. Stig jeune homme perdu comme elle, a rejoint l’île et s’est réfugié dans la maison qu’il pensait abandonnée. Les deux vont devoir cohabiter et plus encore. Mais surtout il faut faire vite, car en mourant sa grand-mère a du abandonner son rôle de veilleuse, celui échu depuis tant de générations aux femmes de la famille qui consiste à arroser avec l’eau du puit l’arbre étrange qui se trouve derrière la maison, Ygdrasil selon la mythologie nordique. Et sans ces attentions journalière, l’arbre se meurt et ouvre peu à peu la porte au royaume des morts dont les âmes affolées s’échappent en même temps qu’une créature redoutable assoiffée de sang et de mort. Il faut faire vite, la bête rôde, elle a déjà tué et sa prochaine cible semble évidente. Au fil des pages, en même temps que l’évolution menée au pas de charge de l’histoire, se greffe celle de la famille de Martha. On découvre ainsi ses liens avec la mythologie nordique, les explications liées à ces pouvoirs étranges, ce lien avec le royaume des morts, et l’urgence qu’il y a à ce que les choses retrouvent leur situation ancestrale pour que le monde puisse de nouveau fonctionner ou couler dans le chaos.
C’est absolument bluffant, c’est très bien écrit, c’est totalement addictif et on sort quasi épuisé et à bout de souffle de cette lecture (plaisir bien évidemment) qui nous entraîne entre mythologie et horreur et surtout qui est écrit de telle manière que nous aussi lecteurs avons le sentiment d’avoir reçu les mêmes pouvoirs que l’héroïne et d’être devenus des éponges à émotions et à sentiments étranges et passionnés.
Un très bon premier tome qu’il faut dévorer sans attendre. Un seul défaut la suite n’arrive qu’à l’automne, mais vraiment c’est formidable.

 

Jean-Luc

 

 

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Leur sang coule dans tes veines

Rachel Burge

Traduit de l’anglais (Grande-Bretagne) : Corinne Daniellot

Editions Casterman Jeunesse, 5 janvier 2022, 16 €

La malédiction de Highmoor : douze soeurs s’en allaient au bal …

Très gros coup de coeur pour un roman brillant et puissant ! A lire ❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️


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Eulalie est morte ! Encore une fille Thaumas qui est morte. Partout la rumeur commence à circuler que les douze filles seraient maudites. Poisseuse, rampante, elle gagne du terrain. Au manoir la panique gagne les filles aînées qui déjà voient s’envoler leurs rêves de mariage et de futur. Mais Annaleight la soeur qui raconte l’histoire est peu à peu persuadée que quelque chose cloche, que non sa soeur ne s’est pas jeté du haut de la falaise : et si … ?

Progressivement la vie doit reprendre et leur père 13 ème Duc des îles Salann s’est remarié après la mort de sa femme chérie lors de son douzième accouchement. Et puis ses filles ont commencé à mourrir.

Alors comme pour conjurer le sort, il est désormais marié à Morella une jeune femme enceinte qui doit lui apporter qui sait un fils tant attendu. Oh pas que cela pose un problème d’héritage, non car dans ces contrées reculées, les filles lorsqu’elles sont les aînées reprennent le titre et héritent du domaine pas de problème avec cela, non, mais quand même : un fils !

Morella la jeune femme venue de loin, étouffe sous le poids des traditions, comprend brutalement que quelque soit le sexe de son enfant ce ne sera pas lui l’héritier  et obtient la fin du deuil et la reprise des fêtes et des tenues colorées. Officiellement il faut passer à autre chose, laisser la vie reprendre ses droits et faire s’éloigner la tristesse et la mort.

Au fil des pages, l’histoire se densifie, comme si nous étions entre deux mondes, comme si une mince frontière séparait le monde classique des humains bruyant de la civilisation moderne et l’autre plus ancien emprunt du poids des croyances dans les anciens dieux. Les filles qui n’en peuvent plus semblent au fil des pages prises d’une frénésie, d’une boulimie de vie. Elles veulent danser et s’amuser, rencontrer des prétendants sérieux, pas de ces mauviettes qui semblent ne plus pouvoir ou vouloir les approcher relayant cette histoire de malédiction.

Pourtant les rumeurs ont la vie dure et celle-ci semble coller aux pages comme aux esprits des soeurs qui toutes se posent des questions et angoissent à l’idée que l’une d’entre elle puisse à nouveau mourir.

Annaleight semble voler de page en page, de soeur en soeurs, de rencontres en rencontres, tantôt hostile, tantôt amicale avec sa jeune belle mère elle tente par tous les moyens de comprendre ce qui la dérange, quelque chose de confus et d’étrange qui la pousse à croire que sa soeur aurait été assassinée.

L’autrice joue à semer le trouble à jeter le chaud et le froid et nous offre des pages où la magie ancestrale l’emporte et où les soeurs Thaumas s’envolent dans des bals endiablés vêtues de robes sublimes en ruinant leur précieux souliers sur les parquets des salles de bal. Puis d’un coup quelque chose se crispe, s’enraye et finit par troubler le lecteur qui ne sait plus trop où est la frontière entre la réalité, la magie, le rêve, le cauchemar. Parce ce que c’est bel et bien vers une forme de cauchemar que ces robes tourbillonnants nous embarquent, aidées par la rudesse du climat, par le milieu rigide qui dicte ses lois. Et si Annaleight avait raison ? Et si Eulalie n’était pas morte d’un accident ou d’un suicide ? Et si un danger bien plus grand planait sur la famille Thaumas ?

Difficile de vous en dire davantage sans trahir l’histoire et ses secrets, nous vous laissons au plaisir de cette lecture envoutante, et presque vénéneuse à la fois. Comme le sous titre l’indique ceux dont l’imagination galope entendront de drôles de musiques et verront s’envoler le bas des robes de douze soeurs qui s’en allaitent au bal !

Magistral ! Un des meilleur titre de cette fin d’année. A lire absolument pour les plus grands qui savent plonger et rêver dans les intrigues bien tissées aux éclats multiples comme les facettes lumières des bals qui brillent de mille feu pour oublier la douleur, la peur, la souffrance et la mort.

 

Jean-Luc

 

 

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La malédiction de Highmoor :  douze soeurs s’en allaient au bal …

Erin A. Craig

Traduit de l’anglais (américain) : Elsa Pellegri

Editions Casterman jeunesse, 22 septembre 2021, 18,95 

La nuit des reines

Coup de ❤️❤️ pour un  roman envoutant et dépaysant ! 

 

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Baton Noir, ville qu’on verrait bien quelque part en Louisiane dans le bayou, où règne la magie au service d’une élite. Jude Lomax, l’héroïne du roman vit dans les bas-fonds de la ville, trainant sa misère, son désespoir et survivant grâce à ses talents de musicienne. Pourtant la jeune trompettiste a bien du mal à joindre les deux bouts et refuse toute aide magique que ce soit, refusant obstinément les artifices proposés par la magie Cojoue.

Refuser c’est facile à dire parce que le jour où elle joue avec sa fanfare pour l’enterrement de l’une des femmes les plus puissantes de la ville, sa vie va basculer définitivement. Ivory Monette, la reine Cojou a été assassinée. Mais elle avait prévu son assassinat visiblement et une poupée ensorcelée va permettre à son esprit d’échapper à la mort et de prendre possession du corps et de l’esprit de la pauvre Jude.

Cadeau empoisonné ? Oui et non parce que non seulement, la vieille reine va lui révéler bien des secrets, l’emmener là où elle n’aurait jamais pu ou imaginé mettre les pieds, et rencontrer ou approfondir ses relations avec des individus qu’elle n’aurait jamais voulu voir d’aussi près. André Majstro son patron du Moonfleet pour qui elle joue de la trompette ; Etienne Malloy le vampire ancien amant de la jadis belle Ivory, legbas dangereux et pervers… et quelques amis surs et fiables sans qui elle ne serait rien comme Sharkey.  Elle va en servant les intérêts de son hôte qu’elle supporte bien involontairement en apprendre aussi bien plus sur sa famille et la mort de son frère. Le temps presse la nuit des Reines approche et Ivory sait que son sort tient à peu de chose désormais et qu’elle a peu de chance d’échapper au legba de la mort a qui elle a échappé provisoirement.
Jude plonge ainsi dans tout ce qu’elle a essayé de fuir et d’éviter depuis des années et va côtoyer, créatures étranges, sortilèges dangereux, menaces maléfiques, complots, manipulation … on plonge dans la Nuit des reines comme on entre en transe dans un monde étrange où résonne dès les premières lignes des notes de jazz, l’ambiance du bayou, la magie qui transpire des pages et tout un univers changeant et mouvant qui s’offre à nous au travers de ceux de Jude.

La fin étonnante et particulièrement réussie va vous scotcher et surtout pour les fans vous laisser espérer une suite prochaine, les jeux sont ouverts.

Un roman envoutant qui nous embarque dans un univers très bien maîtrisé et nous donne le sentiment le temps de le refermer qu’on est parti loin au bord du bayou alors que le gombo mijote et que les crocodiles glissent doucement sous l’eau. A découvrir sans tarder.

 

Jean-Luc

 

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La nuit des reines

Alex Bell

Traduit de l’anglais (Grande Bretagne) : François Nagel

Illustration de couverture : shutterstock

Editions Bayard Jeunesse, 25 aout 2021, 14,9 €

Les véritables aventures d'Homère, premier des poètes

Le souffle de la légende, de la mythologie et des caprices divins glisse sur ce roman merveilleux ! Très gros coup de coeur ❤️❤️❤️❤️ Très bel été avec les Sandales jeunesse

 

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Ce roman est fabuleux. Il nous entraîne dès les premières pages dans le sillage d’Homère. De la découverte de ses origines, à son apprentissage, il ne cesse de nous surprendre et de nous entraîner à sa suite. Fantasque, étonnant, il va apprendre à chanter sans provoquer totalement les dieux, mais sans les ménager pour autant. Le problème de ce roman, c’est qu’une fois ouvert, on peine à le refermer et on se laisse envouter et entrainer de pages en pages. Que ce soit les humains, les divinités, la nature, tout nous amène à aller de découvertes en découvertes, d’hymnes en hymnes.
Le rythme est soutenu, les mots filent légers et étonnants pour nous décrire celui que nous connaissons, premier des poètes, personnage légendaire ou pas, peu importe. Sous la plume de Louise Guillemot il prend chair et vie et nous offre un moment étonnant et stimulant de lecture. Les illustrations de Clara Dupré émaillent le roman de formes souples et belles et emplissent parfois les pages de couleurs.

Un roman passionnant, rythmé, inventif, empli de poésie et de joie de vivre, on ne peut qu’aimer ce titre formidable ! A découvrir

 

Jean-Luc

 

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Les véritables aventures d’Homère  premier des poètes
Louise Guillemot
Illustrations de Clara Dupré

Editions les petits Platons, romans, 19 novembre 2021, 19 €

27 juin 2022

Les saisons de la tempête

Bel été 2022 avec les Sandales Jeunesse et Amandine votre libraire. Pour débuter l'été et avant le rush des vacances, des titres passés qui ouvrent sur des lectures formidables avant les suites  les nouveautés tout l'été !
On reste avec vous cet été !

 

Coup de coeur pour un roman dense entre magie et mythologie ancestrale et technologie de pointe actuelle. Surtout un roman sur de jeunes gens qui se cherchent entre la vie et la mort ! Bluffant ! ❤️❤️❤️

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Jacob Mathew Sullivan glisse un soir de neige, froid et glacial… vers la mort. Pourtant à l’arrivée, un phénomène étrange se produit : il rencontre une certaine Gaïa qui va lui donner le choix : mourrir vraiment ou devenir quasi immortel en devenant une saison. En choisissant ce destin, il sauve quelqu’un avec lui qui va devenir son superviseur.

Jack a choisi et est devenu l’un deux, une saison, un hiver. Ainsi vous venez de pénétrer dans le secret des saisons, réparties sur la surface de la terre avec chacun une zone de contrôle et comme les vraies saisons un rite de passage qui fait mourrir l’un au moment où l’autre en puissance ascendante s’impose au monde.

Ce petit jeu étrange dur depuis si longtemps, Gaïa et Chronos maitres du temps et des saisons contrôlent ainsi le temps et mettent en concurrence des jeunes gens bloqués désormais entre la nécessité d‘être les meilleurs pour éviter d’être reconditionnés ou pire encore.

Tout un monde géré par l’Observatoire centre aménagé sous terre, insoupçonnable, indétectable et véritable merveille de technologie de pointe. Tout aurait pu rouler et fonctionner ainsi encore et encore pendant des siècles et des millénaires qui sait.

 

Pourtant Jack, Julio (l’été), Ambre l’automne, et surtout Fleur le printemps qui le tue tous les ans pour relancer le monde et la vie sur terre vont peu à peu dérégler la machine. Jack se rend compte peu à peu que certaines choses, certaines ordres ne fonctionnent pas, comme celui de ne pas se toucher entre saisons. Pourquoi ont-il besoin d’hibernation entre la fin de leur saison sur terre et leur reprise ? A quel dessin de Chronos cela correspond-t-il ? Jack très vite est persuadé qu’il y a une voie de sortie et que Chronos cache le passé et les manipule;

La fuite qu’ils vont organiser avec la complicité de certains hauts responsables qui eux aussi tentent de tirer leur épingle du jeu pourrait bien tout changer.

Elle Cosimano nous entraîne dans un univers mêlant magie ancestrale et mythes fondateurs avec haute technologie actuelle. Le monde qu’elle créée est à la fois fascinant et glaçant, le destin de ces jeunes gens quelque part déjà mort va peu à peu nous être dévoilé comme leur passé et une bonne partie de leurs secret. Des personnages attachants, un récit divisé en trois parties qui embarque loin avec le sentiment de rien pouvoir lâcher et on passe vraiment un très bon moment de lecture intelligente, étonnante, rempli de découvertes et d’inventions qui font pulser notre imagination pour le meilleur. A découvrir

 

Jean-Luc

 

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Les saisons de la tempête

Elle Cosimano

Traduit de l’anglais (Etats-Unis) : Adrienne Derrier

Editions de Saxus, 25 mars 2021, 18,9 €

 

La Cité des livres qui rêvent

Bel été 2022 avec les Sandales Jeunesse et Amandine votre libraire. Pour débuter l'été et avant le rush des vacances, des titres passés qui ouvrent sur des lectures formidables avant les suites  les nouveautés tout l'été !
On reste avec vous cet été !

 

 

Et oui il y a des moments où on vibre davantage que d'autres, la semaine prochaine vous le savez maintenant, Oscar revient mais cette semaine c'est d'une toute autre histoire que nous aimerions vous parler : La cité des livres qui rêvent  de Walter Moers publié à l'origine chez les Grandes Personnes à été repris par les éditions Gallimard Jeunesse. Et c'est tout simplement une merveille !

 

 

 

Il s'appelle Hildegunst Taillemythes c'est un dragon et ... et qui mieux qu'Arthur pouvait parler de cette merveille ? 

 

 

Peut-être connaissez-vous déjà Walter Moers, grâce au livre Les treize vies et demies du capitaine Ours Bleu, son premier ouvrage traduit en français ? Vous savez sans doute alors que cet écrivain allemand n'est pas seulement un auteur de bandes dessinées, ni un simple homme de lettres, mais qu'il est aussi et surtout le traducteur d'histoires zamonniennes, en particulier celles du célèbre Hildegunst de Taillemythes !

 Si vous vous sentez le cran de découvrir la Zamonie, ce monde démoniaque et merveilleux, onirique et cauchemardesque, cet univers bouillant d'une imagination fantastique, fantasque et fantasmagorique, n'hésitez pas à vous laissez happer et cliquez sur Lire la suite. Dans le cas où le courage et la détermination risqueraient de vous faire défaut, n'hésitez pas non plus à passer votre chemin, voire à fuir en prenant vos jambes à votre cou, de peur que ce livre ne se révèle être un livre dangereux...

 

La cité des Livres qui rêvent rapporte l'histoire d'Hildegunst Taillemythes, ou du moins son premier épisode, racontée par lui-même. Ce jeune dragon écrivain (de seulement 77 ans, comme le prouve son portrait sur la couverture) se rend à Bouquinbourg à la mort de son parrain en écriture, lancé par son mentor en quête de l'auteur du manuscrit parfait. Mais, si cette extraordinaire cité recèle quantité de prodiges, tels que des milliers de profondes librairies, des tartines aux abeilles démoniques, des concerts de trombonnette ou les traces du canidon Colophonius Clairdepluie, explorateur émérite de ce qui se tapit sous la surface de la ville, elle dissimule également d'effroyables dangers, notamment celui d’un mystérieux libraire, qui, peu enthousiasmé par les recherches d'Hildegunst, empoisonne notre héros et l'abandonne au fin fond des catacombes de Bouquinbourg (une mise en scène livresque d'anthologie).
Là, vous y apprendrez que les livres peuvent être mortels, bien plus dangereux que les Tiqxxxxes, les Harpyres, Détritrou ou les chasseurs de livres qui rôdent dans ce labyrinthe ; vous y découvrirez la voie ferrée des Gnomes Rubiginieux, la vérité sur le dernier Géant des souterrains, les résultats de certaines manipulations biblalchimiques, le secret des (effroyables ?) Rongelivres, les mystères de l'inspiration, ainsi que des lieux comme la Forêt de Cristal ou le Château du Roi des Ombres.

 

Servi par un rythme haletant et des illustrations exécutées de main de maître – hommage à la clé rossignolette de l'impossibilité –, porté par un humour désopilant combiné à un jaillissement effréné d'idées toutes plus délirantes les unes que les autres et pleines d'une profonde sagesse, cet ouvrage exceptionnel vous plonge dans un monde d'une force et d'une densité incroyable, dont vous ressortirez (ou pas) pantelant et émerveillé. Et, qui sait ? Peut-être le souffle de l'Orm s'emparera-t-il de vous ?

 

 

Arthur Jeannot

 

 

La Cité des livres qui rêvent

Un roman de Zamonie par Hildegunst Taillemythes

Traduit du zamonien et illustré par : Walter Moers

Traduit de l’allemand par François Mathieu , Dominique Taffin-Jouhaud

Editions Gallimard jeunesse, folio junior, 13 mai 2021, 9,3 €

 

et pour les nostalgiques l'édition la plus ancienne 

 

 

Starfell, Violette Dupin et le jour perdu

Bel été 2022 avec les Sandales Jeunesse et Amandine votre libraire. Pour débuter l'été et avant le rush des vacances, des titres passés qui ouvrent sur des lectures formidables avant les suites  les nouveautés tout l'été !
On reste avec vous cet été !

 

Gros coup de ❤️❤️❤️❤️ pour une nouvelle série et une nouvelle héroïne formidables ! A dévorer ! 

Mardi a disparu / Très loin dans une forteresse où aucune magie n’a pénétré depuis un millénaire, attend un jeune homme et quelque part une jeune sorcière timide au pouvoir qui semble anodin attend son heure.

 

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Une introduction qui donne la pêche et le sourire, un nouveau monde qui s’ouvre à nous petits curieux et amateurs de magie : Starfell.

Quand vous aurez fait la connaissance de Violette Dupin la plus jeune des filles de la famille Dupin, de sa grand-mère réputée comme étant un peu foldingue et de quelques autres personnages membres de la famille, vous saurez que vous ne pourrez plus lâcher l’affaire.

Alors qu’elle subit les avanies habituelles de la part de ses soeurs qui méprisent son pouvoir de Trouveuse (elle seule pour rappeler les objets perdus) elle va se retrouver face à celle qui est réputée comme étant la plus grande sorcière de ce monde : Moreg Vaine.

Quand en plus, cette dernière lui demande de l’aide c’est absolument génial et très inquiétant à la fois pour la jeune Violette.

Moreg a besoin d’elle parce qu’elle croit en ses pouvoirs de jeune sorcière, et parce que surtout un drame s’est produit : la journée du mardi précédent a disparu, pfouit évanouie. Alors j’entends déjà les cartésiens qui vont râler en disant que bien évidemment la journée a disparu, mais là c’est vraiment le cas, pas juste un jour qui passe non : tout s’est volatilisé avec elle, les évènements du jour, les souvenirs, les morts, les mariages, les serments, les promesses, les premiers émois, les chants… tout ! Et c’est une catastrophe, d’autant qu’on se rend compte très vite que la personne derrière cette disparition n’est pas dénuée de tout reproche.

Que faire ? Comment s’y prendre pour ramener cette journée, sans bouleverser l’ordre établi ? C’est ce à quoi vont s’atteler Moreg et Violette.

Au fil des pages on découvre les origines de la magie de Starfell ou plus exactement son histoire et sa presque disparition il y a déjà longtemps ; l’existance de l’ordre religieux des Frères de Wolll ; les Momentons faiseurs de balais et leur merveilleuse forêt  ; le grincheux de service : le Kobold Oswin (ne lui dite jamais qu’il est un chat, il pourrait en exploser de rage)  ; Plumage le Dragon bleu désespéré par ce qu’a provoqué la disparition du mardi ; une forêt multicolore ; un Mémorien en la personne délicieuse, mais très fragile de Nolin Tantôt  ; des plantes étranges et toute une série de personnages et de choses magiques qui se dévoilent peu à peu.

Ce premier tome et cette première aventure sont absolument formidables. Rythmée, rempli de découvertes, d’inventions, stimulante au niveau de l’imagination, on part avec Violette et on tremble avec elle vers des aventures qu’elle n’aurait jamais imaginé pouvoir ou devoir assumer seule. C’est très bien écrit, bien mené et surtout chaque page ou presque recèle une surprise bonne ou mauvaise.

On passe un excellent moment à la lecture de ce titre et on vous reparle très vite avec la suite qui vient de paraître . A lire pour passer un excellent moment.

 

Jean-Luc

 

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Starfell, Violette Dupin et le  jour perdu

Dominique Valente

Traduit de l’anglais (Grande Bretagne) par Anne Guitton

Illustration de couverture : Julie Rouvière

Editions Casterman jeunesse, 27 mai 2020, 14,95 €

La fabuleuse histoire de cinq orphelins inadoptables

Bel été 2022 avec les Sandales Jeunesse et Amandine votre libraire. Pour débuter l'été et avant le rush des vacances, des titres passés qui ouvrent sur des lectures formidables avant les suites  les nouveautés tout l'été !
On reste avec vous cet été !

 

Gros coup de ❤️❤️❤️❤️ pour un roman merveilleux plein  d'entrain qui sait parler au coeur et nous embarquer loin avec ces cinq orphelins merveilleux. 

 

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Ce roman est magnifique. D’abord son aspect papier avec rabats, les illustrations, les vignettes qui accueillent chaque changement de chapitre. Alors soyez les bienvenus dans la vie de Lotta, Egg, Fenna, Sem et Milou, cinq bébés arrivés au fil des mois à partir de l’été 1880 dans l’orphelinat de la petite tulipe. Orphelinat dirigé d’une main de fer et d’un coeur glacial Elinora Gassbeek.

Elle n’a jamais accepté, ni compris ces bébés abandonnés en dépit du bon sens, contre le respect des règles  de l’abandon à l’orphelinat. De plus ces cinq bébés devenus grands sont en train de battre tous les records : inadoptables !

Alors elle va décider avec un complice, le cruel M. Roman et son apprenti Pieter,  de s’en débarrasser. C’est sans compter sur l’intelligence de ces enfants et de l’une d’entre eux Milou. Elle convainc ses amis inséparables arrivés en même temps qu’elle à l’orphelinat de la petit tulipe (se méfier des noms qui peuvent paraître accueillants) de prendre la fuite pour retrouver ses parents qui, elle en est persuadée, sont en train de la chercher.

Ils finiront par arriver dans la maison vide de la famille Poppenmaker, sensés être les parents de Milou. Alors là  va commencer une autre partie du roman. Il faut apprendre à donner le change aux voisins qui inquiets de voir ces gamins débarquer dans cette maison à la  réputation lugubre.

Sur leur route, Edda Finkelstein gardienne de polder, le petit hibou Mozart, le chat M. Catticus et d’autres plus problématiques comme Rose Speelman du bureau de l’aide à l’enfance.

Au fil des pages, tout un monde s’anime, des découvertes se font, des personnages qu’on n’attendait plus font surface de nouveau en réservant bien des surprise, des déceptions et des espoirs. L’épilogue, comme rarement dans les romans jeunesses est un moment de grâce d’écriture, de possibles qu’il ouvre et de portes ouvertes qui sait.

Un roman parfois trépidant, parfois plus calme, qui prend le temps de nous faire aimer les personnages, de trembler avec et pour eux et de toujours s’émerveiller de ce que peuvent faire certaines personnes.  Magnifique et pensionnant. A savourer sans modération.

 

Jean-Luc

 

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La fabuleuse histoire de cinq  orphelins inadoptables

Hana Tooke

Traduit de l’anglais (Grande-Bretagne) : Catherine Nabokov

Illustrations : Ayesha L. Rubio

Editions Pocket jeunesse, PKJ, 7 janvier 2021, 16,9 €

Après nous, les animaux

Bel été 2022 avec les Sandales Jeunesse et Amandine votre libraire. Pour débuter l'été et avant le rush des vacances, des titres passés qui ouvrent sur des lectures formidables avant les suites  les nouveautés tout l'été !
On reste avec vous cet été !

 

Le roman de Camille Brunel en évoquant la disparition de l'espèce humaine, laissant la place aux animaux est étonnant et donne à découvrir et réfléchir ! ❤️❤️❤️❤️

 

 

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Au début il en reste une. Une humaine, celle de ceux qui régnaient sur l’ancien monde d’avant 2086. La dernière humaine qui accompagnait trois taureaux, une vache, un lion, quatre chevaux, deux geais, cinq lycaons, trois pandas roux, deux chimpanzés deux éléphants, une panthère et un python est mort juste avant que le bateau ne s’échoue sur les côte du Mexique, au Yucatan, là où autrefois les jeunes américains étudiants et européens en croisière venaient prendre des vacances. Désormais la nature reprend peu à peu ses droits. Il y a ceux qui comme dans le navire étaient habitués à la présence de l’homme, ceux pour qui elle était indispensable et les autres qui peu à peu retrouvent les territoires perdus, occupent l’espace, parce que la nature à horreur du vide.

Les animaux entre eux, ont tissé des liens, d’amitié, de protection, instinctivement ils sentent que certains ne leurs feront pas de mal, que d’autre seront des alliés précieux. Et puis elle meurt, la dernière, et le bateau échoue. La  découverte de la terre ferme, d’une nouvelle terre, de nouveaux animaux, de nuées d’oiseaux, de nouveaux dangers… la nécessité d’avancer, de se retrouver parce que désormais , même si certains peuvent voler et s’éloigner, ils sont un groupe qui va affronter la mort, et survivre ensembles. Les hommes ont disparu à jamais, un autre monde est à inventer.

Que ce roman est étrange, comme il est surprenant de lire une histoire dans laquelle, nos traces s’effacent jusque dans les réflexes et les souvenirs des héros animaliers qui tiennent le haut de l’affiche. Tout un monde à redécouvrir. De quoi réfléchir à notre action, notre rôle sur la planète et sur ce qui pour le moment semble correspondre à une extinction de masse des autres animaux. Mais peut-être la crise sanitaire qui nous traversons nous permettra de retrouver un peu de sagesse et de limiter la casse. Surprenant, étonnant et presque dérangeant parfois. Un très bon titre à lire et savourer.

 

Jean-Luc

 

 

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Après nous, les animaux

Camille Brunel

Illustration de couverture : Delphine Jacquot

Editions Casterman Jeunesse, collection ici/maintenant, des romans qui regardent le monde en face, 16 septembre 2020, 16 €

Les faits & gestes de la famille papillon

Bel été 2022 avec les Sandales Jeunesse et Amandine votre libraire. Pour débuter l'été et avant le rush des vacances, des titres passés qui ouvrent sur des lectures formidables avant les suites  les nouveautés tout l'été !
On reste avec vous cet été ! 

 

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Entrer dans l’univers de la famille Papillon c’est prendre le risque d’en devenir totalement accro. Et c’est bien tout le mal que l’on vous souhaite, enfin le Bien plus exactement, puisque tel est leur pouvoir.

Mais avant tout vous allez faire connaissance d’une famille loufdingue, folle, aimante, une vraie mine de souvenirs, de bonheurs et de joie, de peine, une famille me direz vous, oui mais quelle famille.

Eva va bientôt avoir 13 ans et comme tous les aînés d’une fratrie de la famille Papillon, treize an est l’année où se déclenche un mystérieux pouvoir qui ne disparaît qu’avec la naissance de son premier enfant.

Mais Eva, elle ne voit pas bien pourquoi du jour au lendemain elle doit rester cloitrée dans sa chambre, pourquoi on fait tant de mystères autour d’elle et pourquoi d’un coup grand-papy Robert est chargé de lui raconter sa vie.

Alors Eva en bonne ado qui se respecte va réussir à sortir de sa chambre et va déhancher toute une série d’évènements plus ou moins heureux.

L’histoire de la famille Papillon ne se raconte pas, elle se savoure, prend des directions insoupçonnées plus ou moins heureuse, croise les aventures, les personnages. Au fil des pages, des enfants, maris, femmes de victimes de la Shoah qui retrouve foi en l’avenir, la fille d’Irène Nimérovsky, et bien d’autres personnages connus ou moins connus, bien évidemment puisque tous racontent l’enfance, enfin l’adolescence à partir de ses 13 ans de grand-papy Robert.

Les pages volent, illustrées par les photographies (un petit clin d’oeil peut être à Misse Péregrine et les enfants particuliers) dont les légendes parlent, racontent, complètent l’histoire.

De loin c’est un joyeux bazar, vibrant, chaleureux , de près aussi même si le propos n’est pas aussi léger qu’il y parait.

Deux familles qui luttent au sommet de la hiérarchie de ces familles au donc particulier : les Papillon et les Avalanche et une histoire qui nous parle de mémoire, de livres précieux, d’histoires, de rencontres, de vie, de drames, et qui tisse un patchwork surprenant et heureux.

Ce premier tome est une pépite. Merveilleuse histoire qui nous est racontée là ! Florence ferait-belle partie de la famille Papillon ?

 

Jean-Luc

 

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Les faits & gestes de la famille papillon, tome 1 : les exploits de grand-papy Robert

Florence Hinckel

Conception graphique de la couverture et de l’intérieur : Agence AllRight

Editions Casterman jeunesse, 1 mai 2019, 15,9 €

 

Ce tome deux est un régal, il vous faudra bien vous accrocher pour supporter les enlèvements en série. L’arrivée d’oncle Boris, et toujours cette volonté farouche des deux côtés chez les Avalanche comme chez les Papillon d’en fermer la petite dernière, l’héritière, celle qui a le pouvoir. Peu à peu au fil des pages, de nouveaux liens apparaissent,  des parts de mystères se dénouent et enfin vous allez découvrir la vérité sur Eva.

C’est absolument formidable. Les histoires et aventures des deux familles se croisent, s’emmêlent et offrent un spectacle pétillant et palpitant. L’autrice tient bien en main son histoire et son monde, après un premier tome surprenant et génial elle déroule désormais son histoire et nous entraîne avec elle totalement conquis. Une série absolument formidable à découvrir.

 

Jean-Luc

 

 

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Les faits & gestes de la famille papillon, tome 2 : les prouesses de mamie Rose

Florence Hinckel

Conception graphique de la couverture et de l’intérieur : Agence AllRight

Editions Casterman jeunesse, 6 novembre 2019, 15,9 €

 

Et c’est parti pour le dernier tome de cette famille absolument fantastique. Vous savez maintenant un certain nombre de choses sur les deux familles et les origines d’Eva. Mais en connaissez vous les détails ? Pas vraiment en fait. Florence Hinckel nous offre un final éblouissant et rocambolesque. Des amours contrariés, des secrets lourds à porter, des héros étonnants, des catastrophes et des contres catastrophes qui s’enchaînent et se défont parfois. Les deux familles dont les pouvoir assurent un équilibre fragile (il doit y avoir un petit souci avec les Papillon en ce moment d’ailleurs, si quelqu’un les croise, il sera le bienvenu) , la jalousie et la folie qui guette oncle Boris qui s’est mis en tête de menacer les descendants de toutes les familles à pouvoir. Alors dans un dernier effort commun Avalanche et Papillon tout en nous racontant les succès de Domi vont assurer jusqu’au bout.

On adore cette série, elle parle au coeur autant qu’à l’esprit, elle fascine, fait sourire, ravive toute une série de souvenirs historiques et personnels et on imagine bien volontiers plusieurs générations de lecteurs confrontant leur ressenti face à ces histoires. Des histoires portées et renforcées par l’utilisation des photographies de la collection de Jean-Marie Donat plus quelques autres pour arriver jusqu’à nos jours qui donnent un étrange sentiment de voyage au bout du monde et dans le temps.

Une série absolument indispensable ! Merci !

 

Jean-Luc

 

 

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Les faits & gestes de la famille  papillon, tome 3  : les succès de Domi

Florence Hinckel

Conception graphique de la couverture et de l’intérieur : Agence AllRight

Editions Casterman jeunesse, 19 août 2020, 15,9 €

25 avril 2022

La clinique des monstres

Un jeune garçon ordinaire qui cherche un petit boulot. Une rencontre improbable, et c'est parti pour des aventures totalement folles. ❤️❤️❤️❤️



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Alors que Ozzy doit trouver un travail il assiste a une scène étrange. Un drôle d’individu a perdu quelque chose devant lui. Lorsqu’il le ramasse, il se rend compte que c’est un bras. Lorsqu’il rattrape la chose en question il se trouve face Morty zombie de son état qui perd des morceaux … Bienvenu dans la série de la clinique des monstres où vous allez découvrir un monde loufoque et étrange. Le jeune Ozzy a qui il en faut visiblement plus pour s’affoler va l’accompagner à la clinique des montres pour se faire réparer par la Docteure monstre  : Annie von Sichertall. Morty d’ailleurs va se faire passer un savon : a quoi a-t-il pensé en amenant à la clinique un ordinaire ? Pourtant contre toute attente il va devenir infirmier du docteure monstre. Il va alors rencontrer Yéti, dragon, blob, zombies, bestioles pleines de tentacules… Le glossaire de la fin vous donnera quelques explications sur toutes ces créatures. Les illustrations, en noir et blanc, la typographie déjantée, l’histoire folle font de ce premier tome un bon moment pour tous ceux qui aiment les monstres et créatures étranges. 

 

 

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Dans le tome 2, on retrouve Ozzy et Morty et tout cet univers délicieusement foutraque et étrange . Lorsqu’ils arrivent ce matin là à la clinique du docteur Annie von Sichertall. Huitième du nom, ils sont d’abord interpellés par un étrange bruit, puis manquent de se faire écrabouiller par toute une bande de monstres et créatures en fuit, totalement affolés. Ozzy ne comprend rien à cette panique et fait même remarque à son ami zombie qu’il est mort alors ! L’autre lui rétorque que eux les ordinaires ne comprennent rien et qu’il ne se rend pas compte des dangers que peuvent faire courir un Doudou. Mais la menace vient visiblement d’un Triffide, plante carnivore de Dolorès la secrétaire. Alors qu’ils parviennent à calmer la bête et commencent à remettre de l’ordre, le téléphone sonne et une mystérieuse personne parle d’un doudou et d’un inspecteur incompétent et là panique à bord la docteure monstre fonce.

Passer dans la dimension décoiffante, devenir poilu et moustachu, atterrir à Recroqueville, trouver une combinaison anti-doudou, trouver un moyen de ne pas succomber à la mignonerie des doudous qui sont vous pourrez le lire un véritable danger mortel pour les créatures et même les zombies… Vous allez aussi faire la connaissance de l’inspecteur Lapince et de ses méthodes peu orthodoxes. C’est frais, malin, déjanté à souhait, les illustrations sont géniales, les encarts et informations qui sont disséminées dans le livre sont un régal. Ces deux premiers tomes sont formidables, gais, malins et nous embarquent dans des histoires pleines de peps et d’imagination. A découvrir . 

 

Jean-luc 

 

 

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La clinique des monstres. Tome 1 : l’apprenti  docteur 

La clinique des monstres. Tome 2 : Sauvetage à Recoqueville.

Texte et illustrations : John Kelly

Traduit de l’anglais (Royaume-Uni) : Maud Ortalda
Editions Bayard Jeunesse, à partir dd 9 ans, 15 mars 2022, 7,2 €

 

 

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Ulysse

Embarquez avec Ulysse et laissez le vent vous pousser ❤️❤️❤️


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Françoise Rachmuhl entraîne les jeunes lecteurs à la suite de l’un de leur héros favori : Ulysse.
Mais, cette fois, on ne se contentera pas de la ruse de Troie. Sa jeunesse d’abord qui nous permet de découvrir qui fut ce futur héros. Son mariage avec Pénélope. Vint ensuite la guerre, la victoire des grecs pour laquelle il a beaucoup oeuvré et la suite, le retour terrible, la haine de Poséidon avant le retour à Ithaque. L’autrice connait bien son sujet, elle sait l’adapter aux jeunes lecteurs en gardant l’essentiel et ainsi nous capter pour raconter encore et encore cette histoire étonnante et éternelle. A offrir comme tous les autres titres de la collection. 

 

Jean-Luc 

 

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Ulysse 

Françoise Rachmuhl

Illustration de couverture : Cécile Carre

Editions Flammarion jeunesse, 19 janvier 2022, 8-12 ans, 4 €

Thésée, l’aventurier

Et si on profitait des vacances pour laisser souffler le vent de l'aventure ? ❤️❤️❤️

 

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 De sa naissance secrète, en passant par ses premiers exploits, retrouvez Thésée le héros athénien fils d’Egée et notamment connu pour sa victoire sur le Minotaure. Mais il a connu bien d’autres aventures et c’est à leur découverte notamment qu’invite Françoise Rachmuhl qui sait comme personne nous entrainer dans les méandres de la mythologie grecque et nous faire vibre au fil des aventures et tragédies rencontrées par le héros, sa famille, son peuple. A dévorer sans hésiter comme les autres titres de la collection. 

 

Jean-Luc

 

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Thésée, l’aventurier  

Françoise Rachmuhl

Illustration d couverture : Jérémie Fleury 

Editions Flammarion jeunesse, 8-12 ans, 19 janvier 2022, 4 €

30 mars 2022

Portrait au couteau

Un roman palpitant qui jongle entre les époques et nous fait vibrer de la première à la dernière page !  ❤️❤️❤️


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Il faut toujours se méfier des romans de Malika Ferdjoukh, au bon sens du terme s’entend bien évidemment. Jamais d’histoire simple et linéaire avec elle et c’est aussi pour cela qu’on aime ses romans. Ce petit bijou n’échappe pas à la règle. Tout commence en 1910 comme un roman historique classique avec la jeune danseuse Marie Legay qui se paie ses leçons de danse en posant pour un peinte installé : Odilon Voret.  Le Paris de la Belle Epoque, ses danseuses, les vendeurs de marrons chauds dans les rue parisiennes, les rumeurs … Avec son amie Apolline ce jour là elle fait la route vers l’atelier du peintre sans se douter que ce sera la dernière fois qu’elle va rejoindre celui qui lui permet d’arrondir les fins de mois et qu’elle appelle « l’ogre ». Tout concours à poser un décor et des suspects, un suspect parfait pour le drame qui va suivre. Les heures passent, les pages filent, on attend et d’un coup le drame et le basculement dans le Paris du XXIème siècle avec de jeunes artistes, une jeune fille qui pose devant eux en modèle avec de drôles de cicatrices sur le torse.
On fait alors connaissances avec Antonin , Elisabeth, Mizi la meilleure amie de cette dernière et Flavie la jeune modèle descendante du peintre. Odilon Voret célèbre pour un unique tableau : Le coeur déchiré  qui représente une jeune femme assassinée avec un poignard dans le coeur. Marie figée dans ses derniers instants juste après le drame ? 

Troublés par ce tableau dans lequel les deux amis reconnaissent le modèle de leur cours de dessin les deux amis vont mener l’enquête pour en savoir plus. La suite est difficile à vous raconter sans déflorer l’intrigue et ses secrets. Le livre bascule par touches successives entre monde réel, spiritisme, phénomènes étranges de possession et de visions comme si quelqu’un venu de la Belle Epoque essayait d’en finir avec cette histoire pour rétablir la vérité. Un roman foisonnant, passionnant, avec de jeunes héros finement dessinés et croqués par  une autrice qui comme personne sait décrire et faire ressentir la personnalité et le trouble de ses personnages. Une histoire folle d’aventure et d’enquête matinée de fantastique qui offre au lecteur un voyage dans le temps et dans notre époque truffé de références et de clins d’oeil. Un très grand et très bon roman d’une autrice en pleine forme qu’on ne se lasse pas de lire encore et encore. 

 

 

Jean-Luc 

 

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Portrait au couteau  

Malika Ferdjoukh
Illustrations : Clément Oubrerie

Editions Bayard jeunesse, à partir de 12 ans, 12 janvier 2022, 13,9 € 

La maison hantée de Nino et Zoé

Cinq aventures pour frémir de plaisir, se dire que cela n'existe pas et ... ❤️❤️❤️❤️ Formidable ! 

 

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La nouvelle maison dans laquelle Zoé et  son petit frère Nino emménagent est dans une grande maison pleine de pièces et aux alors de maison qui cache de lourds secrets, genre maison hantée par on ne sait quel esprit malveillant.
La maison il faut bien l’avouer aurait besoin d’un bon coup de neuf. Pourtant, elle a aussi le charme de ces vieilles bâtissent dans lesquelles on imagine des histoires toutes plus ou moins vraisemblables notamment quand on passe en entrant devant le tableau de la famille précédente avec des parents et une petite fille Tilda qui ont l’air tellement tristes. 

Nino lui a clairement peur de tout. Sa soeur va l’entrainer dans cinq aventures formidables qui en feront trembler puis sourire plus d’un. Les lecteurs pourront ainsi, pourquoi pas, apprivoiser leur peur au fil des aventures et découvertes des deux héros. Cinq aventures pour cinq chapitres pour apprivoiser ses frayeurs d’enfant mais aussi croire que certaines choses étranges peuvent exister et être formidables. Cinq histoires épatantes qui font rire et rêver illustrées par le trait nerveux et familier de Nancy Pena.  Ses personnages et ses décors ajoutent à l’ambiance baroque des histoires et créent tout un univers étrange et familier à la fois avec deux petits héros formidables et une fin absolument étonnamment bondissante. 

 

Jean-Luc 

 

 

 

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La maison hantée de Nino et Zoé 

Anaïs Vachez 

Illustrations Nancy Pena 

Editions Casterman, collection Prem‘s, 16 février 2022, 6,95 €

L’enfance des héros : Persée

Un héros étonnant et attachant ! Découvrez l'enfance de Persée ❤️❤️❤️

 

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 Après les quatre premiers tomes sur l’enfance des dieux, Evelyne Brisou-Pellen, autrice prolifique embarque nos jeunes lecteurs férus de mythologie dans l’enfance des héros.
Le premier concerne Persée et la conception magique de sa maman Danaée par une pluie d’or. Le petit garçon avant de savoir que son père est Zeus va connaitre bien des aventures protégé par sa soeur Athéna et son frère Hermès les deux dieux qui vont lui permettre de tuer Gorgonne et de sauver sa maman qu’il a mis dans un beau pétrin. L’oracle a été très précis autrefois quand son grand-père lui avait demandé s’il aurait un fils. La réponse avait été non seulement négative mais il lui avait prédit également qu’il mourrait de la main de son petit-fils. 

On suit avec bonheur les détails de l’enfance de ce petit héros qui va devenir grand. Les dieux qui ne sont jamais très loin, à comploter, se mêler de tout et la force du destin. Les illustrations sont très réussies également en couleur sur la couverture en dégradé de noir et blanc à l’intérieur pour aller plus loin encore dans l’histoire et dans l’imaginaire transmis par l’autrice. Un tome qui se lit d’une traite, formidable. 

 

 

Jean-Luc 

 

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L’enfance des héros : Persée  

Evelyne Brisou-Pellen 

Illustrations : Thierry Christmann

Editions Pocket Jeunesse, 3 février 2022, 8 ans+, 5,5 €

21 février 2022

Jack et la grande aventure du cochon de Noël

Les élèves du Master 2 littérature jeunesse de l’UFR lettres de Besançon et du DNMADE graphisme du lycée Pasteur vous proposent une sélection coup de ❤️❤️❤️

 

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À mi-chemin entre l'univers de Casse-Noisette et celui d'Alice au pays des merveilles, il y a Jack et la grande aventure du cochon de Noël ! On retrouve dans ce nouveau roman jeunesse de J. K. Rowling tous les ingrédients d'un beau conte de Noël traditionnel – et notamment la magie et le merveilleux – mais dans un contexte tout à fait moderne.

Il raconte l'histoire de Jack : un petit garçon qui souhaite par-dessus tout retrouver sa peluche bien aimée et égarée. Avec l'aide d'un personnage assez improbable, une autre peluche nommée le Cochon de Noël, l'enfant va pouvoir se rendre au « pays des choses perdues ». Dans cet univers fabuleux et farfelu, les deux héros rencontrent des « choses » diverses et variées abandonnées par leurs propriétaires, car une personne peut aussi bien perdre un objet matériel – tel qu'une boucle d'oreille ou une paire de ciseaux –, qu'un sentiment ou un caractère – tels que la grossièreté ou la joie. Le texte est également accompagné par quelques séduisantes illustrations qui méritent le coup d'œil. L'aventure de l'enfant et de l'animal ne sera cependant pas sans danger. Mais est-elle réelle ou seulement un rêve ? À vous de voir !

Jack et la grande aventure du cochon de Noël est un conte festif, agréable et contemporain que l'on peut lire n'importe quand... et pas seulement lors des fêtes de fin d'année ! Cette histoire nous donne envie de profiter et de chérir les « choses » que l'on possède, et nous rappelle que tant que l'on ne les oublie pas, elles ne disparaîtront jamais…

 

Lucile Gauthier

 

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Jack et la grande aventure du cochon de Noël, J. K. Rowling, traduit de l’anglais par Jean-François Ménard, Gallimard jeunesse, à partir de 9 ans, 1 octobre 2021, 20 €

L’Ickabog

Les élèves du Master 2 littérature jeunesse de l’UFR lettres de Besançon et du DNMADE graphisme du lycée Pasteur vous proposent une sélection coup de ❤️❤️❤️

 

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Qui a peur de l'Ickabog ?

Si vous demandez au roi Fred, la Cornucopia est un pays prospère et paisible. Mais que fait-il de l’Ickabog ? Ce monstre horrible, « haut comme deux chevaux, des boules de feu étincelantes à la place des yeux, de longues griffes acérées telles des lames »… Et si ce n’était pas qu’un mythe ? Quand une bête surgit, le roi doit réagir ! D’autant plus à un moment où son pouvoir s’affaiblit. Que faire alors ? Partir en chasse, pardi ! Mais le roi sait-il vraiment dans quoi il s’est embarqué ? Et peut-il se fier à ses conseillers ?

À travers une quête palpitante pour rétablir la vérité face aux mensonges de ces derniers, deux jeunes héros, Daisy et Bert, font preuve de courage pour sauver le royaume en proie à la peur (justifiée ?) de l’Ickabog. C’est sur leurs frêles épaules que repose le destin de tout un peuple. Ils devront aller bien plus loin que ce qu’ils avaient pu imaginer…

Loin du simple conte, ce roman fantastique imaginé par la créatrice d’Harry Potter est une véritable invitation à la réflexion, qui s’adresse aussi bien aux enfants qu’aux adultes. Les premiers pourront y trouver à la fois un conte fantastique dans un style médiéval mais aussi une belle leçon d’acceptation de l’autre, de pardon et de bienveillance. Quant aux adultes, ils pourront s’interroger sur l’exercice du pouvoir : gouverner justement, bien s’entourer, écouter les autres sans s'oublier soi-même. J. K Rowling nous fait encore une fois démonstration de son génie littéraire et de sa puissance créatrice, au service de cette morale exaltante.

Alors si vous aussi, vous êtes prêts à sauver la Cornucopia, si vous êtes courageux et si l’Ickabog ne vous fait pas peur, partez en chasse !

 

Léa Desbourdes

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L’Ickabog, J. K. Rowling, traduit de l’anglais par Clémentine Beauvais, Gallimard jeunesse, à partir de 8 ans, 3 décembre 2020, 20 €

Les lapins de la couronne d'Angleterre : la carotte d'or. Tome IV

La série est terminée, on est un peu tristes, mais nous vous invitons à découvrir ces quatre merveilleux tomes ! ❤️❤️❤️❤️❤️ Encore !  

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Dernier tome  pour Timmy et ses amis.  Dans sa garenne avant de rejoindre Londres, il fait une drôle de découverte : certains de ses frères et soeurs sont tombés sous la coup d’un lapin mystérieux, genre gourou charismatique qui attire à lui de plus en plus de jeunes lapins notamment. Ce lapin a en plus de ce qui charme les lapins, un objectif qui fait rêver tout le monde : la recherche d’une carotte légendaire en or qui donnerait des pouvoirs exceptionnels à celui qui la dirigerait. Mais cette carotte existe-t-elle ? Sur quelle part de vérité cette vieille légende mènera-t-elle quelque part ? 

Pour le moment le souci de Timmy se sont plutôt ses frères et soeurs et les risques que fait prendre le lapin gourou à ses jeunes adaptes. Mais Timmy pourra compter sur ses amis de la couronne d’Angleterre, et sur le réseau des renards qu’il va devoir aller trouver pour chercher de l’aide (quel courage ce lapin !). Ce dernier tome confirme tout le bien qu’on a dit et pensé de cette formidable série. Comme les précédents, il monte en puissance et les auteurs maîtrisent désormais totalement leur sujet pour laisser parler tout leur talent. Un vrai régal. Un texte frais, imaginatif, du vocabulaire, des héros étonnants, les thèmes de l’amitié, du courage, de la famille … Tout fonctionne dans ces quatre tomes et notamment dans ce dernier. Les illustrations en noir et blanc sont de plus totalement réussies et maîtrisées et apportent au livre (couverture cartonnée qu’on adore) un vrai plus en terme d’émotion et de projection dans l’histoire. Cette série doit absolument être lu et offerte à nos jeunes amis pour stimuler leur imagination et surtout leur faire passer un vrai très bon moment de lecture. 

 

Jean-Luc 

 

 

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Les lapins de la couronne  d’Angleterre, tome 4, la carotte d’or

Santa Montefiore et Simon Sebag Montefiore 

Illustrations : Kate Hindley

Traduit de l’anglais : Valérie Le Plouhinec 

Editions Little Urban, 7 janvier 2022, 12,9 € 

 

D'un clic sur les couvertures ci-dessous : retrouvez les chroniques précédentes. 

 

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