12 octobre 2020
Lecture de vacances de la Toussaint : Comment j’ai tué mon ange gardien
Et vous, avez vous vraiment conscience qu'un ange gardien veille sur vous ? Prenez le temps des vacances bientôt pour faire le point avec lui ou elle
La vie d’Antoine est un désastre, lui semble-t-il, sa copine vient de le larguer et lui qui n’a rien vu venir, n’a pas bien compris comment il était possible qu’un homme se retrouve dans son appartement en face de lui alors que quelques minutes avant, il était seul avec son smartphone et ses réseaux. Parce que comme si une catastrophe n’arrivait jamais seule, l’homme n’est pas n’importe qui : c’est son ange gardien. Merveilleux me direz vous ? Oui, ils existent, on en a tous un, mais ils ne se matérialisent que dans certaines circonstances particulières et notamment quand il y a un danger. Voilà pour le cadre général.
A partir de là, Antoine, va devoir vivre avec Charles à ses côtés et lui apprendre à gérer sa nouvelle forme humaine, ce qui donne des moments de décalage et de dérision très réussis. Ce roman est agréable à lire, il plaira et parlera très clairement à la génération habituée à surfer sur différents réseaux et dont le portable vibre de multiples notifications qui sont une partie des dialogues du roman.
Il se complexifie peu à peu en se mâtinant de fantastique avec les anges gardiens, les parasites qui semblent vouloir tous les détruire… le tout relié aux vies des protagonistes et à leurs amours notamment, mais aussi à leur famille. Une pincée de fantastique, une bonne dose d’humour caustique, des vies qui semblent foncer dans le mur, la valse des sentiments, l’importance des souvenirs, des racines. Peut-être un peu confus au départ, l’auteur réussit cependant à rectifier le tir et à construire un récit qui prend en rythme et en épaisseur comme ses personnages, Antoine, ses amis, sa famille… On se prend au jeu et on vibre et tremble avec la montée du danger et les décisions ultimes qui devront être prises. Alors Antoine a-t-il tué son ange gardien ? A vous de le découvrir dans ce roman agréable et léger pour bien commencer en cette rentrée.
Jean-Luc
Comment j’ai tué mon ange gardien
Thomas Hercouët
Editions Flammarion, 26 août 2020, 14,5 €
Publié dans #Ados, +critique de l'équipe, +critique des lecteurs | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook
Lecture de vacances de la Toussaint : Les loups du clair de lune, histoires naturelles
Des histoires comme on les aime parfaites pour bulles pendant les vacances ! Un conteur formidable ! La découverte d'une nature belle et féconde ! On aime beaucoup ❤️❤️❤️❤️❤️
Vous n’allez avoir aucun problème pour imagier un été brûlant. Mais il vous faudra faire un petite effort quand même pour vous projeter en Australie. L’été australien donc, un parking au bout du monde, comme l’indique la pancarte vers ce chemin chaotique qui va encore plus loin, et deux femmes, la mère et la fille qui viennent d’arriver au point de rendez-vous de la grand-mère, qui le jour de sa retraite a annoncé à tout le monde y compris à son mari effaré qu’elle avait décidé de partir vivre loin de la civilisation, justement au bout du monde. Hannah comme deux fois dans l’année vient rejoindre sa grand-mère pour un grand bol d’air loin de tout dans la nature. Cette année est particulière, car comme partout en Australie notamment, le pays connait la pire sécheresse qu’il ait connu depuis bien longtemps. Les citernes se vident, les cours d’eau sont à sec depuis de longues semaines. Hannad rejoint donc son excentrique grand-mère qui arrive un peu en retard (une heure et demi sous le cagnard) car elle a jeté sa montre et vit à l’heure du soleil. Exaspérée, la mère d’Hannah la laisse et repart de son côté. A leur arrivée dans la cabane de sa grand-mère le chien Wildy vient les accueillir. Les deux femmes ont tant de choses à se raconter, et cette fois grand-maman est encore plus excitée que les fois précédentes car elle a un secret qu’elle va confier à sa petite fille et les mener à vivre une drôle d’aventure. Pardon ? Le secret ? oui, il faut lire le roman pour le découvrir, nous on est des tombes !
On aime cette balade dans la nature australienne, rythmée par les illustrations d’Amandine Delauney qui permettent de visualiser des animaux formidables et peu coutumiers de nos contrées occidentales. On aime le travail sur le livre avec sa jacquelle, les couleurs, la typographie et les illustrations donc, qui donnent à l’ensemble une atmosphère très agréable. Et bien évidemment, on aime cette histoire, qui sous la plume alerte et magique de Xavier-Laurent Petitdonne vie à Hannah sa grand-mère et tout un monde inconnu jusqu’alors. Tout est réussi, l’ambiance, les dialogues, l’histoire et la découverte formidable qui laisse un tout petit espoir dans ce monde où les espèces disparaissent si vite… mais chut , on a dit qu’on ne vous dirait rien.
Un roman très agréable, très bien écrit, une histoire aussi de liens une grand-mère et sa petite-fille. Un deuxième roman de la série Histoires naturelles à dévorer sans tarder et savourer sans modération avant la sortie début septembre prochain d’un nouvel opus : chic !
Jean-Luc.
Les loups du clair de lune, histoires naturelles
Xavier-Laurent Petit
Illustré par Amandine Delauney
Editions l’école des loisirs , collection Neuf, 11 septembre 2019, 12 €
Publié dans #romans junior, +critique de l'équipe, +critique des lecteurs | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook
Lecture de vacances de la Toussaint : Nils et le peuple des nuages
Partez en vacances avec une histoire qui ne manque pas de souffle et qui nous entraîne là haut pour des aventures décoiffantes ! On aime beaucoup ! ❤️❤️❤️❤️❤️❤️
Après la catastrophe qui a vu l’eau monter partout et qui a détruit une grande partie de notre monde, Nils sa famille et leurs amis vivent désormais dans les airs, dans des Montgolfières. On découvre alors tout un monde merveilleux, d’organisation, de trucs étonnants et tout une tribu étonnante aux personnalités hautes en couleurs. On aime beaucoup la vieille Moune et sa ménagerie par exemple.
Un jour où ils doivent se poser sur terre pour refaire le plein de combustible et de nourriture en tout genre, ils vont faire la connaissance d’Urusula, qui dit la rumeur appartient à une famille de Pirates du CIel. Alors au moment de repartir pas question d’embarquer la gamine, même si elle est désormais seule au monde, trop dangereux.
Pourtant le destin va en décider autrement. Suivez avec bonheur Nils, Paloma, Myrko, Alfred et leurs parents dans une course folle dans les cieux. Poursuivis par les pirates parents d’Ursula, persuadés qu’ils vont trouver la terre que leurs ancêtres espéraient retrouver après la catastrophe, c’est un monde et des aventures à cent à l’heure qui s’ouvrent à nous grâce à Séverine Vidal. L’écriture est nerveuse, le rythme endiablé et on adore les détails, les moments épiques comme avec les oiseaux de Moune et bien d’autres choses encore. C’est frais, léger tout en abordant des sujets graves et importants. On aime beaucoup ! Un excellent titre à offrir à tous les jeunes lecteurs (Pépix entre 8 et 12 ans).
Jean-Luc
Nils et le peuple des nuages
Séverine Vidal
Illustratrice : Mioz Lamine
Editions Sarbacane, collection Pépix, 10 juin 2020, 10,9 €
Publié dans #romans junior, +critique de l'équipe, +critique des lecteurs | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook
Lecture de vacances de la Toussaint : Les yeux du dragon
Pour les vacances, la semaine prochaine ... un classique du genre ! Superbe !
❤️❤️❤️❤️❤️ Le roman qu'il faut avoir lu !
A lire absolument
Le roi Roland avait déjà la cinquantaine quand sa mère mourut. Flagg son conseiller l’incita à se marier, parce qu’un roi âgé sans héritier rend ses sujets nerveux et méfiants. La reine Sasha lui donna deux fils et mourut à la naissance du second.
Peter et Thomas étaient désormais les deux princes de ce Roi et de son étrange royaume.
Au fil des pages Stephen King vous prend à partie, vous lecteur. Il revient sans cesse, comme dans ces vieux contes pour enfants, lancinant sur les faits, sur ce qui est arrivé et doit se produire. Les personnages sont mis en avant les uns après les autres, permettant de découvrir leur personnalité, leur histoire et tout ce qu’ils vont faire ou non avec autant de conséquences pour la suite. Il termine sa tournée des personnages par le mystérieux Flagg et là peu à peu l’ambiance se transforme, les rouages du destin sont en marche. Mais vous serez déjà depuis longtemps pris au piège de ces pages, de ce ton, de cette histoire qui dévoile ses secrets au fur et à mesure. Tout est passionnant, la façon de raconter l’histoire, cette dernière et ses rebondissements, les personnages secondaires, les alliances et jusqu’au bout on tremble en se disant que Flagg pourrait parvenir à ses fins. Mais pour le savoir, il va falloir vous précipiter sur ce formidable roman dans lequel on rentre intrigué tout d’abord, pensez donc Stephen King ! Et puis très vite on sait qu’on ne le lâchera plus. Un petit mot sur les illustrations de Nicolas Duffaut sombres, parfaites pour l’histoire, faites de formes étranges, parfois d’ombres jouant entre le blanc, le gris et le noir de suie qui suinte des pages par moment et puis en fil rouge cette épine qui revient à chaque début de chapitre.
Oscillant entre conte de fée traditionnel : « il était une fois un roi qui vivait dans le royaume de Delain, avec ses deux enfants » ; puis plongeant peu à peu en histoire de fantasy médiévale à l’ambiance inquiétante, mêlant magie et réalité comme dans les meilleures saga ce roman est passionnant et bluffant avec un suspens savamment distillé . Impossible à lâcher, vous allez adorer plonger dans Les yeux du dragon.
Jean-Luc
Les yeux du dragon
Stephen King
Traduit de l’anglais : Evelyne Châtelain
Illustrations : Nicolas Duffaut
Editions Flammarion, 10 juin 2020, 14 €
Publié dans #Ados, #SF et Fantastique, +critique de l'équipe, +critique des lecteurs | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook
Lecture de vacances de la Toussaint : Les faits & gestes de la famille papillon, tome 1, 2, 3
Les vacances arrivent la semaine prochaine, embarquez avec vous cette famille formidable !
Et c’est parti pour le dernier tome de cette famille absolument fantastique. Vous savez maintenant un certain nombre de choses sur les deux familles et les origines d’Eva. Mais en connaissez vous les détails ? Pas vraiment en fait. Florence Hinckel nous offre un final éblouissant et rocambolesque. Des amours contrariés, des secrets lourds à porter, des héros étonnants, des catastrophes et des contres catastrophes qui s’enchaînent et se défont parfois. Les deux familles dont les pouvoir assurent un équilibre fragile (il doit y avoir un petit souci avec les Papillon en ce moment d’ailleurs, si quelqu’un les croise, il sera le bienvenu) , la jalousie et la folie qui guette oncle Boris qui s’est mis en tête de menacer les descendants de toutes les familles à pouvoir. Alors dans un dernier effort commun Avalanche et Papillon tout en nous racontant les succès de Domi vont assurer jusqu’au bout.
On adore cette série, elle parle au coeur autant qu’à l’esprit, elle fascine, fait sourire, ravive toute une série de souvenirs historiques et personnels et on imagine bien volontiers plusieurs générations de lecteurs confrontant leur ressenti face à ces histoires. Des histoires portées et renforcées par l’utilisation des photographies de la collection de Jean-Marie Donat plus quelques autres pour arriver jusqu’à nos jours qui donnent un étrange sentiment de voyage au bout du monde et dans le temps.
Une série absolument indispensable ! Merci !
Jean-Luc
Les faits & gestes de la famille papillon, tome 3 : les succès de Domi
Florence Hinckel
Conception graphique de la couverture et de l’intérieur : Agence AllRight
Editions Casterman jeunesse, 19 août 2020, 15,9 €
Publié dans #Ados, #romans junior, +critique de l'équipe, +critique des lecteurs | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook
Lectures de vacances de la Toussaint : L’étrange sort de Tig & Corps
Un petit tour sur la lande ? surveillez vos arrières
Et si vous partiez à la rencontre d'un héros insupportable et de leprechauns ?
Tig O’Cathain est un jeune irlandais, riche héritier, qui brûle sa jeunesse à courir les bars et boire quand il ne séduit pas les jeunes femmes de la région. Un soir il séduit la belle Moira Collins qui au matin se retrouve abandonnée. L’autre caractéristique de ce fêtard invétéré c’est aussi de tricher aux cartes et de provoquer bagarres sur bagarres au point d’être un jour convoqué par son redoutable père. Là, une surprise l’attend…
Il va avoir la nuit pour réfléchir et reprendre son destin en main. Dans un premier temps, fort contrarié par la tournure des évènements, il pense laisser faire mais une drôle de rencontre l’attend quelque part dans la lande. Auriez vous oublié que le petit peuple des légendes peut être farceur, vengeur et dangereux ? Il va se le rappeler à ses dépends en croisant la route (est-ce vraiment un hasard ? ) d’une troupe de leprechauns qui tentaient de se débarrasser d’un cadavre qu’il vont confier à Tig avec une mission précise : il doit être enterré dignement s’il ne veut pas mourrir avant le lever du soleil.
L’aventure accélère alors, véritable course contre la montre. Mais qu’à donc pu bien faire le cadavre dont il doit se débarrasser pour provoquer ainsi la colère des vivants et des morts ? Leurs aventures sont drôles, feront frémir au détour d’un page et apporteront au final un très bon moment de lecture pour un roman bien écrit, rythmé agréable et frais. A signaler les illustrations qui donnent un atmosphère très particulière et réussie à l’ensemble. A découvrir sans hésiter pour tous les amateurs de légendes.
Jean-Luc
L’étrange sort de Tig & Corps
Jérémy Behm
Illustrations : Raphaël Beuchot
Editions Casterman jeunesse, 19 août 2020, 10,9 €
Publié dans #Ados, #romans junior, #SF et Fantastique, +critique de l'équipe, +critique des lecteurs | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook
Lecture de vacances de la Toussaint : Âge tendre
La semaine prochaine : les vacances ! Vous avez manqué un certain nombre de romans, alors on vous propose quelques coups de ❤️❤️❤️❤️❤️❤️ avant de vous parler d'autres lundi prochain
Coup de coeur d'Amandine la libraire et de son équipe ! Absolument indispensable !
Clémentine Beauvais est de retour avec un roman tendre, drôle qui vous mènera du rire au larme, une sorte de petit plaisir doux amer extraordinairement lucide et cruel aussi parfois comme la vie.
Une société qui ressemble à la notre, un peu, une décision politique de stage d’un an de service civique obligatoire et voilà Valentin Lemonnier 15 ans, pas bien dans sa peau, parents séparés envoyés d’Albi à un centre Mnémosyne destiné aux personnes atteintes de la maladie d’ Alzheimer. Installé dans une maisonnette typique du nord, il va partager son année avec quatre autres pensionnaires deux garçons et deux filles ainsi que leur éducateur surveillant Serge.
Valentin va devoir apprendre à sortir de sa coquille, se projeter dans le monde des adultes, apprendre et accepter certaines réalités; même si elles ne lui conviennent pas trop… Il va surtout découvrir tout un univers et rencontrer ces personnes âgées, perdues dans un autre temps, qui vous oublient parfois aussi vite qu’elles vous ont découvert. Valentin, lui fait son stage dans l’unité des années 1960. Avec les pensionnaires, il va découvrir cet univers avec en toile de fond notamment Françoise Hardy et ses chansons vous le verrez, un vrai juke-boxe.
L’autrice sait comme personne faire parler ses personnages, titiller là où cela fait mal, gratter dans le passé, faire surgir des sentiments et mener son héros et tout ceux qui gravitent autour d’eux vers l’avenir, même si parfois la tentation est grande de rester enfermé et de tout figer un peu comme les pensionnaires de l’unité, à la différence qu’eux ne l’ont pas choisi.
Une balade dans l’adolescence, avec un héros qui grandi de pages en pages et s’ouvre au monde et en ressort prêt à franchir le cap et à foncer.
Trop de choses dans ce roman, à la fois bulle protectrice et ouverture sur des mondes si différentes, sachez juste que dès les premières lignes vous serez comme happés dans un espace temps à la fois le notre et à la fois l’autre côté du miroir et que votre coeur va battre au rythme de celui de Valentin et des autres. Formidable roman, lucide et optimiste à la fois ! Foncez !
Jean-Luc.
Âge tendre
Clémentine Beauvais
Editions Sarbacane, 19 août, 17 €
Publié dans #Ados, +critique de l'équipe, +critique des lecteurs, +critiques des libraires | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook
09 octobre 2020
Le livre des secrets de mon dinosaure préféré
Une petite merveille en page, un condensé d'imagination, de couleurs et de douceur ! Finir la semaine avec cet album est l'assurance de très bien commencer le week-end ! On ❤️❤️❤️❤️❤️
Comment vous dire ? On aurait bien envie de retourner à l’école pour assister à la présentation des exposés de ces drôles de petits écoliers (tous des animaux) qui aujourd’hui font des exposés et présentent leur dinosaure préféré. Et c’est parti pour un festival qui se termine (snif) toujours de la même façon par la fin, ben oui c’est gros, c’est fantastique, c’est unique mais ça a quand même disparu, boum, plus rien ou si peu. Alors on ne va pas vous cacher que quand le petit éléphant pense passer au travers de l’oeil critique et avisé de ses petits camarades en présentant son Dino qu’il aime d’amour, un mammouth, ça chauffe cinq minutes dans la classe. C’est pas un dinosaure qu’on te dit gamin ! C’est frais, découpé en vignettes façon BD avec des tronches improbables les dinos pétillent et font ressortir avec leurs couleurs folles la joie de vivre et le bonheur qu’ont ces petits écoliers si particuliers à raconter leur dinosaure préféré et ses secrets. Cet album on le verrait bien être lu encore et encore et encore comme la petite poule rousse version déjantée et Dino.
Maxime Derouen crée tout un univers, barré, coloré, vivant et pétillant avec une tendresse infinie pour ses petits écoliers et leur amour de dinosaures. Un album frais , malicieux, qui rend heureux totalement et tellement joyeux. Foncez, du bonheur en page.
Jean-Luc
Le livre des secrets de mon dinosaure préféré
Maxime Derouen
Editions Grasset jeunesse, 7 octobre 2020, 16,9 €
Publié dans #Albums, #tout-petits, +critique de l'équipe, +critique des lecteurs | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook
Plein plein plein d’objets dans la maison
Grand par la taille, le talent ! Quel bonheur : Alexandra Garibal & Claudia Bielinsky en action pour notre plus grand bonheur et surtout celui de nos enfants ! ❤️❤️❤️❤️❤️
Alexandra et Claudia sont de retour comme l’an dernier presque à la même époque pour le plus grand plaisir des petits et des grands. Un nouveau grand album tout de rouge vêtu, annonçant des plaisirs toujours renouvelés et empli de détails, de bestioles, de situations et de textes étonnants, joyeux et toujours fous.
Bonne humeur garantie, sourires et fiesta à volonté.
Il y a d’abord le salon où un cochon rose à tâches noires, un hérisson, un chat et un perroquet jouent au trampoline sur le canapé, pendant que sur la table basse, la tortue fait main basse sur les chips, que plus haut les poulettes discutent tranquillement alors que des hamsters foufous, jouent avec le feu… belle ambiance dans le salon, musique, fauteuil à bascule, méridienne, tout le confort pour tout le monde et le monde il y en a !
Dans la cuisine cela ne s’arrange pas parce qu’entre les petits plats qui mijotent, les engins spécialisés, certains prennent l’aspirateur pour un moyen de transport supersonique, les pingouins qui squattent le réfrigérateur, quelle ambiance survoltée. Sur la page suivante, découvrez tout ce qui roule, bouge, fait du bruit ou pas avec des bestioles aux allures improbables comme Dame poulette avec son casque, au guidon de son scooter alors qu’elle pond et couve ses oeufs (être efficace).
Il arrive bien évidemment que tout ce petit monde se retrouve dans le jardin où vous saurez tout sur les parasol, arrosoir, toboggan, barbecue, pergola, tondeuse et autres serre, niche et balançoire.
Le pire oui le pire c’est que la joyeuse bande en tournant la page a investi la chambre des parents. Non on ne zappe pas cette page les grands, et on vous voit là de tenter l’esquive… tout tout tout sur les vêtements.
Reste que des journées animées de la sorte ça se termine forcément dans la salle de bain. Ça mousse, ça compare ses piquants avec un peigne, et ça fait des bêtises bien évidemment. Après cette journée endiablée, vous vous en doutez, direction dodo . Mais est-on certain de passer une nuit calme avec tout ces petits agités encore plein d’énergie créative ?
Fini ? Non ! Reste une pièce merveilleuse où il faudra ranger ce superbe album : la bibliothèque, lieu de toutes les créations, inventions et plaisirs.
Un album avec des animaux formidables, drôles, malins, pas sages du tout ou si peu. Un livre grand format aux pages cartonnées souples qui se tournent toutes seules ou presque, totalement survitaminées… et comme dirait le chat sur la couverture finale avec l’ustensile idoine sur la tête : « j’ai la tête comme une passoire » ! Hihi pas étonnant vu la journée passée. Nous en tout cas on adore, c’est frais, heureux, joyeux, intelligent pour joindre l’utile à l’agréable, on s’amuse, on commente, on découvre du vocabulaire, on trouve des idées pour s’amuser. Youpi ! Merveilleux !
Jean-Luc
Illustrations © Casterman jeunesse. Tous droits réservés.
Plein plein plein d’objets dans la maison
Alexandra Garibal
Illustrations : Claudia Bielinsky
Editions Casterman Jeunesse, 7 octobre 2020, 15,9 €
Publié dans #Albums, #Documentaires, #tout-petits, +critique de l'équipe, +critique des lecteurs | Lien permanent | Commentaires (1) | | Facebook
Les P'tites poules et la rivière qui cocotte
Coup de ❤️❤️❤️❤️❤️ pour le plus bel âge : les p'tites poules ont vingt ans !
20 ans qu’elles nous enchantent et font rire et sourire nos enfants. Vingt ans déjà que les deux Christian joue avec la langue française, les contes et les légendes pour y mettre un petit coq, une poulette et un bélier, leurs familles et leurs amis. Voici venu le temps d’une nouvelle aventure.
Tout commence par une bagarre légendaire dans le fumier entre les poules qui s’amusent comme des petites folles. Pendant ce temps, Ptitikok, Carméla et des centaines d’autres coulent se dirigent vers le château de Gargantua. Pour fêter son futur départ à Paris où il fera ses études, les poules ont décider de lui cuisiner une omelette géante.
Mais alors que les poulets et poulettes puent et se ruent vers la rivière voici que Coquenpâte, Bangcoq et Molédecoq plongent les premiers et ressortent dans un drôle d’état. Panique à bord, toute l’eau pue Alors que ces trois crétins sont mis en quarantaine par Pedro, Carmélito, Carmen et Bélino partent à la recherche du problème. Et comme souvent dans les histoires des petites poules, l’histoire s’emballe, suit des chemins drôles, inattendus et nous offre un spectacle totalement réussi. C’est frais, drôle, rempli de clins d’oeil et de référence de quoi comme à l’hebitude raconter d’autres histoires dans l’histoire. Quel bonheur. Bon anniversaire les poulettes on vous aime !
Jean-Luc
Les Petites poules et la rivière qui cocotte
Christian Jolibois & Christian Heinrich
Editions Pocket jeunesse, 1 octobre 2020, 10,7 €
Publié dans #Albums, #tout-petits, +critique de l'équipe, +critique des lecteurs | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook
06 octobre 2020
Le lundi uniquement
Pour toutes les petites filles qui rêvent de grandir et dont l'imagination sans limite leur permettra de réaliser ces rêves et d'en faire une réalité ! Coup de ❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️
Une histoire formidable que celle de cette petite fille ! Quand je serai grande, et voici les jours de la semaine qui défilent avec chacun leur spécificité. Le lundi c’est coquillette et autres joyeusetés, et ainsi défilent les rêvent de ce que sera la vie de cette jeune fille bien dans ses baskets et dans son temps que rien n’arrête et pour laquelle aucun rêve ne semble hors de portée. On aime le ton résolument gagnant et volontaire, on aime ces rêves de grandeur qui donnent des envies d’ailleurs et de renverser des montagnes pour toutes les petites filles qui le liront, et on aime aussi la douceur et le fait qu’au final, avant de grandir et de faire tout cela, elle n’en reste pas moins une fillette qui aime se faire dorloter et manger des coquillettes. Les illustrations d’AUrélie Guillery sont comme à l’habitude, parfaites, entre rêve et réalité avec des formes et d es créatures qui passent par les pages et ajoutent à l’envie de découvrir et de foncer.
Un album à lire le lundi, le mardi, le mercredi et tous les autres jours de la semaine, avant de recommencer encore et encore. Formidable ! Coup de coeur !
Jean-Luc
Le lundi uniquement
Claire Pisarra
Illustrations : Aurélie Guillerey
Editions Nathan Jeunesse, 3 septembre 2020, 12, 95 €
Publié dans #Albums, +critique de l'équipe, +critique des lecteurs | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook
La balançoire de l’espace
Le bonheur de retrouver Jean Leroy et Ella Charbon et leurs petits héros
Le bonheur de retrouver des amis familiers comme cette délicieuse famille de crocodiles est important pour nos jeunes amis. Et quand en plus Jean Leroy et Ella Charbon sont aux manettes, le plaisir est décuplé.
Une nouvelle aventure donc avec cette fois-ci une balançoire au centre de l’attention. Vous vous doutez que nos deux petits crocos préférés vont s’en donner à coeur joie. Mais ces deux petits malins savent bien profiter de la situation aussi pour obtenir toujours plus de câlins et d’attention de leurs deux parents formidables. Alors pour tous les fans et ceux qui découvrent seulement, un petit moment de plaisir et de douceur à partager avec vos petits. Formidable comme toujours.
Jean-Luc
La balançoire de l’espace
Jean Leroy
Illustrations Ella Charbon
Editions l’vole des loisirs, 23 septembre 2020, 10 €
Publié dans #Albums, #tout-petits, +critique de l'équipe, +critique des lecteurs | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook
29 septembre 2020
Un peu beaucoup
Il est de retour ! On adore !
Un peu beaucoup ou comment se rendre compte qu’on a parfois besoin d’un plus grand que soi. Cet album est une fable drôle et grinçante au final sur la gourmandise et l’exagération.
Un écureuil (oui oui il est de retour ) qui sait nous rappeler à chaque page qu’il prenne soin de son arbre, se comporte en f ait en véritable parasite qui faufil de l’histoire montre que tout est bon dans le … afin dans le conifère. Au point qu’il va en oublier à s es dépends l’un de ses principales utilisé et là : tous aux abris, enfin surtout lui !
C’est drôle, finement mené et illustré avec la maestria et tout le talent qu’on connait à Olivier Tallec pour raconter des histoires et les illustrer. Du bonheur en page en ces temps moroses, un vrai bonheur.
Jean-Luc
Un peu beaucoup
Olivier Tallec
Editions l’école des loisirs, Collection Pastel, 2 septembre 2020, 12,5 €
Publié dans #Albums, +critique de l'équipe, +critique des lecteurs | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook
Le livre du rien
Coup de coeur pour un très bel album qui ouvre sur l'avenir et le bonheur !
Découvrir et ouvrir un album de Rémi Courgeon c’est toujours partir à l’aventure et la promesse d’une histoire et de personnages étonnants et inoubliables. Et cette fois ne déroge pas à la règle. Et si comme le dit le bandeau qui entoure l’album : un livre pouvait changer toute une vie ?
Alicia est toute petite encore quand son grand-père quelques jours avant de mourrir lui offre le livre du rien : pages immaculées, pas un mot, pas une illustration. Pourtant il l’assure ce livre peut rendre l’imagination fertile mais doit rester vierge de toute trace, de tout contact extérieur.
Alors lorsque grand-père meut quelques jours plus tard, Alicia teste le pouvoir du livre et ça marche. Elle va grandir avec le livre à s es côtés et avoir une belle vie jusqu’à la catastrophe… et pourtant !
Une histoire profonde et lumineuse, presque’une évidence qu’on suit au fil des pages. Des illustrations inimitables avec la patte de Rémi au trait inimitable et au talent incomparable pour marier les couleurs et donner une vie dense et si particulière aux pages.
Un album qui parle au coeur, à l’esprit et fait grandir ! Merci !
Jean-Luc
Illustrations © Tous droits réservés. Merci Le Seuil Jeunesse
Le livre du rien
Rémi Courgeon
Editions du Seuil jeunesse, 3 septembre 2020, 14,9 €
Publié dans #Albums, +critique de l'équipe, +critique des lecteurs | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook
Rouge tomate
Un album lumineux et optimiste. A découvrir sans tarder ❤️❤️❤️❤️
Un jour est né une merveille de petit garçon aux joues vermeilles : Oscar. Mais en grandissant, ce n’est pas si évident d’avoir les joues rouges qui le deviennent encore plus quand on doit affronter les autres et tant de situations embarrassantes, au point que désormais tout le monde se moque et l’appelle Rouge tomate.
Un jour pourtant, à l’école, la maîtresse propose due faire du théâtre, et là la vie d’Oscar va changer. Annick Masson offre à nos j jeunes mais une histoire formidable sur l’enfance, la timidité, la différence e t la joie de vivre et de vaincre ses limites.
Ses crayonnés prennent vie avec bonheur avec des couleurs douces et d es d décors e t des personnages pleins de vie.
Un album lumineux et optimiste. A découvrir sans tarder.
Jean-Luc
Rouge tomate
Annick Masson
Editions Mijade, 3 septembre 2020, 12 €
Publié dans #Albums, +critique de l'équipe, +critique des lecteurs | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook
28 septembre 2020
Un nom de bête féroce
Etonnant, déroutant et superbe !
Il s’appelle Belzébuth. Pas vraiment un nom de petit, gentil matou à son pépère. Pourtant tout avait bien commencé, le temps de s’apprivoiser au début. Et puis les deux ont grandi, l’un devient un enfant indépendant et l’autre un vieux matou. Et peu à peu leurs chemins se quittent, l’un entre dans la vie sociale et l’autre disparait de plus en plus longtemps, plonge dans la forêt inquiétante. Inquiet, la petit garçon apporte désormais à chaque anniversaire une part de gâteau à son chat, déposée à la lisière de la forêt.
Comme leurs contacts d’autrefois, qui s’espacent, les mots de l’histoire deviennent plus rares au fil des pages, laissant place aux illustrations au pochoir de Martine Rivoal absolument sublimes qui donnent le sentiment d’entrer dans un univers fait d’ombre et de lumières volées avec parfois un éclair flashi qui ouvre la porte à l’imagination la plus folle, laissant vagabonder nos émotions et nos souvenirs au fil des pages qu’on nous offre. Cet album est différent de la production ambiante, il est superbe visuellement notamment et nous offre une belle occasion de partager avec les jeunes lecteurs et de leur ouvrir d’autres portes pour grandir. Magistal et magique.
Jean-Luc
Un nom de bête féroce
Jean-Baptiste Labrune
Illustrations : Marine Rivoal
Editions du Rouergue jeunesse, 2 septembre 2020, 16 €
Publié dans #Albums, +critique de l'équipe, +critique des lecteurs | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook
Mamie perd ses mots
Un Pont des arts sur Alzheimer avec le cri de Munch : prenant !
Une mamie et ses deux petits fils sur un pont. Le plus jeune crie, paniqué par sa mamie qui perd ses mots. Il a bien entendu ses parents en parler et manifester leur inquiétude face à ces pertes de mémoires. Son grand frère lui est plus serein, il rassure le petit en lui disant qu’ils sont bien quelque part ces mots et qu’on va les retrouver.
Sur le pont un couple s’avance et l’histoire s’emballe, pleine d’espoir , de poésie et de vie.
Un texte magnifique et plein d e sensibilité pour parler de la maladie d’Alzheimer avec les plus jeunes et tenter d’apprivoiser cette maladie si anxiogène et terrible. Et parce qu’on est dans la collection Ponts des arts, rattacher le tout à un tableau inquiétant à souhait le Cri d’Edvard Munch. C’est Rémi Saillard qui illustre avec maestria cette belle histoire. Le pont, les eaux mouvantes de la rivière tout est fait pour donner un sentiment de mouvement, de fuite, de flou. On aime le texte, subtile et plein d’espoir malgré le poids de la maladie, et l’ambiance créé par les illustrations. Bien évidemment comme tout Ponts des arts qui se respecte, à la fin la découvert et la reproduction du tableau avec les références et les présentations, toujours aussi bien faites. Une si belle collection !
Jean-Luc
Mamie perd ses mots
Rémi David
Illustrations Rémi Saillard
Editions l’élan vert / Canopé, collection Ponts des arts, 3 septembre 2020, 14,95 €
Publié dans #Albums, #Documentaires, +critique de l'équipe, +critique des lecteurs | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook
Où es-tu Petit-Bleu ?
Coup de coeur pour un jeu qui ravive tant de souvenirs et permet de passer d'excellents moments !
❤️❤️❤️❤️
Un plateau de jeu absolument superbe à reconstituer façon puzzle, un dé, deux pions transparents (Petit-Bleu et Petit-Jaune) qui deviennent vert quand ils se chevauchent. Le joueur qui porte un vêtement vert, la couleur de Petit-Bleu et Petit-Jaune quand ils se mélangent, commence. Sinon le plus jeune le fait. Il lance le dé et avant en suivant les indications indiquées sur la case où il arrive et le jeu continue (Ronde: tu rejoues ; Cache-cache : tu passes le tour suivant ; Case blanche : recule de deux cases…). L’objectif est de retrouver le chemin de leur maison. Le premier à rejoindre ses parents a gagné.
Ce jeu est l’occasion de retrouver les albums cachés dans la bibliothèque et de retrouver l’univers onirique et merveilleux de Léo Lionni . Après ou avant avoir relu l’histoire, on peut jouer et retrouver l’univers en suivant ce jeu sur le modèle des jeux classiques des jeux de l’oie. On aime beaucoup, le principe, le rappel à l’univers qu’on aime en album, le soin de la production, le boitier…
Jean-Luc
Où es-tu Petit-Bleu ?
D’après l’univers de Leo Lionni
Editions l’école des loisirs, collection un jeu de l’école des loisirs,16 septembre 2020, 11,9 €
J’ai la bougeotte !
ça bouge, ça remue et c'est trop bon ❤️❤️❤️❤️
Un livre ludique et joyeux pour tous nos petits bouts qui ont la bougeotte.
Comme les enfants héros de ce livre tu as la bougeotte ? Cet album est pour eux ! Des doubles pages joyeuses à l’ambiance très particulière et réussie par le choix des illustrations et des coloris, leur donneront l’envie encore plus de bouger et de s’amuser. A gauche le texte et l’enfant, sur la page de droite l’occasion de bien rire et de se comparer, découvrir un animal familier ou non. Gageons que certaines situations pourront être reprises par les parents, pourquoi imagine-t-on si facilement un papa se transformant en ours pour se gratter le dos contre une porte ?
Reprenons : cet album est pour les enfants et leurs parents pour partager, rire, apprendre, découvrir et grandir ! Chouette cadeau !
Jean-Luc
Illustrations © Seuil jeunesse. Tous droits réservés. Merci
J’ai la bougeotte !
Sara Gavioli
Editions du Seuil jeunesse, 3 septembre 2020, 12,9 €
Publié dans #Albums, #tout-petits, +critique de l'équipe, +critique des lecteurs | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook
Les animaux Les jouets / tralaL'art
Pour faire découvrir l'art aux petits de manière ludique et agréable
Avec ces cartonnés munis de parties mobiles, les enfants pourront jouer tout en découvrant Félix Vallotton, Edouard Manet, Auguste Renoir, Henri Rousseau, Jean-Baptiste Camille Corot feront découvrir à vos enfants tout en douceur les grands peintres par l’art et les jeux d’enfants. C’est carré, doux et les reproductions sont superbes.
Avec les animaux rentrez dans les tableaux d’Henri Rousseau, Ohara Koson, Franz Marc, Rosa Bonheur, Albrecht Dürer.
Une collection splendide pour les tous petits qui permet de se constituer à la fin son petit musée, présentant les oeuvres avec leur peintre et la date de création.
On aime cette collection qui permet de partager un moment de plaisir
Jean-Luc
Les animaux
Les jouets
Sandrine Andrews
Editions Nathan Jeunesse, Collection : Tralal'Art, 17 septembre 2020, 10,9 €
Publié dans #Albums, #Documentaires, #tout-petits, +critique de l'équipe, +critique des lecteurs | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook